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Découverte sur l’anticipation des nourrissons

Un article paru sur le site de MedicalXpress parle de cette habileté des bébés à reconnaître quand ils seront soulevés par leurs parents.

Il s’agit d’une surprise pour les chercheurs, alors que l’on ne croyait pas que le développement nécessaire se produisait en si bas âge.

Les recherches du professeur Vasu Reddy de l’Université de Portsmouth ont révélé que les bébés aussi jeunes que 2 mois savent déterminer quand ils seront pris. Ils s’ajustent donc en raidissant leur corps et en cessant de bouger afin de faciliter la tâche.

Le professeur Reddy explique : « Nous ne nous attendions pas à obtenir des résultats aussi clairs. À la suite de ceux-ci, nous nous permettons de croire que cette aptitude pourrait même être observée encore plus tôt, possiblement peu après la naissance ».

« Les nouvelles données suggèrent qu’il faudrait revoir notre façon d’évaluer le développement des jeunes enfants, car ils démontrent une capacité de compréhension des actions des autres envers eux bien avant ce que l’on croyait jusqu’à maintenant. »

Autre bonne nouvelle, il est suggéré que ces révélations pourraient aussi être utilisées à type d’indicateur hâtif pour déterminer des troubles du développement chez les nourrissons, incluant l’autisme.

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Partager son lit avec bébé, qui a raison?

Les recherches sont là pour faire des découvertes, pour mettre à nu des évidences. Cependant, le public n’obtient parfois qu’une partie des résultats et des critères d’analyse, selon Psychology Today.

De nos jours, il est rare que les futurs parents n’aient pas entendu dire, de leurs proches ou du médecin directement, que partager son lit avec le bébé est nuisible, voire potentiellement mortel. Mais qui nous a informés que ce contact rapproché constitue un besoin vital pour la santé physique et mentale du nourrisson? Personne.

Il semble cependant que nous soyons mal informés et que même au sein des chercheurs, cette pratique soit parmi les plus débattues et controversées. Donc, que bébé soit sans surveillance dans un lit, dans une chambre séparée, est plus sécuritaire que si on garde un œil dessus, dans notre propre lit. Vraiment? Alors pour quelle raison les haut-parleurs/moniteurs ont-ils été mis sur le marché?

En fait, nous craignons tous le syndrome de la mort subite du nourrisson. Pourtant, si l’on respecte quelques consignes simples, il n’y a pas plus de risque de partager son lit avec bébé que de le laisser dans un lit loin de nous.

Pour vous aider à comprendre, Sarah Ockwell-Smith, la professeure Wendy Middlemiss, Helen Stevens et la professeure Darcia Narvaez donnent un aperçu des éléments manquants dans les recherches spécialisées : consultez ici.

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Du temps libre pour bébé

Les nouvelles mères sentent souvent le besoin de devenir des super-mamans. En vérité, c’est non seulement irréalisable, ce n’est pas nécessaire.

Sur Awakeparent, on explique que les bébés, même les nouveau-nés, ont naturellement tout ce qu’il faut pour se divertir. Alors qu’il est néanmoins vital de tisser un lien solide avec notre bébé avec le toucher, le contact des yeux et la parole, c’est une bonne chose de lui laisser une certaine liberté afin de limiter sa durée de dépendance envers les adultes.

Un bébé laissé sur une couverture sur le plancher du salon ou dans son parc avec 1 ou 2 jouets est tout à fait heureux. Il n’a pas besoin de plus pour être occupé pendant un bon moment, parfois même des heures.

L’important est de s’assurer que la pièce est sécuritaire et de rester à une distance raisonnable qui vous permettra de l’entendre s’il semble nécessiter votre attention.

En répondant rapidement, il comprendra qu’il n’a pas besoin de vous voir pour savoir que vous êtes là. Vous pourrez donc profiter de ces moments pour vaquer à d’autres occupations comme la lessive, la lecture d’un livre ou un moment au téléphone.

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Comment un nouveau père peut-il développer un lien rapide avec bébé?

Durant toute la grossesse, c’est la femme qui a senti les changements dans son corps, c’est elle qui a porté l’enfant, qui a ressenti cette proximité, ce lien maternel particulier. Quant au père, le lien le plus étroit qu’il a pu créer, c’est parler au bedon et sentir ses coups de pieds.

La meilleure façon, donc, pour que le père se sente immédiatement lié à l’enfant dès la naissance, c’est d’être aussi présent que la mère. D’autre part, plus il s’occupe du bébé, plus maman peut se reposer… et plus il gagne des « points bonis ».

