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Julianne Côté tiendra la vedette dans une nouvelle série

De Pierre en fille est le titre de la nouvelle série qui fera partie de la programmation d’ICI Tou.tv Extra pour la saison 2021-2022. C’est la comédienne Julianne Côté qui signe ici sa toute première fiction et qui y tiendra le rôle principal aux côtés de celui qui a récemment dû dire adieu au sombre personnage qu’était Victor Lessard, Patrice Robitaille, qui interprétera le rôle de son père dans cette comédie dramatique.

De Pierre en fille raconte l’histoire de Daphnée (Côté), 24 ans, et de Pierre (Robitaille), son père de 47 ans, qui s’unissent plus que jamais tout au long de la série. Alors que Pierre décidera de rompre avec sa bien-aimée Madeleine, interprétée par Madeleine Péloquin, sa fille et lui se lanceront dans la spirale d’aventures montréalaises que cette séparation apportera avec elle. Les deux seront confrontés à plusieurs réalités, mais resteront tout de même unis par le sang ainsi que par une belle et profonde amitié.

À ce duo s’ajoutent Camille, la coloc de Daphnée qui sera interprétée par Sarah-Jeanne Labrosse, ainsi que l’ex-copine de notre personnage principal, Anne, jouée par Karelle Tremblay. Mais l’entourage du père et de la fille risque d’être « froissé » par leur nouvelle liberté sans limites.

Julianne Côté retrouvera par ailleurs Marie-Claude Blouin, qui a notamment réalisé L’Académie et Le Chalet et qui sera la réalisatrice.

Patsy Gallant, Rémy GirardPascale DevrillonPierre-Yves LordMarjorie St-Onge (oui, oui, l’ancienne candidate d’Occupation Double!), Stéphane RousseauIsabelle BrouilletteNaomi Hilaire et Pablo Diconca complètent la distribution de la nouveauté en huit épisodes de 30 minutes dont les tournages commenceront le 19 avril.

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Une série documentaire animée par Claude Legault ce printemps

Claude Legault joindra l’utile à l’agréable en animant la nouvelle émission 39-45 en sol canadien, qui sera diffusée sur les ondes de TV5. Cette série de treize épisodes sera consacrée aux évènements marquants, survenus au Canada durant la Seconde Guerre mondiale. Même que certaines personnalités connues comme Janette Bertrand, Micheline Lanctôt et David Suzuki partageront « des récits à la fois personnels et universels ». Ces derniers seront d’ailleurs appuyés par des experts d’ici, dont  Laurent Turcot, Pierre Anctil et Hugues Théôret.

Si vous pensiez tout connaître sur les temps de guerre, détrompez-vous, car Claude Legault ira en profondeur dans des sujets méconnus et révélera des faits surprenants appuyés par de profonds et touchants témoignages de gens qui en ont beaucoup à dire sur le sujet.

C’est aux quatre coins de la province que le collectionneur d’artéfacts, figurines et livres sur la Deuxième Guerre mondiale poursuivra son chemin, en passant entre autres par la Montérégie, où il découvrira un camp de prisonniers allemands. Claude Legault se rendra éventuellement en Gaspésie afin d’y rencontrer des gens qui ont vu les sous-marins allemands sillonner le Saint-Laurent. L’animateur suivra même les traces d’agents secrets formés en sols canadiens, y compris celui dont le créateur de James Bond s’est fortement inspiré pour créer son iconique personnage.

39-45 en sol canadien propose d’observer, d’une nouvelle façon, cette époque difficile à travers les gens qui l’ont vécu ici. La nouvelle série documentaire historique sera diffusée sur TV5 les lundis à 22h dès le 3 mai.

Soulignons que la série a été tournée l’an dernier et que Claude Legault est en pause, lui qui souffre d’épuisement professionnel.

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Portrait-robot, une série policière avec un angle nouveau

Aaaah, le printemps! Le retour du soleil et des oiseaux, le goût de passer son temps dehors et… les nouveautés télé qui nous donnent finalement envie d’être dans notre salon à longueur de journée. Dans le style, la prochaine série du Club illico risque de vous clouer à votre siège pendant un bon 10 heures. Portrait-robot est le genre de thriller qui nous attire dans son gouffre par son univers englobant.

