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L’orgasme : un excellent moyen d’exercer le cerveau

Barry Komisaruk du Département de psychologie de l’Université Rutgers au New Jersey partage les résultats d’une étude récemment conduite sur les bénéfices de l’orgasme.

Pour arriver à ces conclusions, le professeur, qui a passé plus de 50 ans à étudier le plaisir sexuel féminin, a examiné l’activité cérébrale de femmes qui, confinées dans un scanneur en milieu médical, atteignaient l’orgasme.

Lorsqu’un sujet s’adonne à des exercices mentaux tels que des mots croisés ou des sudokus, quelques parties du cerveau seulement seraient activées. Or, l’orgasme à lui seul activerait absolument tout.

Se confiant à The Times, le chercheur de 72 ans dit : « Durant l’orgasme, c’est un incroyable flux sanguin qui se produit vers le cerveau. Je crois donc que ça ne peut être une mauvaise chose. Ça apporte tous les nutriments et l’oxygénation nécessaires ».

Il suggère également que ce type d’évènement pourrait bloquer la douleur et donc être utilisé notamment pour soulager celle de l’accouchement. Ou encore, il mentionne qu’en arrivant à exploiter le mécanisme de production du plaisir, on pourrait en faire bénéficier les gens atteints de dépression, d’anxiété et de toxicomanie.

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La santé du cerveau par le chocolat chaud

Une nouvelle étude de la Harvard Medical School de Boston semble démontrer que la consommation quotidienne de 2 tasses de chocolat chaud pourrait aider à prévenir les troubles de la mémoire.

Publiée dans le journal médical de l’American Academy of Neurology, la trouvaille a été faite en analysant l’effet de la boisson de cacao sur 60 personnes d’âge moyen de 73 ans.

Après 30 jours de consommation quotidienne de 2 tasses, les participants qui souffraient d’une mauvaise circulation sanguine vers le cerveau avaient bénéficié d’une amélioration de la circulation de 8,3 % ainsi que d’une hausse de leurs aptitudes liées à la mémoire.

Il a aussi été déterminé que le taux d’antioxydants et de flavonoïdes ne serait pas important sur les bienfaits. Qu’il soit haut ou bas, les bénéfices se sont montré les mêmes.

« Nous en apprenons plus sur le débit sanguin dans le cerveau et son effet sur la capacité de raisonnement », a déclaré Farzaneh A. Sorond, de la Harvard Medical School et membre de l’Académie américaine de neurologie.

« Comme les différentes zones du cerveau ont besoin de plus d’énergie pour accomplir leurs tâches, elles ont aussi besoin d’un grand flux sanguin. Le tout peut jouer un rôle important dans des maladies telles que l’Alzheimer. »

Pour sa part, Paul B. Rosenberg de la Johns Hopkins School of Medicine à Baltimore dit : « Plus de travail est nécessaire pour prouver un lien entre le cacao, les problèmes de circulation sanguine et le déclin cognitif. Mais il s’agit d’une importante première étape qui pourrait orienter les études futures. »

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Un implant cérébral contre les crises d’épilepsie

Voici la nouvelle thérapie proposée par la professeure Rebecca L. Williams-Krnesky et ses collègues du Legacy Research Institute à Portland, de l’Oregon Health and Sciences University et de l’Université Tufts de Boston.

L’épilepsie est une affection neurologique qui génère des crises variant selon le type d’épilepsie de la personne atteinte, les crises de convulsions étant les plus reconnues par la population générale.

Chez les personnes souffrant d’épilepsie, la survenue d’une crise est souvent due à un état de fatigue inhabituel, un manque de sommeil ou un état anxieux. Dans une minorité de cas, la lumière d’un stroboscope à elle seule peut déclencher une crise.

Tel qu’expliqué sur Santé Log, les résultats de leur recherche sur des animaux démontrent que l’implant de soie, libérant un neuromodulateur appelé adénosine, est capable de réduire considérablement les crises épileptiques.

