Après la fin de District 31, Vincent-Guillaume Otis n’a pas l’intention de chômer. En fait, il s’est déjà remis au travail avec son rôle dans le film Norbourg. Le comédien s’est confié à Daniel Daignault dans le cadre d’une entrevue pour le 7 Jours.
Tout d’abord, Vincent-Guillaume Otis s’est confié sur Éric Asselin, son personnage dans le film Norbourg : « Vincent Lacroix avait déjà des problèmes, il était presque en faillite, il n’aurait jamais réussi. Éric Asselin est arrivé, il lui a évité l’enquête et lui a permis de placer son argent pour mal faire. Notre empathie va encore plus vers les victimes ».
« Mon gros projet cette année, c’est le théâtre, et j’y retourne en septembre »
« Vincent Lacroix, on le connaît physiquement, alors que ce n’est pas le cas pour Éric. Ça m’a donc donné une latitude intéressante pour créer ce personnage. Il n’avait pas de lunettes, mais j’ai décidé d’en porter pour que le personnage soit opaque. Néanmoins, le scénario et le personnage étaient tellement bien écrits par Simon Lavoie et bien dirigés par Maxime Giroux, que je ne voulais pas trop lui ressembler pour ne pas me perdre là-dedans. C’était mieux d’être accroché à ses motivations profondes, humaines et dramatiques. Ç’a aussi été intéressant de travailler sur les connaissances financières techniques. Plus je travaillais de façon froide et apprenais quel était son modus operandi, plus je m’éloignais du côté humain quand je le créais. Il s’en foutait, des victimes, et j’ai créé un personnage cérébral qui travaillait pour lui-même. Le contraire de ce que je suis », a-t-il ajouté.
Bien entendu, le comédien a aussi abordé la fin de la série District 31 avec le journaliste : « Mon personnage, je l’emporte avec moi. Je suis allé au bout de toutes les possibilités que Luc m’a offertes avec ce rôle. J’ai le sentiment du devoir accompli et il va me manquer parce que je suis habitué à le jouer. La routine très prenante, la régularité et la sécurité vont me manquer. Surtout, il y a cette famille que je quitte. J’ai fait 125 jours de tournage par an avec elle, des journées très intenses. J’ai eu la chance de tomber sur des humains merveilleux, tous plus extraordinaires les uns que les autres ».
Et finalement, celui qui a joué Patrick Bissonnette a parlé de ses plans de carrières futurs : « Je vais commencer à travailler sur un long métrage de Charles Grenier, un jeune réalisateur que j’ai rencontré lorsqu’il est venu travailler sur District. C’est un projet qui en est à ses tout débuts. Mon gros projet cette année, c’est le théâtre, et j’y retourne en septembre. C’est un retour aux sources nécessaire pour moi ».
« Il faut que je me repose. Ensuite, je vais retrouver ma gang et prendre un peu de temps pour redonner à ma blonde ce qu’elle a fait pour moi au cours des six dernières années. Elle a été extrêmement présente, elle a monté la garde pendant ce temps-là, et je sais que je ne pourrai jamais lui redonner ce qu’elle a fait. Si ça arrive, je vais le faire, mais je suis très reconnaissant. Il y a de beaux projets qui s’en viennent pour elle aussi, dont vous allez bientôt entendre parler », a-t-il ajouté.
Malgré la nostalgie de la fin de District 31, nous sommes très curieux et fébriles de voir ce que nous réserve Vincent-Guillaume Otis dans le futur.