Le thriller se concentre sur les quatre membres d’une unité d’enquête et sur les affaires qui tombent entre leurs mains. Il y a Ève (Rachel Graton), spécialisée dans les portraits-robots (un métier qui lui fait très bien gagner sa vie si on se fie à son impressionnant penthouse) et quasiment dotée d’un sixième sens qui, sur papier, semblait peu convaincant, mais dont le rendu à l’écran est vraiment fort, comme si elle hypnotisait les gens et entrait dans leurs souvenirs. Surtout, elle est hantée par la disparition de son fils, survenue cinq ans plus tôt. Maryse (Sophie Lorain) est experte en analyse et en planification stratégique, en plus d’être la directrice de l’unité à laquelle on s’intéresse ici. Cartésienne, limite froide, elle est atteinte d’un syndrome qui fait qu’elle se déplace principalement en fauteuil roulant (et qu’elle nous rappelle Mr. Glass, le personnage de Samuel L. Jackson dans la trilogie Glass, mais ça, c’est une autre histoire).

Il y a également Bernard (Rémy Girard), alias Molosse, qui est un homme raciste, misogyne et homophobe aussi assumé que peu subtil, mais qui trouve le moyen, aussi choquant que ça puisse paraître, de se montrer attachant, entre autres en se laissant agréablement surprendre par la petite recrue, un nouveau collègue racisé. Ce dernier, Anthony (Adrien Belugou), est du genre bien déterminé à faire ses preuves. Peu expérimenté, il a beaucoup de volonté, mais son nouveau métier de technicien de scènes de crimes risque de le confronter à des réalités qu’il n’était pas prêt à voir.

Cette évolution des personnages, c’est d’ailleurs un des points que Rachel Graton a voulu soulever en rencontre de presse, cette semaine : « Ève, c’est un personnage très complexe. Ce qui est beau dans l’écriture d’André [Gulluni, l’auteur], c’est que les personnages ne sont pas donnés. On a l’impression de les découvrir au compte-gouttes tout au long de la série. Les personnages qu’on apprend à connaître à l’épisode 10 ne sont pas nécessairement ceux qu’on pensait connaître à l’épisode un. »

En ayant vu les deux premiers, on peut dire qu’en effet, les personnages se dévoilent tranquillement. C’est surtout vrai quand on pense au handicap de Maryse ou à l’histoire de la disparition du fils d’Ève, mais c’est moins le cas quand on parle de la bipolarité de cette dernière, qui est établie de manière un peu précoce, comme s’il s’agissait de l’essence de son personnage, alors qu’on a plus l’impression d’observer quelqu’un avec un trouble de stress post-traumatique. Disons qu’on aurait pu l’aborder dans la première heure plutôt que dans les premières 10 minutes, mais l’interprète a tenu à jouer cet aspect de son personnage « dans le plus grand des respects », sans tomber dans la caricature ou les préjugés, et cette sensibilité ressort.

Parenthèse ici. Depuis quelques années, il y a cette mouvance voulant que des comédiens et des comédiennes soient sélectionnés pour incarner des personnages qui ont une réalité semblable à la leur, surtout si cette réalité est marginalisée. C’est particulièrement le cas pour les personnages trans, mais certains aimeraient que ça soit appliqué aussi, notamment, aux personnages en situation de handicap. Ce courant est loin de faire l’unanimité, et Sophie Lorain n’y adhère pas, chose sur laquelle elle a été plutôt claire en rencontre de presse. « Premièrement, le handicap dont il est question n’existe pas, il est inventé de toutes pièces, alors trouver un comédien capable de jouer [ça] aurait été très difficile, a-t-elle expliqué avant d’ajouter que l’auteur se donne ainsi plus de latitude concernant le développement du syndrome en question. Il y a aussi le fait que nous sommes dans des appropriations de toutes sortes quand on joue. […] Rachel n’est pas bipolaire et portraitiste, Rémy Girard n’est pas sexiste et raciste… Les cadavres, faudrait que ce soit des vrais morts. On n’en finit plus… faudrait arrêter ça bientôt. » 10-4, fin de la parenthèse!

