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Antidépresseurs et risques encourus pour le bébé

Les femmes enceintes devraient redoubler de prudence si elles prennent du Prozac ou un médicament similaire.

Des chercheurs marseillais viennent en effet de reconnaître certains effets sur le nouveau-né. Pour ce faire, ils ont mené des recherches sur des souris.

En observant les souriceaux nés après qu’on ait administré du Prozac à la mère, ils ont remarqué que l’un de ses composants influait sur certains des réflexes des petits.

Il semble que la fluoxétine, une substance présente dans ce médicament et aussi dans d’autres types d’antidépresseurs, empêche le nouveau-né de réguler comme il se doit sa respiration.

Plus précisément, elle empêcherait l’adaptation du système nerveux du bébé lorsque celui-ci doit augmenter sa fréquence respiratoire. Les cas cités demandant cette augmentation sont les coliques, la tétée et les pleurs. Le nourrisson doit aussi augmenter cette fréquence quand il se trouve dans une pièce enfumée.

Il semble donc que cette molécule se transmette de la mère à l’enfant par le sang ou par le biais de l’allaitement.

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Un vaccin contre la méningite du nouveau-né

De nouveaux espoirs pour les nouveau-nés atteints de la méningite bactérienne viennent d’être annoncés. Comme nous pouvons l’apprendre sur TopSanté, des chercheurs français ont identifié une protéine menant le streptocoque B à causer certaines méningites.

Cette protéine fait en sorte que le streptocoque B peut franchir la barrière de l’intestin ainsi que celle entre le sang et le cerveau. Se trouvant à la surface du streptocoque B, la protéine permet à cette bactérie de dégénérer en une pathologie telle que la méningite bactérienne.

Cette infection très grave comporte plusieurs dangers pour le bébé. La recherche donne finalement la première explication moléculaire quant aux capacités du streptocoque B de causer la méningite.

La protéine identifiée pourrait donc faire l’objet d’un vaccin ainsi que permettre la création de nouveaux outils de diagnostics.

Ces résultats proviennent de recherches conjointes entre l’Institut Cochin, l’Institut Pasteur, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, de l’AP-HP et de l’Université Paris Descartes.

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Lien entre l’autisme et la jaunisse

La probabilité d’autisme est beaucoup plus forte chez les nouveau-nés qui ont été atteints de la jaunisse, nous apprend Pediatrics.

En effet, une étude présentée dans le périodique démontre ce lien après que des enfants du Danemark, issus de différents échantillons de population, aient été observés sur une période de 10 ans.

Ceux-ci, nés entre 1994 et 2004, avaient 67 % plus de risques de développer ce trouble lorsqu’ils avaient eu la jaunisse.

À la naissance, 60 % des poupons en sont atteints. Ce phénomène se résorbe habituellement en quelques semaines. Il est dû à la production excessive de bilirubine.

Cette substance est produite au moment où l’organisme détruit des globules rouges. Il semble qu’une exposition prolongée à la bilirubine soit neurotoxique.

Donc, selon cette étude, cela pourrait engendrer des problèmes de développement plus tard pour les nouveau-nés qui ne se remettent pas rapidement de leur jaunisse.

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Les phtalates et le poids des nouveau-nés

Une étude, qui sera bientôt publiée dans The Journal of Pediatrics, s’est penchée sur l’exposition aux phtalates, une gamme de produits chimiques que l’on retrouve dans les plastiques, sur les nouveau-nés.

Selon l’auteur principal de cette recherche, le Dr Renshan Ge, on a trouvé la présence de phtalates dans le cordon ombilical chez 70 % des poupons participants à ces travaux, particulièrement chez ceux dont le poids à la naissance était inférieur à la moyenne.

« Les résultats démontrent qu’une exposition aux phtalates est omniprésente chez les bébés et ce phénomène peut maintenant être considéré comme un facteur de risque environnemental pour la naissance de bébés de petits poids », a souligné l’auteur.

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Carence de vitamine D chez les futures mères

Le tiers des femmes et plus de la moitié de leur nouveau-né souffrent d’une carence de vitamine D au moment de la naissance, selon la Dre Anne Merewood et son équipe du Centre d’allaitement du Boston Medical Center.

La chercheuse a évalué le taux de la vitamine-soleil chez 433 femmes ayant donné naissance, en le comparant à celui obtenu par le cordon ombilical de 376 bébés, dans les 72 heures suivant l’accouchement.

Ils ont découvert qu’il y avait carence de vitamine D chez 36 % des femmes et 58 % des nouveau-nés.

Il semble que ce phénomène soit même observé chez les participantes ayant consommé des suppléments vitaminiques avant leur grossesse.

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Trop de vitamine E nuit au foetus

Une étude, menée auprès de 276 poupons nés avec une malformation cardiaque et 324 bébés en bonne santé, a démontré qu’une surconsommation de vitamine E par la femme enceinte pourrait expliquer la cardiopathie congénitale.

L’auteur de cette recherche, le Dr R. P. M. Steegers-Theunissen de l’Université de Rotterdam, a évalué que les femmes qui prenaient beaucoup de vitamine E lors de la gestation avaient 70 % plus de chance de donner naissance à un enfant avec une malformation cardiaque.

Selon le chercheur, cette vitamine déséquilibrerait les tissus embryonnaires, en modifiant le développement du cœur.

Tous les détails se retrouvent dans la revue scientifique Journal of Obstetrics and Gynecology.

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Le commissaire à la santé et au bien-être du Québec tranche

Un article publié dans le quotidien La Presse nous apprend que M. Robert Salois, commissaire à la santé et au bien-être du Québec, recommande le test de dépistage gratuit du syndrome de Down chez toutes les Québécoises enceintes.

En ce moment, il faut débourser pour subir une échographie de clarté nucale combinée à une prise de sang. L’amniocentèse est offerte gratuitement pour les femmes enceintes considérées à risque.

La décision de M. Salois est toutefois nuancée alors qu’il souhaite que les médecins aient le consentement « libre et éclairé » des parents avant que le test soit effectué. « On devra parler des risques, mais aussi de comment vivre avec un enfant trisomique et aussi parler de ce que les personnes trisomiques peuvent apporter à la société », a mentionné la commissaire adjointe à l’éthique, Guylaine de Langavant.

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Les bébés garçons, plus fragiles que les filles

Le quotidien La Presse nous apprend que les poupons de sexe féminin ont un taux de survie plus élevé que celui des bébés mâles.

En effet, les garçons ont 60 % plus de chances de naître prématurément que les filles et de souffrir du syndrome de détresse respiratoire du nouveau-né.

Les chercheurs expliquent ce phénomène par le poids plus élevé des poupons de sexe masculin et à la dimension de leur tête qui est plus grande, ce qui risque de compliquer davantage l’accouchement. D’ailleurs, le taux de naissance par césarienne est plus élevé de 20 % lorsque le bébé est un garçon.

Cet écart entre les sexes a atteint son apogée dans les années 1970 pour ensuite diminuer progressivement grâce aux progrès de la néonatalogie et des soins médicaux prodigués aux enfants.