Jonathan Godbout, professeur en neuroscience à l’Ohio State University, a mené de front cette recherche avec ses collègues. Il a confié à Medical News Today : « Il est important de comprendre que lorsque le cerveau du nouveau-né est infecté, la fonction des cellules qui s’occupent du développement se modifie pour combattre l’infection ».
En d’autres termes, les cellules de développement abandonnent le cerveau. Cela crée une carence en fer, qui plutôt que d’être distribué également dans les tissus pour aider à former la matière grise, se retrouve stocké à l’intérieur d’une infime partie des cellules.
Cette carence cause une brèche dans la communication des cellules du cerveau avec le système nerveux central. Plus tard, les conséquences se transforment en troubles comportementaux, notamment le trouble de déficit d’attention avec hyperactivité, ainsi que des troubles de motricité.
Godbout a informé Medical News today des statistiques d’infection par l’E. coli chez les nouveau-nés. « L’E. coli est la cause principale d’infection chez le nourrisson. On estime le nombre d’enfants affectés entre 1 à 8 sur 1000 naissances. »
De plus, cette infection est plus fréquente chez les prématurés ou bébés qui ont un poids sous la normale, le nombre passant de 160 à 300 sur 1000 naissances.