Les grandes lignes de l’histoire sont pour ainsi dire tracées dans les personnages, mais s’ajoutent à leurs intrigues personnelles plusieurs affaires criminelles qui font toujours le succès des séries policières. Ces intrigues se déroulent chacune sur deux épisodes, donc cinq au total pour la saison, sans compter celle sur la disparition du fils d’Ève.

On commence avec une jeune femme de 20 ans (Romane Denis) qui a été kidnappée des années plus tôt avant de réussir à s’enfuir et que notre portraitiste tente d’aider en la faisant fouiller dans sa mémoire pour retrouver le visage de son assaillant, qui n’a jamais été retracé. En parallèle, il y a une alerte Amber, et c’était écrit dans le ciel que ces deux trames narratives se rejoindraient assez vite. Pas de gros punch, mais bien des émotions.

L’auteur, André Gulluni, a résumé les autres enquêtes sur le bureau de l’unité : un tueur en série en prison qui se montre repentant et qui veut identifier une de ses victimes, un cadavre au visage défoncé, des corps attachés ensemble d’une façon étrangement mystique et un tireur déchaîné qui fait des victimes dans la ville de façon aléatoire. C’est assez horrifiant, on va se le dire! C’est aussi par ces histoires qu’on découvrira davantage nos quatre enquêteurs, dont le passé remontera parfois à la surface en devant naviguer à travers tous ces dossiers difficiles.

Portrait-robot aurait pu être une énième série policière, un genre surexploité dont on a souvent l’impression qu’on a fait le tour. Mais de temps en temps, il arrive une nouveauté comme celle-ci, une nouveauté qui trouve un angle franchement rafraîchissant pour aborder des enquêtes qui peuvent se permettre de tomber davantage dans le déjà-vu. Ici, c’est clairement grâce au métier méconnu de portraitiste et au talent d’Ève d’entrer dans le subconscient des gens, voire dans la subjectivité de leur mémoire. Parce qu’on joue beaucoup sur l’interprétation de nos souvenirs, sur comment on peut percevoir un même événement de différentes façons à travers le temps et sur comment notre cerveau nous protège de nous-mêmes en nous faisant oublier. L’amnésie est d’ailleurs assez présente chez plusieurs personnages. 

Les histoires sont supportées par un esthétisme qui rappelle David Fincher, comme ça a été évoqué par plusieurs en rencontre de presse et comme ça sera observé par ceux et celles qui sont familiers avec le travail du cinéaste. Cet esthétisme instaure un climat très rapidement, tandis que l’ambiance sonore contribue au sentiment d’angoisse qui nous prend par le ventre ici et là. Aussi, c’est franchement fascinant comment la série nous montre les personnes non identifiées dont les visages se modifient sous nos yeux comme un portrait-robot en construction.

Portrait-robot est une série réalisée par Alexis Durand-Brault ainsi que Yan Lanouette-Turgeon et sera offerte sur le Club illico à compter de ce jeudi. Pour voir des photos des personnages, glissez ci-dessous. Pour la bande-annonce, c’est par ici.

Adrien Belugou est Anthony Kamal

Crédit: Yan Turcotte

Rémy Girard est Bernard « Molosse » Dupin

Crédit: Yan Turcotte

Rachel Graton est Ève Garance

Crédit: Yan Turcotte

Sophie Lorain est Maryse Ferron

Crédit: Yan Turcotte
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Nouvelle émission pour Marie-Claude Barrette

Après 21 saisons, la populaire émission Deux filles le matin tire sa révérence et quitte officiellement les ondes de TVA. Marie-Claude Barrette en a elle-même fait l’annonce, entre autres sur sa page Facebook, alors qu’elle a animé les 12 dernières saisons.

