Selon des chercheurs de l’Université McGill, de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill et du Centre d’innovation Génome Québec et Université McGill, les variations dans l’ADN au niveau du gène NLRP3 favoriseraient l’apparition de la maladie de Crohn.
L’auteure de cette étude, la Dre Alexandra-Chloé Villani, explique ses travaux : « Le gène NLRP3 de susceptibilité à la maladie de Crohn code pour une protéine, la cryopyrine, qui est en fait un capteur bactérien intracellulaire jouant un rôle clé dans le déclenchement de la réponse immunitaire. Les chercheurs pensent que la cryopyrine est probablement un capteur bactérien défectueux chez certains patients et qu’elle ne reconnaît pas les bactéries dangereuses. »
L’incapacité du système immunitaire à se défendre conduit alors à une invasion de bactéries dans la paroi intestinale, ce qui provoque une inflammation chronique de la paroi et augmente le risque de souffrir de la maladie de Crohn.