Le niveau élevé de méthylation de l’ADN est lié à l’épilepsie. En libérant plus d’adénosine, la méthylation est diminuée, et donc, les crises aussi.

Les implants sont faits de soie biodégradable et se dissolvent en 10 jours. Pendant ce temps, ils libèreraient suffisamment d’adénosine pour couvrir 3 mois de traitement.

Les résultats ayant été concluants auprès d’animaux devraient mener à des essais cliniques sur l’humain sous peu afin, entre autres, de déterminer les dosages appropriés et la durée de libération.

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Sclérose en plaques : S’en protéger par l’éducation

Une récente étude italienne publiée dans la revue Restorative Neurology and Neuroscience nous fait part d’un intéressant facteur pouvant contribuer à la minimisation des déficits cognitifs chez les patients de sclérose en plaques (SEP).

Des tests cognitifs ont été effectués sur 50 patients atteints de SEP et un groupe de 157 personnes non atteintes. Les résultats ont clairement démontré que les individus souffrant de SEP ayant un niveau d’éducation supérieur semblaient « protégés » contre les troubles cognitifs associés à la maladie. Ceux ayant reçu une éducation limitée démontraient un score beaucoup moins élevé.

Importante constatation, la réussite professionnelle et la fatigue n’ont démontré aucun impact sur la sévérité des déficits.

Le rôle de la fatigue a en effet aussi été évalué, car il était suggéré qu’elle avait un effet négatif sur les performances cognitives, qui ont été évaluées grâce à l’échelle PASAT (Paced Auditory Serial Addition Test), utilisée afin de détecter les déficits des patients de SEP.

Le compte-rendu final de la recherche est cité comme suit : « Une éducation limitée est donc un facteur de risque de déficience cognitive chez les personnes atteintes de maladies neurologiques telles que la SEP, alors qu’un niveau d’éducation élevé peut tout à fait être considéré comme un facteur de protection contre les troubles cognitifs associés à la maladie ».

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Des cellules du cerveau humain utilisées pour rendre des souris plus intelligentes

Le lien entre la souris et l’homme n’est plus à faire, comme les chercheurs du monde entier l’ont depuis longtemps compris.

Il existe tant de parallèles entre le rongeur et l’humain que presque tous les tests et essais cliniques se font maintenant sur des souris. Cependant, rien ne nous préparait à cette nouvelle révélation, publiée dans le cadre d’une étude que rapporte The National Library of Medicine.

Selon des chercheurs en neurologie de l’Université South Florida à Tampa, une expérience concluante aurait permis de transplanter des cellules cérébrales humaines sur des souris, les rendant ainsi plus intelligentes!

« C’est excitant. Les cellules étaient encore fonctionnelles et agissaient comme sur les humains, et ont même amélioré certaines capacités d’apprentissages », déclare avec enthousiasme le Dr Steven Goldman de l’Université de Rochester.

Les conclusions de cette recherche inédite, publiée dans l’édition du 7 mars du journal Cell Stem Cell, tendent à démontrer que de nouvelles techniques similaires pourraient être envisagées comme traitement de certaines maladies dégénératives ou cérébrales, comme le Parkinson ou l’Alzheimer.

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Une percée médicale en matière de neurologie

Une équipe de scientifiques de l’Université de Calgary a mis au point une technique qui permet de régénérer les connexions entre des neurones endommagés. Grâce à une puce électronique fixée sur ces derniers et émettant une pulsion électrique, la connexion entre les cellules a pu être rétablie.

D’ici cinq à dix ans, cette percée médicale pourrait être utilisée pour les traitements contre la maladie d’Alzheimer ou chez les personnes ayant subi un traumatisme neurologique important, des blessures à la colonne vertébrale ou une amputation.

Les Instituts de recherche en santé du Canada ont financé cette recherche en y injectant 2,25 millions de dollars.