David Phillips, un sociologue de l’Université de la Californie à San Diego, a dirigé une étude dont les résultats pourraient être inquiétants.
On peut donc lire dans Addiction que les poupons courent 33 % plus de risques de succomber au syndrome de la mort subite le jour du Nouvel An.
Le facteur principal en cause serait l’alcool. En effet, la quantité d’alcool consommée la veille par les personnes responsables de l’enfant semble être la cause première de l’augmentation de ces décès.
La consommation d’alcool augmentant fortement durant ces jours de l’année, les nouvelles mamans suivent et en boivent plus elles aussi. Or, on apprend que les bébés dont la mère consomme de l’alcool ont deux fois plus de risques de mourir dudit syndrome.
Toutefois, monsieur Phillips souligne qu’il s’agit jusqu’ici d’une corrélation. Il n’est pas absolument certain que l’alcool soit responsable.
Son étude a porté sur l’analyse de 129 090 cas de syndrome de la mort subite du nourrisson survenus de 1973 à 2006.
Mentionnons finalement que ce syndrome a incroyablement diminué depuis 1994, lorsque l’on a commencé à parler des bienfaits du dodo sur le dos, de la naissance à 1 an.