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«Drôles de Véronic»: Une comédie qui gagnerait à miser plus sur l’actualité

À compter de la semaine prochaine, TVA présentera sa comédie à sketchs mettant en vedette Véronic DiCaire. Intitulée Drôles de Véronic, la nouveauté mise sur le talent de la chanteuse pour parodier des personnalités publiques et, après avoir vu deux épisodes, on peut dire qu’elle sait faire tenir un projet sur ses épaules! Il fallait s’y attendre, puisqu’on parle tout de même d’une imitatrice réputée et talentueuse, mais on découvre également qu’elle est une excellente comédienne.

Véronic DiCaire n’est cependant pas seule dans l’émission qui mise sur son prénom. Fabiola AladinGabrielle CôtéJosée DeschênesCatherine ChabotJoanie GuérinSharon IbguiAnglesh Major, Benoît Mauffette et Éric Bernier y figurent également, ce dernier étant particulièrement présent à l’écran, du moins, de ce qu’on a pu voir.

On en vient d’ailleurs parfois à se demander pourquoi le titre est autant axé sur une seule personne tellement les autres participent au résultat, mais il faut dire que TVA avait la volonté de travailler avec Véronic et que celle-ci a contribué au scénario de l’autrice principale, Marie-Andrée Labbé (Trop), tout comme Josée Fortier, Virginie Fortin et Odrée Rousseau.

On est assez habitués de voir des groupes d’humour dans ce genre de productions (Les AppendicesRBO) ou alors que tous les comédiens et comédiennes soient sur un même pied d’égalité (LOL 🙂, Like-moi), ce qui distingue certainement Drôles de Véronic d’autres émissions semblables.

Mais si la nouveauté nous rappelle toutes sortes de comédies à sketchs qu’on a vues défiler au fil des années, c’est surtout au Bye Bye qu’elle nous fait penser, l’autrice principale (dont on adore la plume comique) ayant d’ailleurs participé au brainstorm de l’édition 2010. Et c’est justement là où on décroche un peu : Drôles de Véronic est si proche d’une revue de fin d’année dans son style qu’on s’étonne qu’elle soit si déphasée par rapport à l’actualité.

Crédit:TVA

Ainsi, une parodie de Chambre en ville, rebaptisée Chambre en campagne, offre de bons moments et de bons gags (notamment un caméo de Grégory Charles!), mais parodier une émission qui s’est terminée il y a 25 ans sans la rattacher à une réalité plus contemporaine, ce n’est pas ça qui va raccrocher les jeunes à la télévision québécoise!

Autre exemple, un sketch rigole du titre d’égérie de Sarah-Jeanne Labrosse à Révolution… ce dont on riait quand la compétition de danse a été lancée en 2018. Un peu tard, et peu efficace quand c’est la deuxième fois en huit minutes top chrono qu’on aborde cette émission de TVA dans la nouveauté.

Crédit:TVA

En fait, les sketchs qui réussissent mieux leur coup sont ceux qui, justement, surfent davantage sur l’actualité. La recherche d’un nouvel animateur ou d’une nouvelle animatrice pour L’Amour est dans le pré avec des parodies de Simon Boulerice, Louise Latraverse et Serge Denoncourt en auditions pour la téléréalité est parmi les meilleurs numéros qu’on a pu voir dans ces deux premières demi-heures. Même chose pour celui dans lequel Melania Trump cherche des conseils d’autres femmes de dirigeants (bien qu’un peu en retard, considérant qu’elle a enfin quitté la Maison-Blanche aujourd’hui).

On nous glisse à l’oreille qu’il y en aura d’autres dans ce style, notamment un sketch parodiant Big Brother Célébrités avec des vedettes comme Moman de La Petite Vie. Ça s’annonce plus prometteur qu’une énième reprise de Fille de personne II.

