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Claude Bégin est le premier candidat officiel de Big Brother Célébrités

Dès janvier, Big Brother Célébrités sera à l’antenne de Noovo. La téléréalité n’est même pas encore annoncée qu’elle maîtrise déjà l’art de mettre le public en haleine, révélant au compte-gouttes les informations qu’on attend si impatiemment et sur lesquelles on spécule depuis déjà plusieurs semaines.

C’est à La semaine des 4 Julie qu’un premier candidat a finalement été dévoilé, mardi soir. Il s’agit de Claude Bégin, un chanteur qui connaît une carrière solo en plus de faire partie du groupe Alaclair Ensemble. On a également pu le voir comme acteur dans quelques rôles, notamment dans Cheval-Serpent. Ah oui, comme n’a pas manqué de le préciser Julie Snyder, c’est aussi un vrai sexe-symbole québécois!

En entrevue avec Julie, Claude Bégin a dit qu’il n’avait pas vraiment suivi la série originale, mais qu’il a été intéressé à participer à l’adaptation québécoise à cause des nombreux défis qui composent l’émission. Il a aussi expliqué que l’approbation de son fils, qui l’encourage à gagner, l’a convaincu.

Rappelons que c’est Marie-Mai qui animera Big Brother Célébrités tous les dimanches. Un narrateur ou une narratrice couvrira les quotidiennes en semaine, mais son identité n’a pas encore été annoncée. Par ailleurs, Marie-Chantal ToupinVarda EtienneFrançois Lambert et Jean Pascal seraient, selon la rumeur, également de l’aventure.

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«L’oeil du cyclone»: Bande-annonce avec Christine Beaulieu et Véronique Cloutier

Une nouvelle série comique devait s’ajouter à la programmation automnale de Radio-Canada, mais la pandémie a bousculé un peu les plans.

L’oeil du cyclone devait initialement entrer en ondes en septembre avec Julie Le Breton en tête d’affiche, mais les tournages n’ont pas pu avoir lieu au printemps comme prévu. C’est donc finalement Christine Beaulieu qui a repris le rôle et la production a pu se mettre en branle il y a quelques semaines pour une diffusion à l’hiver.

Une première bande-annonce de la nouveauté donne le ton. À travers quelques gags bien placés, on voit vite la dynamique familiale chez Isabelle (Beaulieu), une mère de trois enfants visiblement dépassée par son quotidien qui aurait de quoi donner le tournis à n’importe qui. Entre ses jumeaux Ema (Lilou Roy-Lanouette) et Ludo (Joey Bélanger), sa fille adolescente Jade (Emi Chicoine), sa soeur qui se prend un peu pour son quatrième enfant (Véronique Cloutier), sa mère qui y va de conseils non sollicités (Danielle Proulx), son ex (Patrick Hivon), la nouvelle blonde de celui-ci (Catherine Souffront) et son entreprise d’organisation de mariage, mettons qu’il lui manque d’heures dans une journée!

L’oeil du cyclone sera disponible à compter du 18 février dans la section Véro.tv d’ICI Tou.tv Extra. La réalisation des 13 épisodes de 22 minutes a été confiée à Julie Hogue et Alain Chicoine.

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Nouveautés pour Véronique Cloutier et Mathieu Dufour sur ICI Tou.tv

C’est ce mercredi que Radio-Canada a dévoilé la programmation de sa plateforme de streaming ICI Tou.tv, tant le volet gratuit que le contenu payant disponible sur l’Extra ou dans la section Véro.tv. Dans les prochains mois, on pourra compter sur des retours très attendus, mais aussi sur une quarantaine de nouveautés, sans oublier des acquisitions internationales qui seront présentées en français.

Nouveautés

La saison 2020-2021 d’ICI Tou.tv Extra commencera en force avec la série Les Appendices : de retour après la pause (12 novembre) où des personnages marquants de l’univers de ce groupe d’humour (salut, Monsieur Puel!) seront de retour, en plus de laisser place à de nouvelles créations comiques.  