« C’est aussi avec beaucoup d’émotions que je termine la merveilleuse aventure de Deux filles le matin, un rendez-vous quotidien qui a fait de moi une meilleure personne », affirme-t-elle par voie de communiqué. « Je crois réellement que Deux filles le matin a été une émission qui a fait du bien aux gens et je tiens à remercier toute l’équipe […] pour ces nombreuses années à créer des souvenirs impérissables et des moments d’une grande sérénité », termine-t-elle.

Avec Deux filles le matin, Marie-Claude Barrette donnait vie à sa passion pour l’humain et son réel intérêt de compréhension envers les autres. C’était définitivement sa force. Mais si l’émission sera bientôt chose du passé, Marie-Claude ne cessera pas de briller dans nos télés, car cette dernière a un tout nouveau projet en tête, qui est actuellement en cours de développement avec TVA et qui abordera les enjeux sociaux de l’actualité, mais dans un environnement et avec un rythme différent que ce qu’on est habitué de voir dans Deux filles le matin.

J’ai le bonheur de vous annoncer qu’une toute nouvelle aventure m’attend cet automne. Mon équipe et moi travaillons…

Posted by Marie-Claude Barrette on Friday, April 9, 2021

Nous ne connaissons toujours pas le titre de la nouvelle émission de service qu’animera Marie-Claude Barrette, mais nous savons déjà que celle-ci débutera dès l’automne prochain à l’antenne de TVA.

En coulisses

Psst : Il reste encore deux derniers épisodes à Deux filles le matin!

https://www.facebook.com/2filleslematin/posts/10158692034600971

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Offre acceptée débarque sur Canal Vie ce mois-ci!

Dès le mardi 13 avril à 20h30 à l’antenne de Canal Vie, Offre acceptée présentera son premier de dix épisodes entourant six familles qui cherchent à vendre leur maison afin d’emménager dans une nouvelle. Ils  devront trouver ce nouveau chez soi dans un marché immobilier complètement fou par les temps qui courent. Alors que le marché immobilier n’a jamais été aussi intense, et avec très peu de vendeurs et beaucoup d’acheteurs, la course contre la montre sera certainement de mise.

Au fil des épisodes d’une durée de 30 minutes, les offres se multiplient, le stress s’accumule et les visites s’enchaînent. La question que les familles devront se poser est à quel endroit, et surtout, à quel prix les acheteurs trouveront-ils leur nouvelle adresse? La compétition sera féroce et très délicate alors qu’actuellement au Québec, l’immobilier est en crise.

Encore une fois, Canal Vie nous offrira une série documentaire qui colle à la réalité de bien des gens et qui sera intéressante à suivre. Qui sait, peut-être découvrirez-vous des petits trucs pour vos prochains projets immobiliers?

Offre acceptée sera diffusé dès le mardi 13 avril à 20h30 sur les ondes de Canal Vie, et en attendant, voici la bande-annonce!

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Psst: Voici la bande-annonce pour Vie de chalet, qui sera diffusé les mardis à 20 h, dès le 6 avril sur Canal Vie.

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Naadei d’OD animera la version québécoise de Love Island

En voulez-vous, une surprise? En v’là toute une : Naadei Lyonnais, qu’on a connue durant la plus récente édition d’Occupation Double, animera la téléréalité L’île de l’amour, l’adaptation québécoise de Love Island, format qui fait déjà fureur dans 18 pays.

Québecor contenu et Productions Déferlantes ont du même coup annoncé que Mehdi Bousaidan sera à la narration de l’émission, qui sera finalement tournée au Mexique plutôt qu’aux îles Canaries. La production pensait initialement s’envoler vers cet archipel au printemps, mais la pandémie avait forcé à revoir les plans.