Crédit:Vivien Gaumand pour TVA

Un autre point fort de la nouveauté, c’est qu’on donne beaucoup dans le sketch parodique, mais pas que. Oui, Véronic DiCaire incarne tantôt Isabelle Boulay, tantôt Céline Dion, mais il y a aussi des personnages créés de toutes pièces, comme une courtière immobilière vulgaire qu’on ne s’étonnerait pas de revoir plus d’une fois au cours de la saison.

Drôles de Véronic semble par contre par moments avoir de la difficulté à trouver sa propre identité. Un petit segment, rapide et comique, présente une dame qui dérange sans trop le savoir et qui vient jaser de tout et de rien dans des contextes qui ne s’y prêtent pas du tout. Mais un petit air, quoique fort amusant, nous évoque encore une fois les Tim & Eric de ce monde en version édulcorée. Ce constat devrait tout de même s’atténuer au fil des épisodes.

Crédit:TVA

En même temps, la production et le diffuseur sont justement très satisfaits de ce résultat un peu hétéroclite. Ce n’est pas tout le monde qui a le même humour et offrir des sketchs de nature différente les uns des autres permet de rejoindre plus de gens. À trop vouloir plaire à tout le monde, on finit parfois par le plus plaire à personne, mais on doute que ce soit le sort qui attend Drôles de Véronic, puisque, après tout, on a tous besoin de rire un peu par les temps qui courent.

Drôles de Véronic sera diffusée sur les ondes de TVA les mercredis à 21h30 dès le 27 janvier.

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«Flirt à l’aveugle», plus mignon et moins cinglé que «Love Is Blind»!

Mercredi, Canal Vie présentait le tout premier épisode de Flirt à l’aveugle, sa toute nouvelle téléréalité qui satisfera notre côté voyeur cet hiver. Comme Love Is Blind, la téléréalité de Netflix qui a vaguement inspiré cette émission, on cherche à savoir si la maxime voulant que l’amour soit aveugle dit vrai ou pas du tout. Mais ne vous inquiétez pas : le format n’est pas coucou au point de demander à des inconnus de se fiancer.

Animée par Félix-Antoine Tremblay, cette nouveauté présente un concept assez simple : chacun des 12 épisodes nous fait découvrir une célibataire qui rencontre trois prétendants, mais sans les voir et sans même connaître leur âge. Tous munis d’une caméra accrochée à leur poitrine, ils l’entendent et lui parlent, mais ne lui montrent que ce qui se trouve face à eux et pas leur (joli?) minois.

Il faut savoir cependant que l’animateur a fait plusieurs appels sur ses réseaux sociaux durant les tournages afin de trouver des participants issus de la diversité; la saison pourrait donc notamment mettre de l’avant des candidats homosexuels, bien que la production avait annoncé l’émission de manière plus hétéronormative en parlant seulement de femmes à la rencontre d’hommes.

À l’écoute de cette première heure diffusée cette semaine, on sent rapidement que le format repose en partie sur la (ou le, potentiellement) célibataire pivot. La personne doit évidemment être assez spontanée, puisque ses réactions composent une bonne partie de l’émission. Mais Félix-Antoine y compte aussi pour beaucoup : il sait mettre rapidement son invitée à l’aise et son animation implique notamment d’avoir des discussions complices avec la personne qui vient s’ouvrir le coeur à la télévision.

Le ton est léger, bien sûr (« T’es super belle, bravo pour ça en partant », de dire l’animateur en introduction à la séance de speed dating), mais le contexte est propice aux confidences. Le plateau a plus l’air d’un salon qu’autre chose et Félix-Antoine participe à une partie des rencontres amoureuses, ce qui fait que ses interventions complètent celles de la célibataire et créent rapidement une dynamique presque amicale. En fait, il est un peu comme un chaperon, mais qui conseille son interlocutrice en fonction des réticences ou des attirances de celle-ci. Sa sensibilité et son empathie lui permettent de bien saisir les émotions de l’autre et de placer son animation en fonction de ce qui est vécu.

