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L’obésité pourrait être évitée par la science

Il s’agit d’une première pour l’équipe de chercheurs de Sabrina Diano. Les neurones POMC, situés dans l’hypothalamus, sont régulés par le récepteur nucléaire PPARgamma.  En inhibant celui-ci chez des souris transgéniques, ils ont constaté que contrairement à leurs congénères, elles ne prenaient pas de poids.

Ces souris avec été modifiées génétiquement afin que le récepteur PPARgamma soit supprimé. Malgré le régime à teneur élevée en gras et en sucre, ces souris n’engraissaient pas.

Comme le rapporte Science World Report, l’augmentation de la formation de radicaux libres au niveau des neurones POMC serait à l’origine de ce contrôle, qui fait en sorte que l’individu se sent rapidement « à satiété ».

Cette découverte a de l’importance non seulement au niveau de l’obésité, mais aussi pour le traitement du diabète de type 2 à l’aide de médication comprenant du thiazolidinedione (TZD).  Celui-ci cible le récepteur PPARgamma et le garde actif, ce qui fait prendre du poids aux patients.

Ainsi, rapporte Diano, « on pourrait continuer à utiliser le TZD, mais sans l’effet secondaire de la prise de poids ».

Les recherches ont été publiées dans la revue Journal of Clinical Investigation.

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Un gène défectueux responsable d’une puberté retardée

Les chercheurs de l’Université Queen Mary, à Londres, ont découvert que la perturbation du développement des neurones GnRH était une cause de retard de la puberté.

En effet, si ces neurones sont sous-développés, ils inhibent les régulateurs hormonaux déclenchant le signal envoyé à l’organisme pour atteindre la maturité sexuelle.

Dr Sasha Howard et son équipe ont analysé les candidats de 7 familles qui présentaient de façon héréditaire des retards de puberté. En tout, 15 gènes pouvant être responsables de ce retard ont été identifiés.

L’étude a par la suite étendu l’échantillonnage auprès d’adolescents ayant une maturité sexuelle normale, puis a comparé ces résultats avec 288 nouveaux individus présentant un retard de puberté.

Dr Howard a commenté, à la suite des résultats : « Des études estiment que la majorité de la variation dans le temps de la puberté est déterminée génétiquement, mais c’est l’un des premiers gènes présentant un impact majeur ».

Selon l’étude, rapporte Medical Xpress, 4 % des adolescents connaissent un délai au niveau de la puberté.