Les 3 éléments sur lesquels se concentrer, selon Parenthood, sont : changer des couches, donner le biberon (si maman ne donne pas le sein) et apprendre à bien emmailloter son enfant. Ce sont là des tâches qui rebutent souvent un nouveau père, mais il s’agit d’une occasion en or pour prendre contact avec son nourrisson, lui parler, le faire rire, le découvrir.

Après la couche, prenez le temps de l’emmailloter (demandez conseil à maman). Dans les premières semaines, il faut que ce soit un cocon bien serré, puisque l’enfant doit se sentir en sécurité et demeurer au chaud. Avec le temps, vous pourrez lui laisser plus de liberté de mouvement.

Sachez, messieurs, que plus vous vous rapprochez de votre enfant, plus vous faites de même avec votre conjointe. Toutes ces petites attentions feront en sorte que chacun sera plus patient et détendu.

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Pleurs excessifs causés par la digestion chez le nourrisson

Pourtant, il est important que le parent tente de rester calme et, surtout, qu’il ne culpabilise pas. Selon Psycho Enfants, 10 à 45 % des nourrissons passent par les douleurs intenses associées aux coliques.

Bien que les sources et raisons soient diverses, les coliques peuvent souvent être traitées. Il suffit d’en parler à votre médecin.

Par contre, l’apport du parent est essentiel. Votre bébé aura besoin du réconfort de vos bras. N’hésitez pas à le masser, le bercer, lui frotter le ventre pour l’aider à se libérer des crampes.

Les causes – Les coliques digestives ou crampes abdominales qui causent des rots et des gaz, l’inflammation de l’œsophage, qui résulte en régurgitations fréquentes, et la constipation, créée par l’air avalé quand l’enfant tète trop rapidement. Il y a aussi des causes allergiques ou d’intolérance au lactose ou aux protéines de lait de vache.

Les solutions – Les coliques disparaissent habituellement entre le 3e et 4e mois. La constipation peut être réglée par un biberon coudé qui diminue l’air qui peut se glisser entre les succions, et les intolérances demandent le remplacement du lait, puis la réinsertion de ce dernier éventuellement.

Évidemment, les pleurs répétés, excessifs et interminables ont un impact psychologique parfois important chez les parents. N’hésitez donc pas à confier votre bébé à une personne de confiance, le temps de prendre l’air.

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Un nourrisson infecté par le VIH en rémission

Il s’agit d’une première mondiale. Des scientifiques annoncent qu’un bébé infecté du VIH serait guéri.

Ces révélations ont été faites lors de la Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections (CROI), le 3 mars dernier, à Atlanta. Selon les chercheurs, il s’agit d’une preuve solide selon laquelle les nouvelles façons de faire en matière de traitement du VIH fonctionnent.

On parle ici notamment du traitement rétroviral, qui semble efficace lorsqu’appliqué sur un nouveau-né, quelques moments à peine suivant sa venue au monde.

Le nourrisson qui fait l’objet de cette première a été traité dans les 30 premières heures suivant sa naissance, et les médecins ont pu observer une décroissance de la terrible maladie. À un point tel qu’à un certain moment, ils ont pu conclure à une rémission.

Les chercheurs, des universités du Mississippi et du Massachusetts, croient que bien qu’il s’agisse d’une grande nouvelle, plusieurs étapes restent à franchir avant de pouvoir parler d’une révolution complète dans le domaine.

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Comment reconnaître les différents pleurs de bébé

Comme le mentionne plurielles.fr, inutile d’énerver votre nourrisson en faisant le tour des besoins « possibles » lorsqu’il se met à pleurer. Procédez par élimination et restez calme.

La faim : Les pleurs les plus faciles à identifier. Ils débutent par des pleurs réguliers, puis s’accentuent rapidement, jusqu’à devenir, disons-le, insupportables si la faim n’est pas immédiatement calmée. Ces pleurs cessent dès qu’ils sont comblés par le lait.

La douleur : Principalement causés par les coliques, les pleurs se manifesteront au rythme des douleurs intestinales. Il n’y a pas de solution miracle, mais en le prenant dans nos bras et en frottant son ventre, ou encore en repliant ses jambes sur son abdomen, on peut soulager bébé temporairement.

Inconfort : La température ambiante — trop froide ou trop chaude — incommode rapidement le nourrisson. Prenez l’habitude de vérifier s’il n’est pas en sueur, ou au contraire, si ses mains et ses pieds sont gelés. Par la suite, vérifiez sa couche. Les pleurs d’inconfort dénotent généralement plus d’agacement et ressemblent à une plainte plutôt qu’à des pleurs francs et intenses.

La fatigue ou le réconfort : Ces deux éléments vont parfois de pair. Il arrive que votre bébé s’ennuie de votre contact. C’est d’autant plus présent chez lui lorsqu’il est fatigué. Ses pleurs seront alors moins énergiques et plus sporadiques. Parfois, juste frotter son dos ou sa tête alors qu’il est dans son berceau lui apportera suffisamment de réconfort. D’autre part, vous reconnaîtrez éventuellement des signes tels que le frottement des yeux, puis une tendance à refuser systématiquement tout ce qui fonctionne habituellement. C’est alors l’heure du dodo.