Plusieurs étapes composent un épisode. D’abord, l’animateur s’assoit avec celle (ou celui) qu’il accompagnera afin de cerner sa personnalité, mais surtout, ce qu’elle recherche chez un partenaire. Viennent ensuite les premières rencontres, vues sur un écran et auxquelles assiste Félix-Antoine. Petit bémol ici : ce segment est trèèèèès rapide. « T’aimes le sport? Cool, moi aussi. Bye à plus tard », et on passe au prochain.

Une fois ce premier tour complété, l’animateur quitte la pièce pour laisser la célibataire faire un second tour de ses rencards, cette fois seule avec sa télé. Cette étape mériterait d’être revue et peaufinée : transformer ces deux rencontres distinctes avec chacun des trois prétendants en un seul segment rendrait peut-être le tout plus naturel, puisqu’on s’explique mal ces allées et venues. Oui, ça permet de saisir les premières impressions, mais ça manque un peu de fluidité et l’émission gagnerait à mieux ficeler ce point, d’autant plus que Félix-Antoine revient, toujours sans trop d’explication, pour le troisième et dernier round de rendez-vous galants.

Après toutes ces rencontres, la célibataire doit choisir celui qui lui a le plus plu dans une finale qui a des échos de Coup de foudre. Après qu’elle ait pris sa décision, tous ceux à qui elle a parlé se présentent silencieusement sur le plateau afin qu’elle pointe du doigt celui qu’elle trouve le plus cute avant qu’on ne dévoile son choix et qu’elle prenne quelques minutes pour décider si oui ou non elle désire poursuivre l’aventure avec lui hors caméra ou pas.

Vous l’aurez deviné, ce concept donne lieu, du début à la fin, à des moments plein de malaises et absolument savoureux, comme un gars qui allume sa caméra sur ses jambes avec son maillot de bain à ses chevilles (oui, on a cru un instant qu’il était en direct du trône et oui, on parle bien de celui dans les WC, pas de celui en fer qui a fait capoter les fans de HBO). Mais il y a de quoi être surpris quand on assiste à des moments plus touchants. Disons qu’on ne s’attendait pas à voir des gens au bord des larmes dans Flirt à l’aveugle!

La nouveauté n’est pas le genre de production qui va occuper les pages de memes sur le web pendant des mois, comme c’est le cas d’Occupation Double ou de Big Brother Célébrités. Mais, à la manière de Célibataires à boutte, elle offre un divertissement au même niveau intellectuel que d’autres téléréalités, sans nécessiter le même engagement des téléspectateurs et téléspectatrices.

Surtout, Flirt à l’aveugle réussit son mandat, puisqu’au final, la célibataire est vraiment confrontée à LA question : l’amour est-il aveugle? Si la personne choisie n’a pas l’apparence physique qu’on espérait, est-ce que ses valeurs peuvent compenser? Comme quoi on peut y répondre sans se passer la bague au doigt…!

Flirt à l’aveugle est diffusée les mercredis à 20h sur les ondes de Canal Vie depuis le 13 janvier.

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La fille de Mélissa Désormaux-Poulin crève l’écran

Noovo présentait mercredi le tout premier épisode d’Entre deux draps, une des premières fictions de la chaîne avec Contre-offre, et on peut dire que ça a assez bien commencé!

Déjà, si on prend le pouls du public sur les réseaux sociaux, les commentaires sont très positifs : bien des internautes affirment avoir ri, tout comme nous, en voyant cette première heure hier soir. Matthieu Pepper, qui signe ici sa toute première série, risque de nous gâter en one-liners qui pourraient bien devenir iconiques s’il continue de nous offrir des phrases aussi succulentes que « mon vagin a eu mal au coeur » (promis, juré, dans le contexte, c’était très amusant).

Entre deux draps est un concept qui est né dans la tête de l’humoriste quand il a réalisé qu’il vivait plus dans sa chambre que dans son appartement. On retrouve donc cinq duos qui n’interagissent pas entre eux et qu’on voit évoluer chacun de leur côté entre les quatre murs de leur petit sanctuaire de dodo.