En jeunesse, la première série dramatique écrite par Simon Boulerice promet. Six degrés (mars 2021) mettra en vedette Noah Parker dans la peau d’un adolescent malvoyant. Au printemps, on découvrira aussi l’adaptation télé de Défense d’entrer!, série réalisée par Jason Roy-Léveillée dont la distribution a été annoncée cet automne. Dès février, on pourra voir le nouveau magazine Le pire du pire avec Mathieu Dufour à l’animation de ce rendez-vous hebdomadaire où des vedettes relateront leurs pires expériences de toutes sortes.

Du côté de Véro.tv, la saison sera lancée avec Chante-moi la pomme (10 novembre), émission annoncée l’an dernier qui met en vedette Vanessa Pilon et son père, le populaire chanteur Michel Pilon, mais aussi avec des productions qui viennent tout juste d’être dévoilée. On pense à Dans la télé de… (19 novembre), une nouveauté dans laquelle Catherine Trudeau recevra des personnalités publiques qui lui parleront d’un moment de télévision qui les ont marquées, ainsi qu’à la série documentaire L’ombre et la lumière (10 décembre) qui nous fera suivre Véronique Cloutier dans ses rencontres avec des vedettes qui ont fait le choix de quitter le feu des projecteurs. On verra également des célébrités qui sont entrées dans la vie publique malgré elles.

À l’hiver, toujours dans la même section, on aura droit à la série La cour est pleine! (janvier 2021). On suivra Jean-Nicolas Verreault, sa conjointe Jannie-Karina Gagné et leurs trois merveilleuses filles aux besoins spéciaux (anxiété généralisée et syndrome de la Tourette comptent notamment parmi leurs particularités) alors que la famille nous entraînera dans son projet de petite maison calme qui leur offrira l’espace pour se ressourcer qui leur est nécessaire. Louis-François Marcotte, quant à lui, nous permettra de l’accompagner dans son aide aux restaurateurs en cette période de crise avec la série Aide demandée (février 2021).

En fiction, Véro.tv offrira Je t’aime (janvier 2021) avec Geneviève Alarie et Laurent Paquin, mais aussi la très attendue nouveauté L’oeil du cyclone (février 2021) avec Catherine Beaulieu dans la peau d’une mère monoparentale à la vie un peu étourdissante.

Dans le volet gratuit d’ICI Tou.tv, on aura accès à la série touchante et sensible Claire et les vieux (janvier 2021) de Sarah Pellerin, qui porte sur une fillette hébergée dans la résidence pour personnes âgées où vit sa grand-mère. La série documentaire Parfaitement imparfait (mars 2021) abordera de son côté les problèmes de santé mentale chez les jeunes par des témoignages. Finalement, la nouvelle comédie dramatique Félix, Maude et la fin du monde (mars 2021) a de quoi piquer notre curiosité, puisque Jean-Carl Boucher y incarnera Félix, un jeune homme qui se réveille le lendemain d’une éclipse pour découvrir qu’il est le dernier humain sur Terre. Sa déprime s’arrangera avec la rencontre de Maude, prouvant qu’il n’est pas aussi seul qu’il le croyait.

Retours

En matière de retour, on a de quoi avoir hâte au mois prochain, puisqu’on nous présentera sur l’Extra les saisons finales de deux séries très aimées du public (et de la critique!), soit Faits divers (17 décembre) et Les Pays d’en haut (17 décembre). Dans la première, Constance (Isabelle Blais) devra enquêter sur la mort d’un mariachi, tandis que la seconde s’attardera sur un Séraphin (Vincent Leclerc) entre la vie et la mort, une sécheresse dans le Nord et une Donalda (Sarah-Jeanne Labrosse) avec un bébé dans le four. La deuxième saison de La Maison-Bleue (mars 2021) viendra quant à elle égayer notre hiver avec la nationalisation du sirop d’érable comme nouveau projet de société! En séries jeunesse, on retrouvera L’effet secondaire (22 décembre) pour une troisième saison qui abordera notamment l’identité de genre.

Sur Véro.tv, c’est la deuxième saison de Passion Poussière (février 2021) avec Sarah-Jeanne Labrosse et la cinquième mouture de Rétroviseur (février 2021) avec Véronique Cloutier qui sont à retenir.

