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La génétique permettrait d’améliorer le traitement contre le neuroblastome chez les enfants

Des chercheurs ont analysé 600 échantillons de cellules de neuroblastome, un cancer pédiatrique du système nerveux très difficile à traiter. Tous ces échantillons contenaient des anomalies génétiques, et les chercheurs souhaitaient découvrir celles qui seraient le plus susceptibles de répondre à un nouveau type de traitement, appelé inhibiteur de bromodomaine BET.

Les cellules qui répondaient le mieux au traitement étaient celles qui avaient une amplification d’un gène appelé MYCN. Cette découverte pourrait mener à des études où les jeunes patients atteints de neuroblastome passeraient des tests génétiques pour détecter s’ils possèdent cette amplification.

« Le neuroblastome est un cancer pédiatrique dévastateur, et seulement une minorité d’enfants qui souffrent de la forme agressive peuvent être traités avec les médicaments habituels. Des recherches précédentes ont déjà prouvé que l’amplification du gène MYCN est commune dans le neuroblastome », a expliqué l’auteure de l’étude, la clinicienne Kimberly Stegmaier, selon Science Daily.

Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue médicale Cancer Discovery.

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Une découverte en nanotechnologie pour améliorer la chimiothérapie pour les enfants cancéreux

Des chercheurs australiens ont réussi à développer une nanoparticule permettant de multiplier l’efficacité de la chimiothérapie pour les enfants atteints de neuroblastome. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Chemical Communications.

Lorsqu’ils survivent à ce cancer particulièrement virulent, les enfants ont habituellement d’autres problèmes de santé importants à long terme, en raison de la toxicité de la chimiothérapie utilisée et des fortes doses nécessaires.

Une découverte qui a le potentiel de réduire les effets négatifs de la chimiothérapie est donc considérée comme majeure. La nanoparticule créée par les chercheurs est non toxique et parvient à transporter du monoxyde d’azote, un agent de chimiothérapie puissant, directement vers les cellules cancéreuses.

Le Dr Cyrille Boyer, auteur de l’étude, a indiqué que « lorsque nous avons injecté la chimiothérapie dans des cellules de neuroblastome qui avaient été prétraitées avec la nouvelle nanoparticule, nous n’avons eu besoin que d’un cinquième de la dose habituelle », rapporte MedicalNewsToday. « En rendant la chimiothérapie cinq fois plus efficace, nous pourrions réduire considérablement les effets négatifs sur les cellules saines et les tissus. »

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Cancer neuroblastome : une anomalie génétique n’atteindrait pas les bébés

ATRX est le nom donné au gène de défectuosité (mutation génétique) nouvellement découvert comme étant plus fréquent chez les adolescents et les jeunes adultes que chez les enfants ou bébés atteints par ce cancer du tissu nerveux appelé le neuroblastome.

Ce constat est très important, car ce sont les bébés qui développent le plus souvent ce type de cancer. Habituellement, la maladie est curable et beaucoup moins agressive pour eux que pour un jeune plus âgé, confirme le coauteur Dr Alberto Pappo, directeur de la division tumeur solide à l’Hôpital de recherche pour enfants St. Jude à Memphis, dans la revue de l’American Medical Association.

Il faut dire que la maladie prend une voie différente en fonction de l’âge du patient. Les chercheurs soupçonnent depuis longtemps qu’il existe différents sous-ensembles susceptibles de neuroblastome. Selon eux, des mutations génétiques différentes peuvent expliquer les différences dans le pronostic selon l’âge.

Pour arriver à ces hypothèses, l’analyse du génome entier sur des échantillons tumoraux provenant de 104 nourrissons, enfants, adolescents et jeunes adultes atteints d’un neuroblastome avancé a été examinée.

Les chercheurs ont découvert que des mutations dans le gène ATRX étaient présentes chez la totalité des adolescents et jeunes adultes. Seulement 17 % des enfants de moins de 12 ans avait cette même mutation, et aucun des nouveau-nés testés ne l’avait.

Pour les chercheurs de cette étude préliminaire, cette découverte est un très bon début pour ouvrir la voie à de futures cibles thérapeutiques potentielles et vérifier si la mutation peut être associée à une meilleure survie.

Environ 90 % des neuroblastomes touchent les enfants de moins de 10 ans. Au moment du diagnostic, le taux de survie est évalué à 88 % pour les bébés de moins de 18 mois et à 10 % chez les adolescents et les jeunes adultes, selon l’information fournie dans l’étude.

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Nouveau traitement du cancer du cerveau

On peut lire dans le Journal of Nuclear Medicine que des enfants atteints d’un neuroblastome pourraient subir un traitement innovateur.

Ce type de tumeur extra-crânienne est la plus fréquente chez les jeunes enfants (60 %). Ce cancer attaque le système nerveux autonome sympathique.

En résumé, le traitement consiste en l’émission combinée de positons (antiparticules de l’électron) et de rayons X par tomodensitométrie. Il pourrait être employé sur des enfants qui ne répondent pas à une première méthode et à ceux qui vivent une récidive.

La réponse de cette radiothérapie moléculaire (la 177Lu-DOTATATE) a été encourageante. Aussi sera-t-elle certainement envisagée dans un avenir prochain pour soigner le cancer de ces enfants.

En ce moment, à long terme, le taux de survie à un neuroblastome demeure à 40 %. On diagnostique la maladie vers un an ou deux, en moyenne. Elle touche 1 enfant sur 100 000.

Les résultats détaillés de cette importante recherche sont parus sur SNM Newsroom.

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Les séquelles du cancer à long terme

Des chercheurs du Centre de recherche CHU Sainte-Justine de Montréal ont constaté que les survivants du neuroblastome conservaient d’importantes séquelles à long terme.

Le neuroblastome est un cancer qui atteint les jeunes enfants. Souvent, il en résulte une ablation d’une tumeur dans le cou, la poitrine, le bassin, l’abdomen ou la moelle épinière, accompagnée de traitements très agressifs de radiothérapie et de chimiothérapie.

Toutefois, les survivants ont huit fois plus de chance de développer des maladies chroniques à l’âge adulte. Ces problèmes de santé peuvent être des complications neurologiques endocriniennes, sensorielles ou musculo-squelettiques, par exemple.

De plus, sur les données étudiées de 954 survivants diagnostiqués entre 1970 et 1986, en plus des problèmes de santé, on a noté que ces personnes étaient moins susceptibles de se marier et avaient des revenus moins importants que leurs frères et sœurs.

On préconise donc une surveillance étroite et un suivi à vie pour réduire les impacts de ce combat contre le neuroblastome chez les survivants.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le Journal of the National Cancer Institute.

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Avancée dans le diagnostic du neuroblastome

À l’Institut Curie, l’équipe du docteur Olivier Delattre vient définir deux profils génétiques distincts qui permettront de prédire l’évolution tumorale du neuroblastome.

Le neuroblastome est le cancer le plus répandu chez les enfants qui, dans la moitié des cas, n’ont pas deux ans. Ce cancer du système nerveux périphérique est très variable et évolutif. On peut voir une régression spontanée sans traitement ou, à l’opposé, une évolution si rapide qu’elle mène à la mort, malgré une chimiothérapie intensive.

Avec les nouvelles données génétiques, les médecins pourront effectuer leur diagnostic en pouvant mieux connaître l’évolution chez les patients. Ainsi, il pourra y avoir moins de chimiothérapie chez un patient qui a une tumeur contrôlable ou une augmentation des traitements dans les cas contraires.