C’est ce que prétendent les chercheurs du Columbia Center for Children’s Environmental Health (CCCEH) à la Mailman School of Public Health et du Columbia University Medical Center.
L’étude remonte à l’an dernier (2011) et se base sur les résultats des données récoltées auprès de 224 mères ayant un enfant de 5 ou 6 ans. C’est à cet âge que la toux non virale est la plus présente.
Les pyréthrinoïdes sont les pesticides les plus couramment utilisés, tant par les professionnels que dans le milieu résidentiel. La recherche, menée par la Dre Rachel Miller et ses collègues, s’appuie sur une recherche plus avancée où ils évaluaient également l’exposition subséquente au cours de l’enfance.
Selon medicalnewstoday.com, la conclusion, publiée dans l’édition du 31 août du journal Environment International, indique que l’exposition au PBO durant l’enfance n’a pas de conséquence sur la toux non virale. Les données affichent réellement une relation de cause à effet en regard de l’exposition prénatale du système respiratoire.
Ainsi, la Dre Miller insiste sur le fait que cette découverte permet de constater que l’exposition prénatale au PBO « pourrait être un facteur important d’un problème de toux infantile très commun ».