C’est une idée franchement intéressante de faire une comédie à sketchs avec si peu de personnages qu’on voit toujours dans le même décor. Étonnamment, ça ne limite pas vraiment les possibilités de scénario, du moins si on compare avec une autre sitcom, parce que c’est sûr que, dans l’absolu, le format rendrait difficile un épisode consacré à l’ascension du Kilimandjaro, mettons. Les différents personnages discutent de leur journée, de leurs problèmes. Ils mangent, ils s’obstinent, ils vivent, quoi, et ne font pas juste dormir, s’habiller ou faire des parties de jambes en l’air! C’est même un concept qui permet de rebondir sur l’actualité par des échanges; on parle, par exemple, d’un chef qui se fait accuser d’appropriation culturelle pour avoir cuisiné japonais…

Un des plus de la série, c’est qu’elle présente des réalités différentes les unes des autres. Bon, pas des réalités diamétralement opposées, mais tout de même, on n’a pas l’impression de scèner cinq fois dans le même foyer.

Il y a Valère (Fayolle Jean Jr.) et Thomas (Matthieu Pepper), deux amis qui deviendront colocs après que ce dernier se fasse lamentablement sacrer-là par sa blonde infidèle. Il y a Luc (François Papineau) et Marie-Ève (Bénédicte Décary), un couple plutôt nouvellement formé qui ne vit pas encore ensemble et qui a une assez grande différence d’âge. Il y a Antoine (Pier-Luc Funk) et Lydia (Virginie Ranger-Beauregard), qui forment peut-être la paire la moins originale des cinq, mais qui pourraient servir à souligner des écarts financiers en raison des origines plus modestes de l’un que de l’autre. Il y a Jean-Pascal (Simon Pigeon) et Simon (Antoine Pilon), deux amoureux qui travaillent dans des milieux très distincts et qui teintent leur personnalité.

Finalement, il y a Virginie (Karine Gonthier-Hyndman) et Marco (Guillaume Girard), les seuls parents dans le lot et donc les seuls qui ont un enfant qui vient les déranger dans leur chambre toutes les cinq minutes. C’est Florence Pilotte, la fille de la comédienne Mélissa Désormeaux-Poulin, qui incarne ce personnage si merveilleux qui porte d’ailleurs son prénom. Il s’agit d’un premier rôle pour la fillette et on doit dire qu’elle crève l’écran. La jeune Florence (le personnage, pas l’actrice) a des airs de sociopathe, que ce soit quand elle écrase une araignée ou quand elle surprend ses géniteurs en plein coït. Oui, ce gag n’est pas nouveau, mais oui, c’est toujours efficace quand c’est bien joué comme ça!


Matthieu Pepper a su créer des personnages qui, de toute évidence, sont plutôt loin de lui (à moins qu’il ait un coeur de fillette, qui sommes-nous pour le juger?). Mais une de ses forces comme scénariste, c’est de ne pas être tombé dans le piège de s’écrire les meilleures lignes. Combien de fois on a vu quelqu’un s’écrire un rôle pour se voir survivre à une avalanche ou être cruisé par tout ce qui bouge? Trop souvent. Combien de fois ça a fait un chef-d’oeuvre? Rarement. Au contraire, une des sitcoms les plus populaires de tous les temps est Seinfeld, série pour laquelle Jerry Seinfeld s’est toujours écrit un rôle sur le même pied d’égalité que ceux des trois autres têtes d’affiche. La comparaison avec Entre deux draps s’arrête là, mais c’est un point qu’on estime dans le travail de l’humoriste québécois.

Évidemment, comme cette série de Noovo met en vedette des comédiens et des comédiennes qui sont en couple ou en collocation dans la vraie vie, il y a une complicité naturelle parmi tous les duos, et ça, ça rend la nouveauté particulière… surtout parce qu’elle est une des rares productions à l’antenne en ce moment où la distanciation physique est complètement absente!

