Tout l’héritage culturel né de l’impact de la vie, de la musique et de la mort de Kurt Cobain, figure emblématique du mouvement grunge qui naquit et émergeât de Seattle au début des années 1990, se retrouve au coeur d’une exposition au Seattle Art Museum depuis hier (13 mai).
Quand Nirvana a lancé son album Nevermind en 1991, tout un pan musical de Seattle qui bouillonnait localement depuis quelques années a explosé hors de ses frontières pour conquérir littéralement plusieurs coins du monde. Cet essor de la formation de Kurt Cobain a servi de tremplin pour nombre de groupes qui cherchaient à se faire un chemin à travers la vague électro-pop qui occupait alors la scène musicale.
Survenu lorsqu’il était au sommet de la gloire en 1994, le suicide de Kurt Cobain a cristallisé à tout jamais son passage dans l’histoire du rock ‘n’ roll et lui a donné instantanément le statut de martyr de toute une génération qui s’était identifiée à lui.
À l’aide de morceaux fournis par différents artistes, l’exposition Kurt posera la question à savoir pourquoi et comment Kurt Cobain est devenu si important pour toute une génération, selon les dires du directeur du musée, Michael Darling.
Une série de photographies de Charles Peterson, un privilégié qui avait accès au monde privé de l’entourage de l’étiquette Sub Pop, qui avait alors mis sous contrat Nirvana, permettra également un regard intime sur l’artiste dans une série de clichés parfois inédits.
L’exposition se terminera le 6 septembre 2010.