Lors du congrès Interscience Conference on Antimicrobial Agents and Chemotherapy, on a présenté un nouveau virus qui est apparu en Afrique l’an dernier. Comparable au virus d’Ebola, le Lujo est mortel dans 80 % des cas.
La première personne infectée était une guide touristique en Zambie. Elle a été transportée par avion à l’hôpital de Johannesburg où elle est ensuite décédée, de même que trois employés qui l’avaient traitée.
Pour le moment, on ignore comment le virus se transmet, mais ce n’est pas par l’air puisque des personnes sans masque se sont retrouvées dans la même pièce et n’ont pas été contaminées.
Une infirmière a survécu grâce à un traitement-choc de l’antiviral ribavirine, habituellement utilisé pour traiter les hépatites B et C. Toutefois, elle a mis un an avant de se remettre.
Le Lujo provoque une poussée de fièvre, des douleurs musculaires, des éruptions cutanées, de la diarrhée et une défaillance des organes, dont le foie.