Selon une étude du Guttmacher Institute et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le taux d’avortement a augmenté pour les femmes âgées de 15 à 44 ans entre 2003 et 2008, passant ainsi de 41,6 millions à 43,8 millions par année.
Au cours des 30 dernières années, 20 % des grossesses sur la planète se sont terminées par un avortement.
Selon les données de l’OMS, la plupart des avortements sécuritaires sont réalisés quotidiennement en Europe et en Amérique du Nord.
En Afrique, 97 % des avortements sont considérés non sécuritaires, tandis qu’en Asie, le continent est divisé en deux, alors que l’est se révèle être règlementaire dans sa manière de faire et que 65 % de l’Asie du Sud centrale exposeraient les femmes enceintes à un réel danger.
50 % des grossesses non désirées seraient dues à un manque de contraception dans certains pays ou à un oubli de la part d’autres femmes.
Selon les spécialistes, condamner l’avortement en le qualifiant de crime pour l’humain n’aide guère à la condition de la femme qui, par cause de jugement ou pour respecter la loi dans son pays, prend trop souvent des décisions dangereuses pour sa santé.