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Emmailloter bébé, une pratique controversée qui reprend sa place

En France, selon plurielles.fr, on se demande s’il s’agit de régression ou de retour à la normalité. En fait, tant les mères que les praticiens se sont longuement questionnés sur les dangers associés à cette technique pour emmitoufler bébé dans une couverture.

Alors qu’on attribuait cette pratique au retard du développement musculaire de l’enfant ainsi qu’à des problèmes de hanche, « l’abolition » de l’emmaillotement, qui date de 1970, reprend en popularité.

La raison étant bien simple, l’enfant se sent mieux ainsi confiné. Il dort mieux, se sent moins angoissé, et il paraîtrait que l’emmaillotement fait des miracles pour les bébés aux prises avec des coliques régulières.

Il faut tout de même être prudent. Même si les boutiques ont déjà eu vent de cette recrudescence, il n’est pas nécessaire de se procurer les couvertures dessinées pour faciliter l’enroulement de votre poupon.

N’importe quelle couverture fait l’affaire, mais assurez-vous qu’elle ne soit pas trop chaude ni trop épaisse.

Évitez également de prolonger inutilement cette façon de faire au-delà de 3 mois, et laissez votre tout-petit bouger un peu plus lorsqu’il fait trop chaud ou lorsqu’il fait de la fièvre.

L’objectif, c’est que votre enfant se sente aussi en sécurité que dans le ventre de maman.

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Un nouveau programme médical fait chuter la mortalité infantile

Le programme a été instauré par l’American Academy of Pediatrics (AAP) et s’intitule Helping Babies Breathe (HBB) ou « aider les nouveau-nés à respirer ». Les résultats de ce programme, selon deux recherches, sont très concluants.

Pendant les soixante premières secondes après la naissance, les intervenants mettent l’accent sur la respiration spontanée de l’enfant, en appliquant des mesures d’urgence lorsque celle-ci n’intervient pas immédiatement.

On nettoie rapidement les voies respiratoires par succion, puis on procède à une stimulation cutanée en asséchant l’enfant, notamment pour le réchauffer. On procède également à une respiration assistée à l’aide d’un sac et d’un masque.

Selon medpagetoday, dans un groupe d’hôpitaux de l’Inde, dirigé par le Dr Shivaprasad Goudar du Collège médical à Belgaum, le taux de mortalité infantile a baissé de 3 à 2,3 % en 2010.

Quant aux hôpitaux participants en Tanzanie, le programme a permis une baisse spectaculaire de 47 % des décès néonataux dans les 24 premières heures de vie du nourrisson.

Le programme, selon les chercheurs, n’est ni plus ni moins qu’une mesure de réanimation simple, mais très efficace. La prochaine étape, selon les responsables de l’étude, c’est que « le travail se fasse ». Tous les intervenants en santé doivent connaître la méthode, ce qui est encore loin d’être la réalité.

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Les suppléments alimentaires pour contrer la malnutrition infantile

Des chercheurs européens, en collaboration avec Action Against Hunger – France (ACF – France), ont étudié l’impact des suppléments alimentaires auprès d’enfants à risque de malnutrition. L’objectif était de pallier ce risque par l’apport énergétique nécessaire, à l’aide de la prise quotidienne de produits prêts à l’usage.

Malheureusement, les résultats n’ont pas été concluants, du moins quant au gain de poids de ces enfants âgés de 6 mois. Medicalnewstoday.com rapporte que cette étude visait la confirmation de l’utilité de cette forme d’apport nutritionnel à l’échelle mondiale, dans les cas d’urgence et dans les pays défavorisés.

En revanche, les résultats ont démontré qu’à la suite de la prise de suppléments alimentaires, les enfants participant présentaient une plus forte croissance et un taux d’hémoglobine plus élevé que ceux n’ayant pas reçu ces nutriments additionnels. En plus, la diarrhée et la fièvre étaient moins présentes chez ces nourrissons.

En ce moment, c’est la façon dont procèdent les organisations d’aide internationale lorsqu’elles doivent venir en aide à la population. Elles distribuent de la nourriture, bien sûr, mais dans le cas des nourrissons, les produits préparés à haute teneur nutritionnelle sont souvent utilisés.

Lieven Huybregts, de l’Université Ghent en Belgique, est le principal auteur de cette étude. « À la lumière de ces résultats, nous devrions investiguer plus en profondeur, selon d’autres contextes spécifiques, pour prévenir le risque de malnutrition infantile. »