Bébéatrice (2 décembre), la série animée de Guy A. Lepage qui lui a été inspirée par sa fille, et Marika (février 2021) seront aussi de retour et offertes dans la section gratuite de la plateforme.

Acquisitions

Normal People (novembre 2020), Belgravia (3 décembre) ainsi que la quatrième et ultime saison de la série Appelez mon agent (10 décembre) seront disponibles dans l’Extra d’ICI tou.tv.

Bonne télé!

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Gildor Roy lit les mémoires d’un tueur en série dans une nouvelle série

Le true crime a la cote plus que jamais ces temps-ci et le Québec emboîte de plus en plus le pas sur cette tendance. Après entre autres Le dernier soir et Sur les traces d’un tueur en série, on nous propose cet automne Fille de tueur? sur le Canal D et, à compter de la semaine prochaine, Léo-Paul Dion : Confessions d’un tueur sur la chaîne Investigation. Cette série en quatre épisodes a de quoi troubler sérieusement même les plus grands consommateurs du genre.

En 1963, Léo-Paul Dion tue et viole quatre jeunes garçons âgés de huit à 13 ans en plus d’en abuser un autre, le tout en l’espace d’à peine un mois. Ce tueur en série québécois, mort en prison en 1972, a marqué une époque et une région, soit Pont-Rouge dans le secteur de la ville de Québec. Ses contemporains s’en souviennent certainement, alors que les plus jeunes ignorent peut-être tout de cette histoire aussi barbare que tragique, mais rares sont ceux qui connaissent réellement tous les détails de cette saga que la série documentaire, dont nous avons pu voir les deux premiers épisodes, expose.

C’est le célèbre avocat Me Guy Bertrand qui a défendu l’assassin lors de son procès. Pour ce faire, il lui a demandé de lui écrire sa vie, de détailler ses souvenirs depuis sa tendre enfance, ce qui a donné un troublant document de près de 300 pages écrit au passé simple, un temps peu utilisé aujourd’hui qui donne presque un côté poétique au récit, aussi horrible soit-il. Ces mémoires, c’est la confession du meurtrier, et c’est ce que lit Gildor Roy (qui a lui-même déjà incarné un tueur dans Requiem pour un beau sans-coeur, en 1992), avec la permission de l’avocat, tout au long de la série documentaire.

L’effet qui en résulte est franchement déstabilisant, puisqu’on alterne entre les faits tels que décrits par divers intervenants (policiers, journalistes, proches des victimes) et ceux racontés par Léo-Paul Dion, qui s’autoqualifiait de monstre. Voir, par exemple, la soeur d’un des enfants assassinés se remémorer l’angoisse ressentie par sa famille à la disparition du jeune et, quelques secondes plus tard, entendre Gildor Roy narrer les souvenirs du tueur qui explique le moment où il a pris la décision de l’assassiner, c’est absolument crève-coeur.

Presque 60 ans après les faits, la série a réussi à mettre de l’avant plusieurs personnes qui ont vécu l’histoire alors qu’elle se déroulait. Un policier centenaire, l’unique Claude Poirier ainsi que des soeurs des victimes, notamment, sont interviewés. Ça prend une bonne équipe de recherchistes et des arguments convaincants pour réussir à mener un projet comme celui-ci. Mais contrairement aux autres séries de true crime nées au Québec dans la dernière année, on ne mène pas une enquête; on sort plutôt des boules à mites un moment marquant de notre histoire judiciaire pour le faire revivre dans la mémoire collective.

« De mes deux maudites mains, j’ai fait quatre petits sains », a écrit le criminel, comme le lit Gildor Roy. Il s’agit de Guy Luckeniuk, 12 ans, d’Alain Carrier, 10 ans, de Michel Morel, huit ans, et de Pierre Marquis, 13 ans. C’est d’eux qu’il faut se souvenir en écoutant Léo-Paul Dion : Confessions d’un tueur. Ces garçons, tous disparus un à la suite de l’autre par des dimanches du mois de mai, sont morts de manière cruelle, injuste, vile. Il aura fallu aux policiers plusieurs disparitions avant de prendre l’affaire au sérieux, ce qui a finalement mené à une véritable panique dans la région, alors que tous se demandaient qui serait le prochain à se volatiliser.

