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Coliques chez le nourrisson reliées aux migraines chez l’enfant

C’est le coauteur de la recherche, le docteur Luigi Titomanlio, qui s’est exprimé à cet effet. Les trois quarts des enfants migraineux avaient souffert de coliques lorsqu’ils étaient bébés. Chez ceux dits non migraineux, seuls 26 % avaient connu les coliques.

« Nous nous attendions à établir une corrélation, mais jamais aussi forte », peut-on lire dans le Journal of American Medical Association (JAMA). C’est tout de même un échantillonnage de 679 enfants qui ont participé à l’étude.

À travers les époques, les coliques sont attribuables à des facteurs très diversifiés. On en revient souvent aux crampes intestinales, puisque les bébés ont généralement des gaz qui accompagnent ces périodes difficiles. Les pleurs des nourrissons, lors de cette affection qualifiée de bénigne, sont interminables et épuisent tant le parent que l’enfant. Souvent, malgré les traitements suggérés, les coliques subsistent.

Aujourd’hui, cette étude démontre que les crampes pourraient provenir du système nerveux, et non d’une problématique liée à la digestion. Cependant, les intestins seraient encore atteints, puisqu’il s’agirait d’une inflammation des terminaisons nerveuses.

À la suite de cette découverte, il se pourrait que désormais, des médicaments contre les migraines soient préférés aux traitements en vigueur en ce moment.

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Vaccin pour stimuler le système immunitaire des nouveau-nés

Ce sont les chercheurs du Boston Children’s Hospital qui viennent de percer à jour une nouvelle composante, selon Medical News Today.

Celle-ci activerait la réponse immunitaire des globules blancs des nouveau-nés, et ce, de manière substantielle. Le système immunitaire sous-développé des nourrissons les met à risque d’infections importantes, notamment le rotavirus, la coqueluche, en recrudescence, et le pneumocoque.

Il s’agit donc d’une découverte dont l’équipe menée par Ofer Levy peut être fière. En effet, annuellement, c’est plus de 2 millions de nourrissons de moins de 6 mois qui décèdent à cause d’un système immunitaire trop faible.

Si les spécialistes pouvaient stimuler l’immunité dès la naissance, plutôt qu’à 2 mois, ce taux diminuerait radicalement.

En ce moment, le composé TLR 8 est utilisé sur des patients cancéreux. Dans les laboratoires du Dr Levy, c’est le VTX-294 qui a été testé sur des échantillons de sang de nouveau-nés, un composé dérivé. La réponse immunitaire s’est avérée 10 fois plus forte qu’avec le TLR 8.

En plus, les tests ont aussi été effectués sur des échantillons sanguins adultes, et la réponse, dans tous les cas, était beaucoup moins importante qu’avec les échantillons provenant des nourrissons.

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Le Liverpool Care Pathway – une euthanasie utilisée même chez les nouveau-nés

Le Liverpool Care Pathway est scruté à la loupe, à la suite de révélations choquantes de la part d’un médecin qui a souhaité demeurer dans l’anonymat.

En fait, à priori, le processus vise à mettre fin à la vie d’un vieillard dont les jours sont comptés. Il s’agit de lentement le priver de l’hydratation et des nutriments qui sont injectés par intraveineuse. Ce procédé permet une mort rapide (10 jours) et sans souffrance.

Cependant, le gouvernement britannique a ordonné qu’une enquête indépendante soit effectuée à la suite des déclarations d’un médecin. Dans l’article publié, selon telegraph.co.uk, des détails poignants y sont décrits sur les changements physiques atroces subis par les nourrissons, qui « rapetissent et se dessèchent ».

Bien que 130 000 personnes âgées meurent chaque année de cette façon, les familles des vieillards ou des nourrissons qui subissent le Liverpool Care Pathway ne sont jamais préparées voir ça.

En plus, comme le mentionne le médecin en question, « ils sont déjà en état de choc, puisque leur proche chéri mourra. Il est insupportable pour eux de le voir ainsi dépérir ».

L’autre préoccupation du gouvernement est que les familles ne sont pas toujours avisées que les nourrissons mourants sont soumis à ce processus. La grande majorité représente des nouveau-nés atteints d’anomalies génétiques.

