Selon une étude australienne, les enfants qui ont eu une blessure modérée à sévère (traumatisme cérébral) avant l’âge de 3 ans avaient en moyenne un QI de 95 un peu plus de trois ans après l’accident, comparativement à un QI moyen de 101 parmi un groupe témoin.
Une seconde étude a permis de noter que les enfants dont les blessures sont survenues alors qu’ils avaient 4 ou 5 ans avaient un QI de 18 à 26 points de moins que le groupe témoin 10 ans plus tard.
Ces études permettent notamment de confirmer qu’en raison de leur plus grande capacité à la neuroplasticité, les jeunes enfants sont plus résistants aux effets des lésions cérébrales traumatiques sur leur développement intellectuel que les enfants plus âgés.
La fonction de la santé mentale de la famille et des parents a également été prise en considération dans cette étude.