Si vous vous magasinez une seule comédie québécoise cet hiver, on vous suggère celle-ci avant Contre-offre et Caméra Café, mais on se permet de vous rappeler que Les Beaux malaises 2.0 prendra l’antenne à la fin du mois, donc peut-être voudrez-vous revoir votre panier rendu là!

Entre deux draps est diffusée les mercredis à 19h30 sur Noovo depuis le 13 janvier.

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L’artiste montréalaise Pony à la barre d’une toute nouvelle web-série!

L’artiste montréalaise Pony (Gabrielle Laïla Tittley, de son vrai nom), connue notamment pour ses illustrations touchantes et colorées qui explorent la culture populaire avec sensibilité et humour ainsi que des thèmes importants tels que la santé mentale, l’inclusion et la justice sociale, se retrouvera dès le mois prochain à barre d’une toute nouvelle websérie documentaire.

La peintre, illustratrice et affichiste (également propriétaire de sa propre marque de vêtement et de sa boutique) que l’on connaît et qu’on adore animera Résiste!, un tout nouveau magazine culturel documentaire diffusé par TV5.

Rejoignez-la sur le site web de la chaîne, tous les mardis à 21h dès le 9 février, afin de découvrir au fil des épisodes des « artistes contemporains qui résistent à la culture de masse en créant des œuvres riches de sens, pour que l’essence de leur ville ne meure jamais ».

Crédit:TV5

Pony s’invitera notamment dans les ateliers, les studios, les bars et les ruelles de plusieurs endroits à travers le monde, dont La Nouvelle-Orléans, Atlanta, Détroit, Londres et Montréal, des épicentres artistiques et culturels explorés dans les cinq premiers épisodes. Il est à garder en tête que cinq autres épisodes seront tournés à d’autres endroits, lorsque les tournages internationaux reprendront.

D’ailleurs, dans l’épisode tourné à Montréal, Pony rencontre plusieurs artistes de différents milieux, dont les animateurs Lex et Wasiu, le documentariste et ancien policier Will Prosper, l’artiste visuelle Caroline Monnet, l’artiste légendaire Armand Vaillancourt, l’autrice-compositrice-interprète Elisapie, la danseuse Stacey Désilier, l’illustrateur et imprimeur Elie Chap ainsi que le rappeur Nate Husser.

Crédit:TV5

Vous apprendrez ainsi à connaître plusieurs rappeurs, auteurs, photographes, artistes visuels, muralistes, chorégraphes, illustrateurs et journalistes ainsi que leurs œuvres, tandis que Pony mettra en lumière le parcours de chaque artiste.

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Les répartiteurs médicaux d’urgence en vedette chez Noovo

Noovo présentera ce vendredi la nouveauté L’Appel d’une vie qui plongera les téléspectateurs dans le quotidien des répartiteurs médicaux d’urgence.

On y suivra quelques-uns de ces héros inconnus, alors qu’ils reprendront contact avec des personnes qu’ils ont aidées le temps d’un appel de détresse ; un angle des plus intéressants quand on pense qu’un répartiteur n’a normalement aucun suivi à la suite d’une intervention.

Au menu, dix épisodes de 30 minutes qui reviendront sur des événements aussi surprenants que bouleversants. D’un « accouchement imprévu à la maison », au « sauvetage d’un bébé en danger », jusqu’à « une réanimation cardiorespiratoire », il est clair que le métier de répartiteur est d’une intensité inouïe.

L’Appel d’une vie, dès le vendredi 15 janvier à 20 h 30 sur les ondes de Noovo.

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«Sex and the City»: 3 choses à savoir!