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Les nouveau-nés de mères obèses manquent de fer

Un nombre croissant d’études indique que les enfants nés de mères obèses font face à des problèmes de santé découlant de l’utérus.

Une nouvelle étude, réalisée par le Jean Mayer USDA Human Nutrition Research Center on Aging à l’Université de Tufts et The Mother Infant Research Institute du centre médical de Tufts, explique que la surproduction de l’hormone hepcidine semble porter atteinte au transfert de fer materno-fœtale.

L’hepcidine maternelle est une hormone sécrétée par le foie qui modulerait le niveau d’absorption du fer.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont suivi 15 femmes enceintes obèses ayant un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 30 et 15 femmes enceintes en bonne santé avec un IMC entre 20 et 25.

L’étude indique que les adultes obèses produisent des niveaux plus élevés d’hepcidine par rapport aux adultes qui ont un poids santé. Les chercheurs soulignent que la surproduction de cette hormone interfère avec le transfert du fer de la mère à l’enfant.

Les résultats ont été récemment publiés en ligne par le Journal of Perinatology.

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Le tabac menace la santé des nouveau-nés prématurés

Une étude de l’Université de Louisville, au Kentucky, a permis d’associer au tabagisme un risque plus élevé de développer l’entérocolite nécrosante chez les poupons nés prématurément.

Cette maladie, la plus commune des affections gastro-intestinales chez les prématurés, détruit les tissus de la paroi intestinale des nouveau-nés.

Sept à dix pour cent des enfants américains souffrent de cette maladie.

Plusieurs facteurs après la naissance ont été associés avec la maladie à ce jour — comme les infections bactériennes ou l’allaitement artificiel —, mais cette fois, les experts se sont tournés vers des facteurs en lien avec le développement du bébé avant sa naissance.

« En fait, le seul facteur qui a été statistiquement significatif était le tabagisme chez la mère qui, je pense, donne plus de crédibilité aux obstétriciens et aux pédiatres qui avertissent les femmes de cesser de fumer durant la grossesse », explique Cynthia Downard, auteure de la recherche et professeure adjointe en chirurgie pédiatrique à l’Université de Louisville.

Rappelons également que le risque de développer une maladie mentale est accru chez les enfants nés prématurément. En effet, ces bébés sont plus à risque de souffrir d’un trouble bipolaire, de dépression et de psychose.

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Le syndrome de sevrage néonatal scruté à la loupe

Le traitement pharmacologique pour le syndrome de sevrage chez le nouveau-né peut être considéré seulement si les signes et les symptômes sont graves.

Ne sachant pas quels sont les effets à long terme sur la santé de l’enfant, les médicaments doivent être utilisés avec une très grande précaution et vigilance, déclare dans un récent rapport l’American Academy of Pediatrics.

Il serait préférable pour les spécialistes d’avoir recours à des stratégies non-pharmacologiques, en tentant de réduire le stress environnemental du nourrisson, en le plaçant et en l’assistant dans une pièce calme et sombre, et en lui fournissant une alimentation riche en calories.

Les effets secondaires d’un sevrage chez le bébé par l’absorbation de médicaments peuvent se caractériser principalement par des difficultés neurocomportementales comme l’irritabilité et des tremblements, des anomalies, des difficultés à se nourrir et des pleurs excessifs.

Il semblerait que le sevrage des opiacés ou des sédatifs-hypnotiques peut être mortel pour le bébé. Les opiacés sont souvent prescrits chez les femmes enceintes atteintes de douleur chronique.

À l’échelle nationale aux États-Unis, les besoins en sevrage néonatal ont passé de 8000 cas en 1995 à 12 000 en 2008.

Selon une enquête en 2009, près de 5 % des femmes enceintes avaient consommé des drogues autres que des médicaments, telles que de l’héroïne, et près de 12 % s’étaient livrés à de fortes consommations d’alcool.

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Chirurgie cardiaque : la méthylprednisolone n’aide pas les nouveau-nés

La méthylprednisolone (DCI) est un médicament de la famille des anti-inflammatoires stéroïdiens (corticoïdes).

Publiée en ligne sur le site Pediatrics, l’étude de chercheurs de l’Université médicale à Durham, en Caroline du Nord, explique que les corticostéroïdes sont utilisés en chirurgie cardiaque pédiatrique pour réduire la réponse inflammatoire déclenchée par la circulation extracorporelle.

