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Prévenir les effets du manque d’oxygène

Une étude parue dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology donnera beaucoup d’espoir quant aux bébés qui souffrent d’un manque d’oxygène à la naissance.

Précisément, le taux sanguin élevé d’une protéine (la protéine acide fibrillaire gliale) dans les cellules du système nerveux central pourrait aider les médecins à reconnaître si un nouveau-né souffre de lésions cérébrales dues à un manque d’oxygène.

Mentionnons que les cellules du système nerveux central ici ciblées sont celles qui sont essentielles à la structure cérébrale. La mesure de la protéine en question pourrait soutenir un traitement de refroidissement corporel visant à prévenir les dommages permanents au cerveau.

Durant 1 an, on a suivi 23 bébés nés entre la 36e et la 41e semaine de grossesse qui avaient reçu un diagnostic de manque d’oxygène au cerveau. Ces poupons ont été comparés à d’autres qui étaient nés à la même étape de la grossesse, mais qui n’avaient pas subi de lésion cérébrale.

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Bébé a l’odorat fin

On apprend dans New Scientist que les bébés ont un bon odorat, et ce, dès leur naissance. De fines glandes mammaires produisent un fluide dont l’odeur est reconnue par un poupon affamé.

Un bébé sera ainsi guidé vers sa nourriture grâce à son odorat. L’odeur dégagée par les glandes dont il est question ici leur est irrésistible.

Il semble, de plus, qu’un nouveau-né prendra du poids plus rapidement si sa mère présente un grand nombre de ces glandes. On savait déjà que le fluide dégagé servait à lubrifier la peau; on comprend maintenant qu’il a d’autres fonctions.

D’autre part, les femmes qui ont plus de neuf de ces glandes commenceraient à produire du lait maternel plus tôt que celles qui en possèdent moins. Cela a particulièrement été remarqué chez les mères qui ont un enfant pour la première fois; leur bébé buvait d’ailleurs plus souvent.

L’odeur spéciale ferait par ailleurs en sorte qu’un nouveau-né d’à peine trois jours serait poussé à boire plus de lait maternel.

Cette découverte pourrait aider à améliorer l’alimentation des bébés prématurés. L’odeur particulière les aiderait à mieux apprendre à boire durant l’allaitement. On avait déjà démontré que les poupons préféraient boire à un sein non lavé plutôt qu’un ayant été nettoyé du précieux fluide.

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L’inquiétude des parents n’influence pas les soins

Une récente étude de l’University of Michigan contredit une croyance longtemps partagée par les médecins et les différentes instances de la santé. C’est que l’on croyait qu’après avoir reçu des résultats positifs, puis négatifs quant à une maladie chez leur nouveau-né, les parents en venaient à vivre une angoisse problématique.

On pensait que ces mêmes parents tendaient à demeurer inquiets quant à la santé de leur enfant jusqu’au point où ils le croient toujours très vulnérable aux maladies durant sa croissance. L’effet direct de cette angoisse est le recours incessant et exagéré aux services médicaux.

Les chercheurs ont pourtant remarqué que ce n’est pas le cas pour les parents ayant vécu cette situation. Ils se sont basés sur des données concernant près de 50 000 enfants pour en arriver à ce constat.

En effet, il s’est avéré que les enfants qui avaient reçu à leur naissance des résultats positifs, puis négatifs (au nombre de 818) n’étaient pas allés plus souvent chez le médecin que les autres.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dernièrement dans Pediatrics.

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Aider la respiration des nourrissons

En comparaison à ce qui se pratique en ce moment, une gestion modérée des fluides soulagerait efficacement les symptômes de la tachypnée néonatale. Elle serait sécuritaire chez les poupons sévèrement atteints.

Rappelons que la tachypnée se décrit par une respiration rapide. Chez le nouveau-né, elle est liée à un dégagement inadéquat du liquide pulmonaire fœtal à la suite de l’accouchement. Ses traitements peuvent consister en différents soutiens respiratoires, comme l’oxygène.

Des chercheurs ont donc voulu vérifier si la diminution du liquide durant les premiers jours de vie pouvait améliorer ce problème respiratoire chez le bébé allaité. Après avoir suivi 64 bébés, ils n’ont remarqué aucune différence notable.

Ainsi, selon leurs conclusions parues dernièrement dans le Journal of Pediatrics, la restriction du fluide n’est pas liée à des incidents malheureux, ni à la déshydratation.

Cette nouvelle stratégie pourrait avoir des impacts quant à la gestion clinique et financière du traitement des nouveau-nés atteints d’une tachypnée néonatale sévère.

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Découverte sur l’hydrocéphalie

On peut lire dans Science Translational Medicine les résultats de recherche du Scripps Research Institute quant à une cause majeure de l’hydrocéphalie congénitale.

Rappelons qu’il s’agit de l’un des plus fréquents désordres neurologiques chez le bébé prématuré et le nouveau-né. Un enfant hydrocéphale présente un volume de sa boîte crânienne supérieur à la normale en raison d’une quantité excessive du liquide céphalo-rachidien. Ce problème congénital s’accompagne d’un développement intellectuel sous la normale.

Cet état pourrait donc être entraîné par des taux anormaux d’acide lysophosphatidique, ou LPA, un lipide biologiquement actif présent dans le sang. Pouvant entrer dans la zone cérébrale en fortes quantités lors d’hémorragies, le LPA cause alors des dommages importants au cerveau en développement.

Mieux comprendre l’hydrocéphalie congénitale pourrait mener à des traitements et des méthodes de prévention.

Dans le cadre de la présente étude, il a été démontré que le LPA et le sang étaient régis par le même récepteur. Le retrait génétique de ce récepteur, voire un traitement préventif qui viendrait à le bloquer, pourrait réduire de façon importante la prévalence de l’hydrocéphalie.