Le suspect a été appréhendé peu après le quatrième meurtre, mettant fin à l’hécatombe. Comme dans bien des séries du genre, l’enfance de l’assassin est ici analysée à la loupe. En un sens, on peut trouver critiquable l’idée de mettre autant d’emphase sur le narratif d’un tueur en série, mais il s’agit d’une formule assez habituelle, puisqu’une enfance marquée par la violence est plutôt commune à ce type de criminel. Léo-Paul Dion n’y a pas fait exception : victime de violence et de malnutrition chez ses parents, repris par le système et envoyé dans un orphelinat où il a été abusé puis incarcéré adolescent (chez les adultes, comme c’était le cas à l’époque) où il a été à nouveau agressé, cette fois par d’autres prisonniers et par des gardes, cet homme est parti dans la vie sans aucune chance, aucun espoir. Comme le dit un des intervenants interviewés : « Ça explique, mais ça n’excuse pas ».

La série documentaire explore aussi son sujet par un angle peu exploité dans le genre, puisque des entrevues avec des membres de la famille du meurtrier sont aussi présentées. Comme quoi la famille du criminel n’échappe pas non plus à la peine et la détresse provoquées par les gestes qu’il a commis, mais soulève une question qui mérite réflexion : Léo-Paul Dion a-t-il toujours été un monstre ou l’est-il devenu à cause de l’absence totale de ressource et d’encadrement pour l’aider à se sortir de la violence? Quelle est la responsabilité de la société dans la création d’un tueur?

Léo-Paul : Confessions d’un tueur sera diffusée les mardis à 22h dès le 10 novembre sur Investigation.

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Marie-Mai animera Big Brother Célébrités

Noovo mise gros! La chaîne, appelée jusqu’à tout récemment V, avait annoncé il y a quelques mois qu’elle présenterait Big Brother Célébrité, l’adaptation québécoise du format bien connu, mais s’était faite bien avare de détail jusqu’à maintenant. C’est lundi soir, sur le plateau de La semaine des 4 Julie, qu’a finalement été dévoilée l’animatrice de cette nouvelle téléréalité qui prendra l’antenne à l’hiver. Et il s’agit de nulle autre que de Marie-Mai!

L’autrice-compositrice-interprète, qui a fait la grande annonce via une vidéo présentée au talk-show sans toutefois être présente en studio, en sera à sa toute première animation du genre, mais elle a évidemment bien mangé ses croûtes avec La Voix et son format junior ainsi qu’avec The Launch, sans compter des émissions comme Chez Marie-Mai. Et surtout, en tant qu’ancienne participante de Star Académie, elle connaît l’effet qu’on ressent quand on passe des semaines (13, dans le cas de Big Brother) dans une bulle, complètement isolé du monde extérieur.

Marie-Mai sera donc l’animatrice des soirées du dimanche, celles où l’on verra les éliminations. C’est un narrateur, qui n’a pour le moment pas été annoncé, qui sera derrière les quotidiennes diffusées en semaine.

« J’ai été intriguée par l’idée de cette adaptation québécoise de Big Brother Célébrité, bien différente de ce à quoi nous sommes habitués au Québec, s’est enthousiasmée la nouvelle animatrice par voie de communiqué. Ce qui m’attire de cette production, c’est la grande aventure humaine qui s’y vivra, l’ouverture d’esprit et l’inclusion qui seront au cœur de ce projet, tout comme le dépassement de soi qui donnera lieu à des moments de télé mémorables. Je suis fébrile à l’idée de prendre part à cette production d’envergure avec des personnalités publiques de tous les horizons qui se prêteront à une expérience humaine unique et une compétition hors du commun qui sera des plus divertissantes! »

Pour ce qui est des participants et des participantes, il faudra encore prendre notre mal en patience avant d’en découvrir l’identité. Marie-Mai elle-même assure qu’elle ne le sait pas! Ce qu’elle dit, par contre, c’est qu’il est « très important » pour elle de voir une « grande diversité » parmi eux. « J’ai toujours prôné la différence, j’ai toujours voulu qu’il y ait des horizons différents, que ce soit vraiment ça qu’on mette de l’avant à la télévision, et c’est un show où on va retrouver tout ça », promet-elle dans la vidéo de l’annonce.

