C’est dans le Figaro que nous apprenons la nouvelle. Selon Michel Reynaud, psychiatre à l’hôpital Paul-Brousse (Villejuif), ce médicament va permettre aux médecins, y compris les généralistes, de proposer à leurs patients autre chose que l’abstinence à vie.
Le Dr Philippe Batel, psychiatre à l’hôpital Beaujon (Clichy), ajoute pour sa part : « Chez certaines personnes, boire deux ou trois verres provoque un emballement dans la production d’endorphine par le cerveau, ce qui amène à boire jusqu’à l’ivresse ».
Ce nouveau médicament pourra être pris à la demande, avant une fête par exemple. Il aurait pour rôle de jouer sur l’activité du circuit cérébral de la récompense. Le malade devrait être ainsi soulagé du besoin irrépressible de boire. Bien qu’il n’y ait pas de molécule miracle, les médecins sont d’accord pour dire qu’il s’agit d’une réelle petite révolution dans l’aspect de traitement de la maladie.
Pour un des médicaments en voie d’être commercialisé en Europe, les essais cliniques ont montré qu’il entraîne une diminution de la consommation d’alcool de près de 60 % après six mois de traitement, et ce, avec très peu d’effets secondaires.
Souhaitons que ce médicament connaisse le succès escompté et soit offert partout sous peu!