C’est officiel! 🎉«L’Île de l’amour», l’adaptation québécoise de Love Island, défait ses valises! 🧳 🌴 Animée par…

Posted by L’île de l’amour on Wednesday, March 31, 2021

L’annonce d’aujourd’hui concernant Naadei a de quoi surprendre, puisqu’il est assez étonnant que Québecor sélectionne une candidate fraîchement sortie d’Occupation Double pour animer la téléréalité qui lui fera compétition cet automne. Catherine « Peach » Paquin aurait été pressentie pour passer en auditions pour le poste, mais ayant participé à l’émission de Noovo il y a plusieurs années, le choix se comprenait davantage : elle s’est depuis considérablement détachée d’OD, contrairement aux candidats de la dernière mouture.

« Je suis honorée de me joindre à l’équipe de L’île de l’amour comme animatrice, a indiqué Naadei sur Instagram. Je suis meilleure à trouver l’amour pour les autres! » « J’espère que les participants ont le dos large… on va bien s’amuser », a de son côté écrit Mehdi sur le réseau social, montrant qu’il a bien l’intention de se gâter avec ses commentaires!

Le recrutement pour L’île de l’amour se poursuit. Le diffuseur n’a quant à lui pas encore été précisé.

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FouKi donne le goût de danser avec la chanson-thème de Comment tu t’appelles?

Nous avons appris en janvier dernier, l’arrivée prochaine d’une toute nouvelle émission de variétés animée par Stéphane Bellavance en compagnie de ses collaborateurs Eve Côté et Kevin Raphaël sur les ondes d’ICI Télé, Comment tu t’appelles? Et bien c’est le 7 avril que ça commence et FouKi signe la chanson thème.

Le rappeur interprétera sa chanson un peu plus tard au courant de la saison, mais vous pouvez visionner un extrait dans la vidéo partagée sur la page Facebook de Radio-Canada, ci-dessous.

Rappelons qu’au menu de Comment tu t’appelles?, une festive rétrospective des prénoms des invités de la semaine, en plus des performances musicales, reportages ainsi que d’inspirantes rencontres avec des gens portant ce même prénom, nous sera proposé. Le tout sera animé par ce fabuleux trio humoristique qu’on aime tant, entouré par des musiciens.

D’ici la première, le 7 avril prochain à 20h00 sur les ondes d’ICI Télé, Stéphane Bellavance vous met au défi d’apprendre la chanson par coeur! Serez-vous capable de le relever?

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Présumé innocent: L’affaire Michelle Perron, une nouvelle série d’ici

Si vous faites partie de ceux et celles qui passent des nuits blanches à dévorer les plus grandes séries documentaires de type true crime sur Netflix ou toutes autres plateformes de streaming, eh bien, Présumé innocent : L’affaire Michelle Perron saura satisfaire votre malin plaisir.

C’est Marie-Claude Savard et Sébastien Trudel qui seront à l’animation de cette enquête qui date des années 1980 et qui est encore à ce jour une affaire non résolue. Dès l’automne prochain, vous pourrez voir les quatre épisodes de 60 minutes sur Crave.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas l’histoire, il s’agit du cas Michelle Perron, 45 ans, qui a été « sauvagement poignardée », le 15 décembre 1987, « à huit reprises au cou et au visage, pour être retrouvée à l’intérieur de sa voiture stationnée sur les lieux de son travail ». Elle était mariée au réalisateur Gilles Perron, qui était sur les lieux du crime, ce soir-là, après être tombé en panne non loin.

« Il s’est donc rendu sur les lieux pour chercher de l’aide, résume le diffuseur. Arrivé à la clinique, il trouve son épouse devant son véhicule dont le moteur est en marche. Il retourne donc à son automobile en panne chercher un double de clé. À son retour 30 minutes plus tard, les portières du véhicule de Michelle sont ouvertes… Elle est attachée avec sa ceinture de sécurité côté passager, couverte de sang. »

Bien que Gilles Perron a été accusé du meurtre de sa femme, il a ensuite été innocenté. Par contre, une foule de détails sont, encore aujourd’hui, inexpliqués, ce qui est vite relevé par l’équipe qui a étudié le dossier.

C’est ensemble que Marie-Claude et Sébastien revisiteront cette histoire mystérieuse en rouvrant l’enquête dans l’espoir d’élucider enfin la mort injuste de Michelle Perron, née Valiquet. Les tournages ont déjà débuté et se continueront jusqu’à l’été.