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«Les mecs», pas pour les oreilles chastes!

On l’aura attendu longtemps et elle a déjà fait couler beaucoup d’encre. La nouvelle série comique Les mecs — écrite par Jacques Davidts (Les Parent), réalisée par Ricardo Trogi (Les Simone) et produite par Guillaume Lespérance (Discussions avec mes parents) — est enfin sortie jeudi sur ICI Tou.tv Extra, un an après avoir été annoncée.

La comédie en 10 demi-heures qui suit quatre amis dans la cinquantaine (incarnés par Christian BéginNormand DaneauAlexis Martin et Yanic Truesdale) devait initialement atterrir sur la plateforme au début du mois de juin, mais la machine avait été suspendue en mars à cause de la pandémie alors qu’il ne restait plus qu’une journée de tournages à l’horaire. Cette journée, le producteur croyait au départ pouvoir la reprendre une semaine plus tard; il aura dû attendre près de quatre mois, au final.

Ces défis de logistique se sont ajoutés à une controverse née dès que le titre de l’émission avait été dévoilé, à l’automne 2019. Pour le rappel, Martine Delvaux avait écrit dans La Presse que Les mecs « donne un porte-voix — un de plus — à des voix qu’on entend partout ». Sophie Durocher lui avait d’ailleurs répondu dans Le Journal de Montréal avant que l’autrice féministe et le scénariste de la série n’aillent discuter ensemble à l’émission Pénélope, concluant ainsi le débat en s’entendant qu’il fallait voir les épisodes avant d’en déduire le propos.

Si on peut effectivement trouver dommage qu’on s’attarde encore une fois aux hommes, comme avec Les Invincibles ou Ces gars-là, on peut aussi relativiser un peu et penser à des séries centrées sur des personnages féminins, telles que La Galère ou Trop. De la même manière, on peut s’interroger sur à quel point ça sort de l’air du temps comme prémisse tout en se rappelant que, être un homme dans la cinquantaine, c’est toujours bien la réalité de l’auteur de la série. Et, pour avoir vu la moitié de cette première saison, on peut dire que le propos, en fin de compte, il est loin d’être masculiniste.

On n’ira certainement pas jusqu’à dire que c’est féministe, mais Les mecs est franchement bien balancé entre l’esprit rétrograde de certains de ses personnages et les réponses savoureuses que leur servent d’autres protagonistes. Suffit de penser à comment Simon (Alexis Martin) rappelle le mouvement #MeToo à son ami Christian (Christian Bégin) qui couche avec une étudiante (adulte et consentante, soulignons-le, parce que sinon ça ne serait pas drôle pantoute) ou comment on traite du patriarcat au fil des épisodes.

En point de presse mercredi, Jacques Davidts expliquait justement que c’est dans ces réponses que se trouve la comédie, pas dans les propos plus mononcles qui se pointent ici et là avant d’être vite abattus comme une taupe dans une partie de Whac-A-Mole. Quand même, quelques occasions sont manquées ici et là. Mais qu’une série conçue par des hommes insiste sur la notion de consentement, c’est certainement un pas dans la bonne direction.

Les mecs suit donc quatre cinquantenaires, toujours prêts à se rendre au bistro du coin pour prendre un verre et jaser de leur vie (surtout sexuelle) entre eux ou avec la serveuse (Julie Ménard) qui n’a pas plus la langue dans sa poche que le quatuor.

Celui-ci est composé de Simon, qui vient de se séparer pour la énième fois de Geneviève (Lynda Johnson) pour une histoire d’infidélité et qui se réfugie chez Christian, l’éternel célibataire qui se retrouve également à accueillir son fils Sébastien (Alexandre Nachi) et à se sentir envahi dans son baisodrome. Il y a aussi Martin (Normand Daneau), toujours en couple avec Sophie (Nathalie Malette), qui aime bien se confier à leur fille Charlotte (Laurence Barrette) à propos de leur intimité.

