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Une découverte neurologique pour les cas d’épilespsie sévère

L’épilepsie est la maladie la plus fréquente relative au système nerveux central. Bien qu’il existe des traitements pour contrôler les crises, les formes plus graves, qui donnent lieu à des encéphalopathies épileptiques, ne peuvent pas toujours être traitées.

Certains patients, notamment des enfants, résistent aux divers traitements. Voilà pourquoi, selon les chercheurs, il est encore plus important de chercher activement les causes sous-jacentes reliées à la maladie.

Les scientifiques ont analysé les diverses mutations génétiques auprès de 356 personnes qui souffraient d’épilepsie sévère pendant l’enfance. Ils les ont comparés à la génétique de leurs parents.

Bien qu’il existe plusieurs mutations génétiques responsables de l’épilepsie, ils se sont penchés sur le DNM1 retrouvé chez 5 patients, informe Science World Report. Celui-ci était directement responsable de la neurotransmission entre le neurone et la synapse.

« Notre tâche consiste à trouver tout changement (mutation) qui peut causer la maladie », explique Ingo Helbig, coauteur de l’étude.

Helbig espère que ces nouvelles informations contribueront à développer des traitements plus efficaces.

La recherche se retrouve dans la revue American Journal of Human Genetics.

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Le cerveau des hommes modifié par le rôle maternel

Pour la femme, comme l’indique Science World Report, les étapes de la grossesse, de l’accouchement et de la lactation représentent à eux seuls les détonateurs relatifs à la protection pour la survie de leur enfant.

« Les pères ont les mêmes capacités, mais ils ont besoin d’apporter des soins quotidiens au bébé pour déclencher ce réseau maternel interne », explique Ruth Feldman, chercheuse principale d’une recherche sur le sujet à l’Université Gonda Brain Sciences Center à Bar-Ilan en Israël.

Feldman rapporte que le cerveau envoie des signaux neurologiques différents en réponse aux émotions selon le sexe. L’étude a été menée auprès de 89 parents d’un premier enfant.

Chez la femme, les signaux tendaient vers l’amygdale, alors que chez l’homme, ils se situaient au niveau du sillon temporaire supérieur, région du cerveau responsable des tâches logiques et des interactions sociales.

« Plus les pères participent activement aux soins de leur enfant, plus le réseau neurologique du père activera la partie maternelle de son cerveau. »

Les informations ont été publiées dans la revue PNAS.

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Une explication pour l’incompréhension de votre conjoint

On dit « Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus », mais peut-être que les subtilités du langage de l’un sont imperceptibles à l’autre, simplement en raison d’un problème neurologique.
 
Des scientifiques de l’institut Neuro de l’Université de McGill ont découvert que deux régions du cortex préfrontal jouaient un rôle essentiel dans la perception des émotions cachées dans les expressions humaines faciales.
 
Selon la revue Cerebral Cortex, des lésions dans ces zones pourraient altérer la capacité d’un individu à comprendre les subtilités des expressions faciales qui sont la base de la compréhension des signaux sociaux.
 
Des tests ont été effectués auprès de gens avec des lésions dans diverses zones cérébrales.
 
« Les patients ayant une atteinte au cortex préfrontal ventromédian avaient du mal à distinguer une expression faciale neutre d’expressions émotionnelles. Les patients ayant une atteinte au cortex préfrontal gauche pouvaient reconnaître la présence d’une émotion dans l’expression, sans pour autant arriver à démêler les différentes émotions », explique la Dre Lesley Fellows.
 
Cette découverte aidera à mieux comprendre les comportements sociaux après un traumatisme cérébral.