On doit vous l’avouer, nous sommes très impatients de découvrir cette nouvelle série qui sort à l’automne prochain sur Crave et on risque de la regarder en rafale avec beaucoup de popcorn et de sueurs froides!

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Psst : Mercredi, sur sa page Instagram, Sébastien Trudel annonçait qu’il allait partager une grosse nouvelle… c’est maintenant chose faite!

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Bête noire, une série prenante et sans répit

C’est rare qu’une série québécoise puisse rivaliser avec les grosses productions américaines. Ce n’est pas que nos scénarios ne sont pas de qualité ou que nos artisans manquent de talent, loin de là. C’est souvent, bêtement, une question de moyens. Mais pour Bête noire, première série réalisée par la cinéaste Sophie Deraspe (Antigone), Série Plus a injecté les gros dollars. La chaîne est, comme bien d’autres diffuseurs, plutôt frileuse à l’idée de dévoiler le montant exact, alors disons simplement que chacun des épisodes d’une heure a coûté environ trois fois plus que la moyenne québécoise. Et ça paraît.

Bête noire raconte, avec une qualité cinématographique impressionnante, une histoire difficile, celle d’une famille — les Tremblay — au lendemain d’une tuerie en milieu scolaire. Sauf que cette famille, c’est celle du tueur, de l’adolescent qui a pris six innocentes vies avant de s’enlever la sienne. Ce point de départ a de quoi donner des frissons et n’est pas sans rappeler les témoignages de Monique Lépine, des parents du tueur de la fusillade de Dawson ou encore de la mère d’un des tireurs de Columbine, des ouvrages et des entrevues que les auteurs, Patrick Lowe (Mémoires vives) et Annabelle Poisson (Le Chalet), ont consultés dans leur travail de recherche étoffé.

Crédit:Lou Scamble

La série s’ouvre sur Mélanie (la toujours excellente Isabelle Blais), qui travaille dans une garderie lorsqu’elle aperçoit aux nouvelles qu’un attentat est en train d’avoir lieu à l’école de ses deux adolescents, Jérémy (Zakary Auclair) et Léa (Marine Johnson). La panique la prend rapidement, évidemment, et elle se rend sur les lieux où elle retrouve son conjoint, Luc (Stéphane Gagnon), jusqu’au moment où elle se fait dire des mots qu’aucun parent ne veut entendre dans sa vie : votre fils est une des victimes, mais c’est aussi le coupable.

Le tour de force, ici, c’est de ne jamais montrer la fusillade, ne jamais glorifier cet acte atroce comme s’il s’agissait d’un événement spectaculaire. Les auteurs ont d’ailleurs tenu à répéter en rencontre de presse qu’ils ont à coeur la mouvance voulant qu’on évite de prononcer les noms des assaillants. Ce ne sont ni des héros ni des célébrités et personne ne souhaite leur donner la gloire qu’ils recherchent d’une manière aussi tordue et macabre. « On a abordé ça avec le plus de pudeur, le plus de circonspection [possible], en essayant de ne pas en faire un spectacle », a affirmé Patrick Lowe aux médias.

Zakary Auclair dans Bête noire
Crédit:Lou Scamble

Non, ce qui est exploré ici, c’est vraiment l’après-coup que vit la famille. Comme pour n’importe quel deuil, encore plus quand il est aussi particulier que celui-ci, les proches ne réagissent pas tous de la même manière. Certains ont honte, certains se sentent coupables, d’autres tombent dans la consommation, quelques-uns ont des choses à cacher…

Parce qu’en plus de devoir enterrer leur fils, de subir la perquisition dans leur maison, le harcèlement des médias, les confrontations parfois violentes avec les familles des victimes et les autres membres affectés dans la communauté, les questions incessantes, la cyberintimidation, les jugements constants, le sentiment d’avoir failli à son enfant et toutes les autres émotions complexes qu’on peut imaginer, les parents doivent aussi traverser l’enquête, et certaines personnes dans leur entourage ont moins envie de parler de ce qu’elles savent que d’autres.