Et finalement, il y a Etienne (Yanic Truesdale), le seul personnage gai, le seul personnage racisé, qui est malheureusement relayé à un rôle très secondaire au départ. Il faut avancer pas mal dans les épisodes pour le voir davantage, puisqu’il passe le plus clair de son temps à lancer des commentaires dans son gym avec sa collègue (Myriam Debonville). Les répliques sont bonnes, mais pour la représentativité, c’est dommage…

Vous l’aurez compris, des histoires de couchettes, il en pleut dans Les mecs. La série en est définitivement une pour adultes avertis, pas pour un public avec des oreilles chastes.

Mais au-delà du sexe, au-delà des rapports hommes-femmes, on aborde aussi les liens parents-enfants, l’acceptation de son corps ou encore l’amitié. Des concepts qui transcendent l’âge des protagonistes et qui permettent à des gens de différentes générations de se retrouver, au moins en partie, dans les sujets touchés.

Les mecs est une comédie efficace à la réalisation soignée. Le contraste entre le Requiem de Mozart, qui résonne régulièrement, et les scènes dont le drame est très relatif est aussi amusant que saisissant. Les citations en début d’épisode qui vont de Bouddha à Wiz Khalifa appuient aussi cette intensité dramatique complètement décalée, et c’est très réussi, tout comme les immenses supers qui introduisent chaque personnage de manière absolument grandiose. On se croirait presque dans un film d’auteur!

Cet univers de bobos libidineux et intellos qui boivent du vino cher ou du café fancy est disponible dès maintenant dans l’Extra d’ICI Tou.tv.

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«Entre deux draps», une nouvelle série comique pour Noovo

Bell a acheté V, depuis devenue Noovo, et a bien l’intention de regarnir la chaîne d’un bon nombre de fictions dans l’année à venir. Déjà, une première série, Contre-offre, a été annoncée le mois dernier, et voilà qu’on nous présente maintenant Entre deux draps, une comédie à sketchs prévue pour l’hiver.

Quatre couples et une paire de colocs évolueront dans les 10 épisodes de 30 minutes qui ont été commandés. La particularité, c’est qu’on les suivra dans leur quotidien, oui, mais plus spécifiquement dans leur chambre à coucher, un endroit où les masques tombent et où les gens sont eux-mêmes plus que nulle part ailleurs. Sur un ton cru, sans filtre, les personnages partageront leurs opinions et leurs sentiments sur toutes sortes d’éléments de la vie, qu’ils soient intimes ou sociétaux.

Mettre des acteurs dans un même lit en temps de COVID-19 s’avère de toute évidence un vrai casse-tête. C’est pourquoi le producteur de l’émission, Louis Morissette avec la boîte KOTV, a lancé à la blague en conférence de presse jeudi matin que le Dr Horacio Arruda et les mesures sanitaires ont fait le casting. En fait, la seule manière de réaliser le projet tout en respectant la distanciation sociale, c’est de faire appel à des comédiens et comédiennes qui vivent sous un même toit.

« En temps de COVID, c’est plus tough, expliquait en effet Louis Morissette. Donc, on arrive avec de vrais couples ou des gens qui habitent à la même adresse. […] Le casting ne s’est pas fait sur trois jours. Il y a eu beaucoup de recherches pour trouver le bon mix. On a vu plein de gens, et ça nous permet d’arriver avec cette série-là qui va commencer les tournages dans une dizaine de jours pour un mois et demi. On va faire ça en compagnie de François St-Amant à la réalisation et Dominic Anctil comme producteur au contenu. »

C’est donc les amoureux Karine Gonthier Hyndman et Guillaume GirardVirginie Ranger-Beauregard et Pier-Luc Funk ainsi que Bénédicte Décary et François Papineau qui incarneront trois des quatre couples de la série. Le dernier sera formé d’Antoine Pilon et Simon Pigeon, des colocs dans la vraie vie et des tourtereaux dans la fiction. Fayolle Jean Jr. et Matthieu Pepper, qui est également le créateur d’Entre deux draps, incarneront quant à eux des colocataires, ce qu’ils sont réellement. Avec Les Pays d’en haut qui amène Bianca Gervais et Sébastien Diaz dans sa prochaine saison, la nouveauté est la seule production québécoise à utiliser cette stratégie jusqu’à maintenant.

