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La violence psychologique aussi nocive que la violence physique

C’est ce que croit l‘American Academy of Pediatrics selon un article publié dans la revuePediatrics du mois prochain.

La violence psychologique peut prendre plusieurs formes, comme la dépréciation de l’enfant, le dénigrement, la terrorisation, l’exploitation, l’indifférence émotionnelle ou encore la corruption de l’enfant au point de le mettre en danger, selon l’une des auteures de la recherche, Dr. Harriet MacMillan.

Selon elle, cette forme de violence ne doit pas être ignorée.

« Crier après un enfant chaque jour, lui donner le message qu’il est une personne terrible et que le parent regrette de l’avoir mis au monde est un exemple d’une interaction potentiellement très dommageable », explique-t-elle.

Les conséquences de ce type de violence peuvent se traduire par des problèmes du développement et de l’éducation ou encore un comportement dérangeant, entre autres.

De plus, le Dr. MacMillan signale que les effets de la violence psychologique durant les trois premières années de la vie peuvent être particulièrement profonds.

Rappelons toutefois que des interventions positives et un milieu de vie sain peuvent faire en sorte de transformer la vie d’un enfant qui a été négligé.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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La maternité est nocive pour la carrière scientifique des femmes

Selon une étude de l’Université de Cornell, publiée dans le journal American Scientist, les femmes qui détiennent un diplôme d’études supérieures dans des domaines scientifiques et mathématiques abandonnent des carrières de recherche principalement parce qu’elles désirent avoir des enfants, et non parce qu’elles ne réussissent pas ou sont lésées lors des entrevues d’embauche.

La maternité, et les politiques qui font en sorte qu’elle est incompatible avec une carrière de recherche à long terme, porte atteinte à la vie professionnelle des femmes scientifiques.

Juste le fait de prévoir avoir un bébé un jour a pour résultat que ces femmes abandonnent une carrière de recherche accélérée deux fois plus que les hommes.

« Il est temps pour les universités de cesser de croire que la sous-représentation des femmes dans les sciences est due à des préférences d’embauche et d’évaluation, et de commencer à se rendre compte que c’est le résultat de politiques désuètes créées à une époque où des hommes ayant une femme à la maison géraient l’académie », explique la professeure Wendy Williams, fondatrice du Cornell Institute for Women in Science.

Pour l’étude, les chercheurs ont analysé les données relatives aux carrières universitaires d’hommes et de femmes avec ou sans enfants. Ils ont découvert qu’avant de devenir mères, les femmes avaient une carrière égale ou supérieure à celle des hommes. Elles étaient payées et promues de la même façon que leurs collègues masculins, et étaient même plus susceptibles d’obtenir des entrevues et d’être retenues que les hommes.

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Les graisses saturées pas aussi nocives qu’on le croyait

Depuis des années, on conseille d’éviter les gras saturés, qui sont associés à un risque accru de maladies cardiovasculaires. Selon les nouvelles données publiées dans le journal Lipids, ce n’est pas aussi simple qu’on l’affirmait.
 
Le Dr Bruce German, de l’Université de la Californie, indique que déclarer que toute consommation de gras saturés est nocive est une affirmation trop simplifiée.
 
« La relation entre l’apport alimentaire de graisses et la santé est complexe. Il y a différents facteurs qui peuvent influencer la réponse du corps à l’apport de graisses, comme la génétique, le mode de vie ou l’âge », dit-il.
 
De plus, on a constaté que remplacer les graisses saturées par des gras polyinsaturés ne diminuait que légèrement les risques de maladies cardiovasculaires. Ainsi, la différence n’est pas assez significative pour dire que cela est préférable.
 
Selon les chercheurs, il est plutôt avantageux d’augmenter sa consommation de fruits de mer riches en acides gras oméga-3, de grains entiers, de fruits et légumes et de diminuer les gras trans et le sel dans les pâtisseries et la malbouffe.