La question à 1000 piasses, c’est sans (aucun) doute de savoir si Ilya Kovalchuk fera ses valises.
Il est toutefois intéressant de s’intéresser aux conséquences de voir le Russe rester à Montréal. Oui il sert de leader et oui il impressionne les jeunes, mais il faut aussi penser au temps de jeu que cela leur coupe.
Prenons un jeune comme Nick Suzuki. Excellent – non, exceptionnel dans les circonstances et selon les attentes – depuis le début de la saison, il n’a toutefois pas le temps de jeu qu’il pourrait/devrait avoir. Pourquoi? Parce que le temps de jeu des jeunes est coupé par Claude Julien, qui aime bien ses vétérans. Disons ça comme ça.
Aux yeux de JiC, il est clair que le temps de jeu accordé au Russe de 36 ans empiète sur le développement de la recrue de 20 ans.
On refuse de voir l’évidence. Si Nick Suzuki n’avait pas eu à souffrir de la propension de Claude Julien à tasser des jeunes dans un coin pour mieux leur apprendre à la dure les rigueurs de la Ligue nationale, il serait possiblement en tête de toutes les recrues.
Faites juste penser au nombre de matchs qu’on peut considérer perdus par Suzuki utilisé à l’aile plutôt qu’au centre. Tu fais là, Claude? – JiC
Il est clair qu’avec le retour des blessés, certains joueurs descendront dans la hiérarchie. Il faut simplement espérer que des vétérans improductifs ne couperont pas trop de temps de jeu au jeune homme dans ces conditions-là.
Je ne sais pas pourquoi je souhaite ça… les vétérans coupent déjà son temps de jeu de qualité, notamment avec un homme en plus. Pourquoi cela changerait-il avec plus de bons joueurs sur la glace?