Toutefois, malgré une inflammation réduite, les bénéfices cliniques sont de plus en plus remis en question.

3180 nouveau-nés ayant subi une chirurgie cardiaque sur une période de cinq ans ont été examinés. 12 % ont reçu la méthylprednisolone le jour avant la chirurgie, 28 % l’ont eue le jour même de la chirurgie, 22 % ont reçu des doses lors des deux jours, et 38 % n’ont reçu aucun stéroïde.

Il s’avère que les résultats démontrent qu’il n’y a aucune différence, sinon minime, entre les bébés qui ont reçu des stéroïdes et ceux qui n’en ont pas eu, en ce qui concerne le taux de mortalité à l’hôpital et la durée de séjour postopératoire.

Pour les spécialistes, ces résultats et ceux d’autres études récentes remettent en doute les avantages de la corticothérapie chez les enfants subissant une chirurgie cardiaque.

Un essai à plus grande échelle est d’ailleurs exigé par les cliniciens.

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Les stimulations tactiles à la naissance influencent le comportement

Il semble que les nouveau-nés ne réagiraient pas de la même façon envers les autres, selon qu’ils ont reçu des stimulations tactiles ou non au moment de leur naissance.

C’est la conclusion des chercheurs du Centre national de recherche scientifique (CNRS) en France, à la suite d’une récente étude.

Parue dans Biology Letters, elle a porté sur 28 poulains. À leur naissance, 10 ont été manipulés du côté droit, 10 du côté gauche et 10 n’ont reçu aucune manipulation.

Ceux qui avaient été manipulés du côté droit ont ensuite eu tendance à éviter les contacts avec l’humain, comparativement aux autres sujets de l’étude.

Selon ces chercheurs, lesdites stimulations pourraient avoir une influence sur le développement comportemental et neurologique, voire sur l’asymétrie du cerveau.

Ces résultats ouvrent donc une nouvelle voie quant aux soins néonataux apportés aux bébés.

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Nouvelle cause de la perte de vision chez les nouveau-nés

Selon une étude de chercheurs australiens publiée dans le journal de l’American Association for Pediatric Ophthalmology and Strabismus, les mères qui ont déjà subi des chirurgies de perte poids, plus précisément une chirurgie de dérivation biliopancréatique, peuvent ensuite éprouver de sérieuses carences en vitamines lorsqu’elles tombent enceintes. Cela a pour conséquence d’affecter la qualité de la vue de leur bébé.

Dans leur étude, les scientifiques font entre autres état du cas d’un enfant qui serait même né aveugle en raison du manque de vitamine A de la mère pendant sa grossesse, une carence due à la chirurgie de perte poids de cette dernière pour contrer son obésité dans le passé.

Les chercheurs se sont aussi attardés au cas d’un enfant né avec d’importantes malformations aux deux yeux. La maman avait subi une chirurgie de dérivation biliopancréatique sept ans avant de donner naissance à son bébé. À neuf semaines de grossesse, on avait notamment détecté qu’elle souffrait de graves carences en vitamines A, D et K.

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On recommande de couper le cordon ombilical quelques minutes plus tard

Le Journal of Cellular and Molecular Medicine rapporte une étude de l’Université de la Floride du Sud qui mentionne que les médecins devraient retarder de quelques minutes le serrage du cordon ombilical des nouveau-nés.
Selon leurs observations, on coupe le cordon entre 30 secondes et une minute après la naissance en Occident. Retarder le geste de quelques minutes permettrait un transfert de cellules souches de la mère à l’enfant. Ces cellules sont extrêmement précieuses pour la santé du bébé.
 
Lors de l’accouchement, le placenta, le cordon ombilical et le sang amorcent un pompage pour un transfert vers le bébé. Lorsqu’ils ont atteint un équilibre, ils s’arrêtent. Toutefois, on freine trop rapidement ce transfert, selon les chercheurs.
 
Retarder le serrage du cordon ombilical de quelques minutes permettrait d’éviter certaines anémies et les bébés auraient une « transfusion » naturelle de cellules souches précieuses et bénéfiques à leur organisme.