Isabelle Blais et Sophie Cadieux dans Bête noire
Crédit:Lou Scamble

Cette enquête est menée par la psychiatre-coroner Éliane Sirois (Sophie Cadieux), dont le calme cartésien n’atténue pas la profonde empathie qu’elle ressent pour la famille Tremblay, empathie accentuée par sa vie personnelle qui est dans un grand tournant. Elle cherchera à comprendre ce qui est arrivé, ce qui a poussé Jérémy à commettre un tel acte irréparable, impardonnable, et développera une connexion avec la mère endeuillée, qui a besoin de ces réponses. Comment ce jeune qui avait du talent en dessin, un grand ami depuis longtemps (même si celui-ci avait changé d’école) et des parents aimants malgré son adolescence un peu difficile en est-il arrivé là?

Éliane Sirois doit également composer avec le sergent Boisvert (Martin Dubreuil), un enquêteur de la vieille école qui ne connaît clairement pas la définition du mot « compassion » et qui est pressé de clore l’affaire pour satisfaire l’opinion publique.

Crédit:Lou Scamble

En plus de la famille immédiate de Jérémy (qu’on découvre lui-même peu à peu à l’aide de quelques flashbacks) et des gens en charge du dossier, on rencontre au fil des épisodes d’autres personnages qui ont eu une influence sur l’adolescent. On pense à Zac (Lévi Doré), le chum de Léa; à Steve (Pierre-Luc Brillant), le frère de Mélanie; à Cassandre (Audrey Roger), la meilleure amie de Léa; à Charlie (merveilleuse Nahéma Ricci), une élève de l’école. Cette dernière se dévoile au compte-gouttes, mais seigneur que ce personnage est frappant.

Crédit:Lou Scamble

Plein de vies brisées, de gens traumatisés à jamais, de nouveaux éléments de preuve qui viennent tout changer. Bête noire est très intense, tout le temps. Il n’y a aucune pause, aucun moment où on peut reprendre notre souffle. Et ça, on ne peut qu’imaginer à quel point ça reflète le sentiment de manque d’air que ressentent les personnages — et les vraies victimes collatérales de ces tueries — à travers toute cette panique.

Bête noire sera diffusée les mercredis à 20h sur Série Plus dès le 31 mars. Pour voir la bande-annonce, c’est par ici.

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Félix, Maude et la fin du monde: Entre réalité et fantastique

En un an de pandémie, laissez-nous vous dire qu’on a eu le temps de voir et de revoir beaaaaaucoup de films apocalyptiques. De Contagion à The Road en passant par le très critiqué Songbird, disons que ce type de productions n’avait rien pour calmer notre anxiété au début de l’état d’urgence sanitaire et qu’il fallait être un peu masochiste pour prendre plaisir à se taper ces visions très sombres du futur. Mais bon, le temps a passé, on voit la lumière au bout du tunnel et on a clairement plus envie de bons divertissements que de se pomper l’coeur en se demandant de quoi demain sera fait ou à quelle heure au juste les extraterrestres vont débarquer!

On est donc facilement tombés dans la nouveauté Félix, Maude et la fin du monde, qui a débarqué aujourd’hui sur ICI Tou.tv Extra. Jean-Carl Boucher et Sarah Keita incarnent ici les rôles-titres, deux jeunes qui se retrouvent absolument seuls. Félix se réveille un matin pour découvrir une Montréal fantôme, tandis que Maude, en camping avec des amies, ne se tourne la tête qu’une seconde avant de constater que sa gang a disparu. Rapidement, ils se rencontrent et cherchent à comprendre ce qui s’est passé, mais aussi à se débrouiller avec les moyens du bord.

Cette prémisse rappelle un peu The Last Man on Earth (2015-2018), cette comédie de Fox créée par Will Forte (qui y tenait également la vedette en incarnant Tandy) et où les rares survivants d’un virus évoluaient dans un monde inhabité. D’abord seul, Tandy en avait profité pour faire le tour des États-Unis et en récolter ses plus précieux trésors, mais l’ennui et la solitude avaient bien vite pris le dessus, au point où il était complètement déprimé avant de finalement revoir un autre humain.

