Catégories
Uncategorized

Un examen de la vue intelligent pour détecter des maladies chez l’enfant

85 % de l’apprentissage des enfants se fait par la vision. Pourtant, aux États-Unis, 80 % des enfants n’ont jamais eu un examen de la vue avant la maternelle.

Trois chercheurs de l’Université du Tennessee Space Institute à Tullahoma ont inventé un système qui permet de faire passer des examens oculaires complets, simples, rapides et peu coûteux aux enfants.

Appelé le système oculaire dynamique d’évaluation (NE), le dispositif a été développé par Chen Lei Shi et Jim Lewis, qui espèrent que l’appareil sera un jour utilisé dans tous les bureaux de pédiatres.

Il faut environ une minute pour former une personne pour utiliser l’invention. Le test se fait durant que l’enfant regarde un dessin animé de trois minutes ou joue à un jeu vidéo.

La lumière infrarouge est utilisée pour analyser la condition binoculaire et la réponse des neurones. L’évaluation est enregistrée numériquement et est rapportée sur le site en une minute et peut être transférée, si nécessaire, à des spécialistes rapidement. Aucune dilatation des yeux ou réponse verbale n’est exigée.

Pour Chen, les yeux des bambins ne sont pas examinés adéquatement et les petits ne savent pas non plus ce qu’est avoir une bonne vue. Selon lui, il est primordial de faire un bon dépistage de la vue tôt, car plusieurs maladies pourraient être ainsi évitées ou traitées de façon précoce.

Il semblerait que jusqu’à l’âge de six ans, si un œil n’est pas aussi bon que l’autre, le cerveau va supprimer la communication avec cet œil et la vision avec ce dernier pourrait être définitivement perdue.

Catégories
Uncategorized

De l’espoir pour la sclérose latérale amyotrophique

Une équipe de chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique a établi un lien entre les prions et la sclérose latérale amyotrophique (SLA), aussi nommée la maladie de Lou Gehrig.
 
Cette maladie incurable, qui touche 3 000 Canadiens, est causée par une dégénérescence des neurones contrôlant l’activité musculaire. Cette pathologie devient mortelle lorsqu’elle atteint le système respiratoire. Habituellement, les personnes qui en souffrent ont une espérance de vie de 3 à 5 ans. Le seul traitement existant pour le moment leur donne trois mois supplémentaires.
 
Les chercheurs ont découvert que la protéine SOD1, qui est impliquée dans la maladie, a des propriétés associées aux prions qui forcent une protéine à changer de forme et à s’accumuler en grappes. Cette découverte explique donc la propagation progressive de la SLA dans le système nerveux.
 
Ceci pourrait donc ouvrir la voie à des traitements ciblés, d’autant plus que l’équipe de scientifiques a également identifié une molécule qui, une fois manipulée, freine la transformation de la SOD1.
 
Les premiers essais sur des souris semblent prometteurs. Les essais cliniques sur des humains pourraient débuter d’ici cinq ans.
 
Catégories
Uncategorized

Évaluer le Parkinson par une biopsie du côlon?

Une biopsie du côlon permettrait de diagnostiquer l’existence et la gravité de la maladie de Parkinson chez les personnes atteintes.
 
Les chercheurs ont identifié les mêmes anomalies dans les neurones des patients et les neurones du système digestif. La sévérité des lésions du tube digestif est liée à la gravité de la maladie.
 
Selon les résultats obtenus sur 39 patients, dont 29 avaient la maladie, les anomalies du système nerveux central sont réellement similaires à celles décelées dans le tube digestif, rapporte la revue PLoS One.
 
« L’avancement de la maladie pourrait ainsi être déterminé à partir de l’analyse de simples biopsies coliques effectuées à l’hôpital lors de coloscopies ou de rectosigmoidoscopies. Si nos résultats se confirment à grande échelle, il serait possible de faire un diagnostic de sévérité de la maladie de Parkinson du vivant du patient et d’ajuster le traitement et la prise en charge », affirme le chercheur principal de cette étude, Pascal Derkinderen.
Catégories
Uncategorized

Découverte en matière de maladie de Huntington

Une étude menée par le Dr Solomon Snyder, de l’Université Johns Hopkins aux États-Unis, a mené à la découverte du mécanisme derrière la dégénérescence du cortex chez les patients atteints de la maladie de Huntington.

Jusqu’ici, la communauté scientifique s’entendait pour une origine génétique de la maladie dégénérative, alors que le gène en cause crée une protéine qui s’attaque aux neurones, ce qui provoque des troubles de motricité.

Voilà que l’équipe du Dr Snyder a découvert une molécule appelée Rhes, située dans le striatum du cerveau, une zone souvent associée à la maladie de Parkinson. Lorsque la molécule se mélange à la protéine, une réaction chimique s’en suit et entraîne la destruction de certains neurones.

Catégories
Uncategorized

Percée médicale pour la maladie de Parkinson

Le Dr Marius Wernig de l’Institut de recherche biomédicale Whitehead et son équipe ont réussi à réduire les symptômes de cette maladie neurodégénérative chez des rats, grâce à des cellules souches de la peau qui ont été reprogrammées afin de remplacer les neurones endommagés par la maladie.

« C’est la première fois qu’il est démontré que des cellules reprogrammées peuvent être intégrées dans le système nerveux et avoir un effet positif sur la maladie de Parkinson », a noté le Dr Wernig.

Quelques semaines après la transplantation des cellules, les chercheurs ont noté une diminution considérable des symptômes de la maladie de Parkinson chez les rongeurs.

Pour plusieurs membres de la communauté scientifique, cette percée médicale est une voie à explorer pour traiter les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson. Le Parkinson touche environ 100 000 personnes au Canada.