Sex and the City fut créée par Darren Star, basée sur le roman du même nom de Candace Bushnell paru en 1997. La série originale prit l’affiche sur HBO de 1998 à 2004 et deux films ont aussi vu le jour à la suite de la série. En 2008, le film Sex and the City engrangea 418 millions de dollars au box-office, alors que le second, Sex and the City 2, en 2010, recueilli 290 millions aux guichets. C’est dire combien l’annonce du retour de la série pour une nouvelle saison a fait plaisir aux fans! Voici donc trois choses à savoir sur le sujet.

Le cachet des actrices

Le retour annoncé de Sex and the City va engraisser de plusieurs millions de dollars le compte de banque des actrices principales. Selon ce qu’a appris Variety, Sarah Jessica Parker, Cynthia Nixon et Kristin Davis vont toucher plus d’un million de dollars (US) par épisode de la nouvelle série à venir. Le magazine précise que les trois actrices porteront aussi le titre de productrices exécutives pour justifier de tels cachets.

La distribution

La rumeur courait depuis quelques semaines sur le retour éventuel de Sex and the City. La confirmation par HBO Max va réjouir les millions de fans de Carrie Bradshaw (Parker), Charlotte York (Davis) et Miranda Hobbes (Nixon). Kim Cattrall, qui jouait Samantha Jones dans la série originale, a refusé de participer à la suite.

La nouvelle série

La nouvelle série qui prend en ce moment le titre de travail And Just Like That… va suivre les trois copines dans leurs relations amicales et amoureuses dans leur cinquantaine. HBO Max, qui diffusera la nouvelle série, a déjà confirmé que 10 épisodes de 30 minutes avaient été commandés et seront tournés dès le printemps prochain.

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«Contre-offre», une comédie immobilière réussie

La voici, la voilà, la toute première fiction de NoovoContre-offre prendra les ondes le 12 janvier et, sans révolutionner le monde de la télé, la nouveauté sympathique trouvera certainement son public.

On y suit Christine (Marie-Soleil Dion), Daphnée (Emmanuelle Lussier-Martinez) et Jade (Noémie O’Farrell), trois soeurs qui décident de reprendre l’entreprise familiale, l’agence immobilière Lévesque, quand leur père Alain (Normand D’Amour) pète une coche digne de quelqu’un qui est au bout du rouleau. Tanné de se fendre en quatre pour vendre les maisons ordinaires de gens qui pensent vivre à Versailles, pour le paraphraser, il choisit de s’exiler dans le Sud au moins un moment.

Les trois femmes sont appuyées par Marcel (Antoine Vézina), un courtier plein de bonnes volontés, mais dont les méthodes dépassées sont plutôt… inefficaces, soyons honnêtes. Mais elles aussi ont des croûtes à manger. Jade tente en parallèle de percer comme comédienne et fait la belle gaffe de tourner une publicité pour une compagnie immobilière sans agent. Daphnée est très agile pour conjuguer travail et famille, elle qui est la mère monoparentale (et très cernée) de Marie Lune (Charlie Pierre), mais elle semble toujours un peu dépassée.

Quant à elle, Christine est une carriériste qui n’a plus à prouver ses compétences, mais son dévouement pour l’entreprise familiale pourrait souffrir de son flirt apparent avec la compétition, l’agence Intermax, et plus précisément avec son rival, le courtier Marc Huard (Pierre-Yves Cardinal).

Tous ces personnages ainsi que les liens qui les unissent sont placés très rapidement. Pour vous donner une idée, dans les 10 premières minutes, on dit deux fois plutôt qu’une que la mère des trois soeurs est décédée. Mais bon, une comédie à sketchs comme celle-ci n’a pas vraiment à faire dans la subtilité et les nuances!

D’ailleurs, ça s’applique aussi aux situations plus ou moins abracadabrantes auxquelles font face nos nouvelles courtières favorites. Ici, elles doivent faire visiter la maison d’une anthropologue soigneusement décorée de bibelots phalliques (« Ça va faire la queue pour rentrer ici! »); là, elles doivent composer avec un couple en pleine séparation qui est plus occupé à s’arracher la tête qu’à vendre sa maison (et oui, il y a une dispute sur les petits électroménagers).

