Depuis le 10 décembre dernier, 24 heures par jour tous les jours, les moteurs des canons à neige vrombissent et emplissent l’écho du nid d’oiseau, nom affectueux donné au stade olympique de Chine à Beijing qui a tant fait parler de lui durant les Jeux de 2008.
Un peu laissé à lui-même depuis ce grandiose événement télédiffusé partout dans le monde, le stade a connu une deuxième carrière bien difficile, n’étant à peu près jamais occupé et ne recevant que les touristes curieux de voir l’immense amphithéâtre, un véritable bijou de conception architecturale.
Maintenant, avec un investissement de 7,3 millions de dollars, il reprend vie sous forme d’un immense parc d’hiver où sont à l’œuvre des ouvriers qui construisent un mini centre de ski intérieur. Ce dernier compte garder ses portes ouvertes tard le soir afin d’attirer une horde de gens venus à Beijing pour la saison des Fêtes.
Pour couvrir l’intérieur du stade et ses 50 000 mètres carrés, il faudra aux gens en place utiliser plus de 25 000 mètres cubes d’eau et ceux-ci tenteront de garder la neige le plus longtemps possible, alors que la température moyenne hivernale avoisine souvent le 0 sans rarement plonger sous cette barre.