L’ex-chanteur de Led Zeppelin, qui semble se chercher un peu musicalement depuis la fin du super groupe en 1980, à la suite du décès accidentel du vénéré batteur John Bonham, aurait trouvé sa voie en effectuant un retour à sa première source, le bluegrass.
Gratifié du Grammy de l’album de l’année en 2009 pour son disque Raising Sands, enregistré avec la chanteuse Alison Krauss, de même que du Grammy de la meilleure collaboration pour la chanson Gone Gone Gone (Done Moved On) issue du même album, voilà que Robert Plant se permet d’envisager l’avenir de sa carrière d’un oeil confiant.
C’est avec une passion renouvelée qu’il a présenté dans un club clandestin de New York, jeudi dernier (24 juin), les pièces de son nouvel opus, Band of Joy, qui devrait arriver chez les disquaires le 14 septembre prochain.
Empruntant sensiblement le même chemin que pour son disque précédent, le chanteur a fait entendre à la foule présente l’ensemble de sa nouvelle galette.
Pour assurer qu’il n’y avait pas erreur sur la personne, Robert Plant s’est présenté à ce groupe sélect lorsque la dernière pièce, Even This Shall Pass Away, a été terminée. Il a aussi avoué à tous : « C’est de la musique fantastique, même si c’est moi qui le dis. »
Plant pourra donc vérifier en septembre si son jugement actuel s’avère partagé, alors que Band of Joy tombera dans les oreilles des Américains, un public averti en matière de bluegrass.