Si les policiers sont adeptes de District 31 ou que les agents d’artistes se sont fait un devoir d’écouter Les invisibles, il n’y a pas de raison pour que ceux et celles qui baignent dans le monde de l’immobilier se laissent séduire par Contre-offre. Sans doute, les courtiers et courtières se reconnaîtront, par exemple, dans cette rivalité avec le compétiteur qui, oui, est un peu facile et prévisible, mais reste sympathique et comique à l’écran. Et les autres? Une petite comédie pour percer le froid de l’hiver devrait plaire à bien des gens, fans d’immobilier ou pas.

Contre-offre sera présentée les mardis à 19h30 dès le 12 janvier sur les ondes de Noovo. Pour plus d’images de la série, c’est par ici.

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«Big Brother Célébrités»: Deux autres participantes et des détails dévoilés

Il reste moins d’un mois avant la première de Big Brother Célébrités, la nouvelle téléréalité qui promet d’être notre obsession de l’hiver. Jeudi matin, l’animatrice, Marie-Mai, et la production de cette nouveauté de Noovo adaptée du format international bien connu ont dévoilé aux médias tous les détails qu’on attendait depuis longtemps.

Ce sont 15 participants et participantes qui intégreront l’aventure, mais pour leur laisser la surprise (et au public aussi, tant qu’à faire!), seulement cinq ont été annoncés. En plus de Claude BéginJean Pascal et Rita Baga, deux autres personnalités ont en effet été révélées aujourd’hui. Il s’agit de la youtubeuse et influenceuse Lysandre Nadeau ainsi que de l’animatrice Geneviève Borne, qui se sont toutes les deux exprimées sur le type de candidates qu’elles croient être.

La première a confié vouloir vivre des expériences différentes et a assuré qu’elle ne pouvait pas manquer une occasion comme celle-ci, tandis que la seconde a expliqué que, dans ces temps insolites, il lui paraissait presque naturel d’aller s’isoler davantage en intégrant une autre bulle.

Et cette bulle promet d’être gigantesque. C’est dans un manoir clôturé (pas de chance pour les scèneux!) situé à L’Île-Bizard que toutes les célébrités seront enfermées pour une période allant jusqu’à 13 semaines, et Marie-Mai elle-même s’est dite épatée par l’endroit. Aucune image n’est disponible pour le moment, par contre, puisque la gigantesque demeure — la plus grande de tous les Big Brother à travers le monde (!!!) — est présentement en travaux. C’est qu’il faut pour ainsi dire construire une maison à l’intérieur, histoire de cacher chacune des 73 caméras derrière les murs.

Crédit:Bell Média

Ce point est très important, puisque les candidats et candidates seront réellement complètement isolés, et ce, même de la production (excepté Marie-Mai), qui entrera en contact avec eux seulement s’il faut leur annoncer une nouvelle majeure (pensons aux candidats du format allemand qui ont appris cet hiver qu’on était en pleine pandémie). Ils recevront leur épicerie, mais devront se débrouiller entièrement par eux-mêmes pour cuisiner, torcher et réparer, au besoin.

Tout de même, leur santé mentale sera prise en compte et du soutien psychologique leur sera offert au besoin. De plus, ils auront potentiellement la chance de contacter un de leur proche à l’occasion, par exemple en remportant le titre de patron de la semaine.

Le patron, c’est l’équivalent du « head of household » dans la version américaine. Chaque semaine, les célébrités s’affronteront dans deux épreuves, et la première sert justement à décerner ce titre hebdomadaire. La personne qui l’obtient reçoit du même coup bien des privilèges, le plus grand étant de pouvoir mettre les deux participants ou participantes de son choix en danger d’élimination. Le deuxième challenge permettra à son vainqueur ou sa vainqueuse de sauver une personne de l’élimination, si désiré. C’est finalement les dimanches que tous ceux et celles qui ne sont pas en danger passeront au vote pour déterminer qui pliera bagage.