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Découverte sur le reflux gastro-oesophagien

Le reflux gastro-oesophagien touche de nombreux poupons et peut engendrer des maladies chroniques comme la dysphagie. Il est toutefois difficile de reconnaître s’il s’agit de la maladie ou d’indices d’une digestion normale chez le nouveau-né.

Or, pour la première fois, une équipe de chercheurs a pu définir le phénomène du reflux et ses symptômes en fonction de ce qui est refoulé, et comment cela se produit. Menée par le Nationwide Children’s Hospital, ses résultats sont parus sur le site de l’établissement.
 
Une première importante est que la modification des taux d’acidité de l’estomac ne peut pas suffire à soulager les symptômes chez le bébé que l’on suppose atteint de la maladie du reflux gastro-oesophagien.
 
Sinon, on retient que le traitement de ce reflux basé sur les symptômes demeure controversé, car cesdits symptômes sont parfois présents même en l’absence de reflux. Cette étude aide finalement à caractériser les constituants de cette maladie.
 
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L’allaitement est-il assez encouragé?

On croirait que l’on soutient beaucoup les femmes dans leur allaitement maternel. Pourtant, il semble que l’on n’encouragerait pas tant les jeunes mères à choisir l’allaitement ni de continuer à allaiter durant les mois suivants leur accouchement.

C’est du moins ce que l’on remarque clairement aux États-Unis, selon un rapport fourni par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC). En ce moment, seulement un peu plus de la moitié (60 %) des Américaines préconisent cette forme d’alimentation pour leur nouveau-né.
 
Sur ce nombre, une femme sur cinq poursuivra l’allaitement de son enfant jusqu’à l’âge de six mois. On accorde ce tort aux hôpitaux, dont une minorité (4 %) partage des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et de l’UNICEF sur cette pratique.
 
On estime de plus que cette trop faible popularité de l’allaitement engendrerait des coûts de 2,2 milliards de dollars à nos voisins du sud chaque année. La raison en est que les enfants qui ne sont pas allaités sont plus enclins à développer des infections et à devenir obèses.
 
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Déceler les malformations cardiaques congénitales

Les méthodes actuelles de détection d’une malformation cardiaque à la naissance comportent d’importantes lacunes.

Il semble en effet que les ultrasons et l’examen physique de routine ne suffisent pas à déceler toutes les malformations, et plusieurs bébés sortent de l’hôpital sans avoir reçu un diagnostic.
 
Or, on apprend dans The Lancet qu’une toute nouvelle technique changerait la vie de bien des enfants. Non invasif, un test d’analyse du taux d’oxygène dans le sang serait très efficace auprès du nouveau-né.
 
Un plus grand nombre de cas de malformation cardiaque congénitale pourrait être décelé, et des soins adaptés pourraient être apportés au bon moment, ce qui éviterait de nombreux décès en bas âge.
 
Des essais ont été faits auprès de 20 000 bébés au sein de 6 hôpitaux différents de 2008 à 2009. Les nouveaux nés passaient cette oxiométrie, puis ils étaient suivis jusqu’à leurs 12 mois.
 
On a constaté une amélioration incroyable de 92 % dans la détection d’une malformation. L’oxiométrie permet de déceler 75 % des cas critiques et 49 % des malformations cardiaques congénitales.
 
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Soulager les petits poumons

Des chercheurs de la Georgia Health Sciences University s’emploient à abaisser la pression exercée sur les poumons des bébés qui naissent avec une malformation cardiaque.

C’est qu’en naissant avec ce problème de santé, un nouveau-né verra aussi ses poumons être en danger, car ledit problème cardiaque peut faire augmenter leur volume sanguin jusqu’à trois fois.

Ils mettent donc au point un système de recyclage naturel qui fait en sorte que les vaisseaux sanguins se trouvent libérés d’une telle surcharge. Cette situation peut alors être maintenue jusqu’à ce que le problème cardiaque soit résolu.

En fait, comme lu sur Medical News Today, un médicament, le PPAR, peut libérer les petits poumons fragilisés. Ce médicament est déjà employé chez les adultes lors de lésions pulmonaires ou pour abaisser les taux de lipides et de glycémie dans les cas de diabète.

Les bébés atteints d’une malformation cardiaque sont exposés à la fatalité d’une maladie pulmonaire, même si les soins médicaux ont énormément progressé au cours des dernières années. Le but des chercheurs est donc d’aider à protéger ces enfants.

À l’heure actuelle, environ 1 % des nouveau-nés sont atteints d’une malformation cardiaque. La moitié de ces derniers doivent subir une chirurgie.

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Tirer son lait à la main

Selon l’avis d’experts, comme nous l’apprenons dans Archives of Disease in Childhood, il faudrait employer une méthode naturelle plutôt qu’un tire-lait durant les premiers jours après l’accouchement.

Ainsi, il serait préférable de faire une pression avec la main plutôt que d’employer le tire-lait classique, en particulier pour un nouveau-né qui présente un réflexe de succion plus faible.

De plus, d’une méthode à l’autre, aucune différence n’existerait quant à la quantité de lait tiré, au degré de douleur ou à la confiance en l’allaitement de la maman.

Ce sont là les conclusions de chercheurs ayant suivi 68 mères et leur bébé. Les enfants avaient des difficultés à boire et demeuraient sans réflexe de succion ou en présentait un faible durant les 12 à 36 premières heures après la naissance.

Par la suite, un suivi a été fait sur l’allaitement lorsque les bébés ont eu une semaine, un mois, puis deux mois.

Après 2 mois, le taux d’allaitement était plus élevé chez les mamans qui avaient pressé leur lait à la main (97 %) que chez celles qui avaient utilisé un tire-lait (73 %).