Ici, Félix, qu’on découvre en solo dans le premier épisode, n’a aucune idée de ce qui a bien pu se passer, contrairement à Tandy, mais il a le même premier réflexe : avoir du fun. Profiter de La Ronde sans file, c’est en effet plutôt pas mal! Mais le même sentiment le rattrape bien vite et, comme son homologue comique dans la série américaine, il installe des pancartes pour que d’autres survivants puissent le retrouver, lui qui s’est installé dans une école pour profiter de sa génératrice avec ses amis inanimés (les toutous et robots aspirateurs remplacent ici les ballons dégonflés de Tandy).

La raison pour laquelle on fait tous ces parallèles, c’est qu’à première vue, Félix, Maude et la fin du monde n’est pas la série la plus originale en ville. Entre notre réalité de la dernière année et la quantité astronomique de productions sur l’apocalypse, c’est facile de trouver toutes sortes de liens et de repères (nous aussi, on s’ennuie de l’émission Les Chefs et des shows!). Mais la série nous amène vite ailleurs, puisqu’elle révèle tranquillement, à partir du deuxième épisode, son côté fantastique. Là, c’est du nouveau, c’est rafraîchissant, c’est accrocheur!

Pas de virus, de guerre nucléaire ou de météorite dévastatrice. L’explication ici est beaucoup plus surnaturelle, et ce n’est pas non plus un cas d’apocalypse biblique (comme on a pu le voir dans This Is the End ou dans le film ridicule avec Nicolas Cage, Left Behind). Elle viendra par Maude, dont le père est un scientifique qui s’intéresse aux éclipses, un phénomène qui s’est justement produit durant la nuit où tout le monde s’est envolé…

Crédit:Radio-Canada

Déterminés à comprendre ce qui se passe, Félix et Maude sont plutôt opposés. Lui est, disons, très vedge, tandis qu’elle est particulièrement allumée. Lui passif, elle active. Ils mêleront recherche de survivants et bouffe en canne, le tout saupoudré de beaucoup d’alcool (ça change les idées, faut croire!). Cherchant à passer le temps dans un monde sans Wi-Fi et sans réseaux sociaux en attendant que les autres reviennent, ils nous poussent à nous imaginer dans cette même situation.

Il y a cependant une chose que Félix et Maude n’ont pas vraiment envisagée : et s’ils n’étaient pas seuls?

Félix, Maude et la fin du monde est une websérie originale de Michel Brouillette et Stéphanie Perreault offerte dès maintenant.

En coulisses

Psst : Une autre série a fait son arrivée sur ICI Tou.tv la semaine dernière, et elle mérite franchement d’être vue d’une traite. Je voudrais qu’on m’efface, adaptée du livre du même nom, est le genre d’œuvre avec un propos nécessaire. On y suit trois jeunes (Mélissa, Eddy et Karine qui sont joués par Charlee-Ann PaulMalik Gervais Aubourg et Sarah-Maxine Racicot) qui s’entassent avec leur famille dans les appartements trop petits d’un immeuble à logements du quartier St-Michel situé juste en face de l’autoroute Métropolitaine. Comme si ce n’était pas assez, ces familles-là reçoivent un avis d’éviction.

Plus ou moins laissés à eux-mêmes, les ados vivent des conditions semblables tout en étant bien différents. Ce qui frappe dans cette série réalisée par Eric Picolli (Écrivain public), c’est la maturité des adolescents en comparaison aux adultes. Souvent forcés de se débrouiller seuls, ils n’ont pas le choix de grandir trop vite. Et c’est comme ça qu’on arrive à la question que l’histoire veut qu’on se pose : est-ce qu’on se retrouve toujours à reproduire ce qu’on a connu? Est-ce qu’on devient comme nos parents, ou on peut aspirer à autre chose?