Un autre bel avantage du patron, c’est la suite qu’il (ou elle) occupera, tandis que tous les autres seront dans deux grandes chambres communes qui ne seront par ailleurs pas divisées selon le sexe. On peut y voir là ce regard très 2020 qu’a la production sur l’émission, désirant une réelle représentation du Québec d’aujourd’hui à l’écran. Et la division par le genre, c’est un peu dépassé et binaire, entendons-nous.

Le but de toute cette compétition est évidemment de gagner le grand prix à la toute fin. D’une valeur de 100 000$, il comprend une voiture Cadillac et 50 000$ en argent, dont la moitié sera versée à la fondation choisie par le gagnant ou la gagnante.

Bon à savoir : les tournages commencent le 8 janvier, ce qui fait qu’il n’y aura que 48 à 72 heures d’écart entre l’enregistrement et la diffusion. La machine va devoir aller vite et travailler fort!

Big Brother Célébrités commencera donc le 10 janvier à 19h sur les ondes de Noovo. Du lundi au jeudi, à 18h30, on pourra suivre les quotidiennes sur la même chaîne. En plus, VRAK présentera Big Brother 7/7 du lundi au dimanche, à 22h. L’émission de 60 minutes présentera des moments inédits pour ceux et celles qui ne veulent vraiment, mais alors là vraiment rien manquer.

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«Caméra Café»: Première image dévoilée!

Ça y est! Il reste moins d’un mois avant que la nouvelle mouture de Caméra Café ne prenne les ondes!

Alors que la nouvelle distribution a été annoncée cet automne, il a fallu prendre notre mal en patience avant de voir les comédiens et comédiennes dans leur nouveau rôle. Ça aura valu l’attente, puisque TVA a dévoilé aux médias ce lundi une toute première image de la sitcom.

On retrouve Anne-Élisabeth Bossé (Vicky), Sylvie Léonard (Francine), Didier Lucien (Jean-Marc), Marie-Soleil Dion (Maude), José Gaudet (Richard), Louis-Olivier Maufette (Mike), Étienne Lou (Phélippe-Alec-André), Jocelyn Blanchard (Benoît), Simon Pigeon (Jocelyn) et Marie-Ève Trudel (Mélanie), les 10 personnages principaux, sur l’affiche.

Caméra Café sera diffusée les mardis à 21h dès le 12 janvier.

Crédit:TVA
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Cultes: Marie-Claude Barrette anime un percutant documentaire

Le 14 janvier prochain, Club illico ajoutera à son important catalogue un tout nouveau documentaire qui risque de ne pas passer inaperçu. Piloté par Marie-Claude Barrette, Cultes religieux : des enfants oubliés tracera le triste sort des victimes qui ont grandi bien malgré eux au sein de groupes religieux. 

On y suivra l’animatrice dans ses rencontres bouleversantes avec ses enfants devenus adultes marqués à jamais par de douloureux souvenirs.

Plus qu’une mise en lumière de leurs situations difficiles, ce documentaire de deux épisodes réalisé par Patricia Beaulieu lance un cri d’alarme en se penchant sur des questions toujours sans réponse. 

« Comment se fait-il qu’en 2020 ces groupes religieux passent encore sous le radar et poursuivent leur mission, sans rendre de comptes au gouvernement? Trop d’enfants souffrent en silence, trop de vies sont brisées pour toujours. Nous espérons que ce documentaire fasse réagir non seulement le public, mais aussi ceux qui ont le pouvoir de légiférer pour protéger et délivrer ces enfants », a déclaré par voie de communiqué Marie-Claude Barrette.

C’est pourquoi cette dernière s’entretiendra avec des intervenants pour « comprendre pourquoi des actions concrètes ne sont pas posées afin de venir en aide à ces enfants ».

Cultes religieux : des enfants oubliés, un documentaire percutant et dérangeant, disponible le 14 janvier sur le Club illico.