Crédit:Bell Média

Mathieu Pepper, qui signe ici sa première série télé, a expliqué que l’idée lui était venue alors qu’il était lui-même en colocation avec deux autres humoristes : « Ils ne partaient jamais. J’avais besoin de me retrouver tout seul et je me suis rendu compte que ma chambre [permettait] ça. […] On met beaucoup d’emphase sur le fait qu’il n’y a pas seulement la sexualité (parce que je n’en avais pas [rires]) et pourtant il se passait beaucoup d’affaires dans ma chambre. On dirait que tout peut arriver; c’est une autre sorte d’intimité. »

Lui et son équipe d’auteurs, composée entre autres de Caroline Allard, Dominic Quarré, Joëlle Bond et Julien Corriveau en plus de François Avard à la script-édition, ont voulu offrir des personnages provenant de milieux différents les uns des autres pour créer des univers qui le sont tout autant.

Ainsi, Virginie (Gonthier-Hyndman) et Marco (Girard) forment un couple dans la quarantaine avec une fillette de sept ans, Florence, qui laisse peu d’intimité à ses parents. Jean-Pascal (Pilon) et Simon (Pigeon) composent un couple gai, un étant un jeune chef montréalais très populaire et l’autre un attaché politique. Antoine (Funk) et Lydia (Ranger-Beauregard), un personnage par ailleurs pansexuel, sont un jeune couple avec un rapport à l’argent diamétralement opposé, elle étant une fille de riches et lui étant plutôt du genre à économiser pour obtenir ce qu’il veut. Luc (Papineau) et Marie-Ève (Décary) sont quant à eux ensemble depuis six mois malgré leurs 20 ans d’écart, qui font que lui est nouvellement retraité alors qu’elle est en pleine expansion de son entreprise de traiteur. Finalement, Thomas (Pepper) et Valère (Jean) sont colocs depuis leur récent célibat et l’un se retrouve constamment dans la chambre de l’autre.

« Je pense que ce sont des réalités qui ne sont pas québécoises, mais qui sont internationales… on verra où ça va nous mener », a lancé un Louis Morissette déjà enthousiaste à l’idée que — si Entre deux draps remporte un beau succès — le format pourra être développé ailleurs dans le monde.

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«La famille est dans le pré» a de quoi ravir les fans de l’«ADLPRE»

Dès la semaine prochaine, Canal Vie proposera sa nouveauté La famille est dans le pré dans laquelle on suit cinq couples formés dans L’Amour est dans le pré et leurs (souvent nombreux) enfants. N’importe quel vrai fan de la téléréalité agricole diffusée sur Noovo (feu V) depuis 2012 se souvient de Clara et Gabriel de la cinquième saison, de Jessyka et Jérôme de la seconde, de Luc et Mélissa de la troisième, de Ludovik et Jennifer de cette même mouture ainsi que de Simon et Cynthia de la toute première saison. Si vous avez osé les oublier, honte à vous! Car il s’agit de couples qui ont particulièrement mis des coeurs dans les yeux du public alors qu’ils bâtissaient leur histoire d’amour devant les caméras.

Mais que s’est-il passé une fois que les projecteurs se sont éteints? Déménager sur la ferme n’a pas été un long fleuve tranquille pour toutes ces nouvelles femmes d’agriculteurs, qui ont décidément trouvé leur compte dans cette nouvelle vie, au final. Les épisodes étant articulés chacun autour d’un thème qui semble s’être imposé de lui-même au fil des tournages et des confidences, on entre dans le vif du sujet dès le départ, avec une première émission qui porte justement sur ce déracinement qu’ont vécu celles qui se sont lancées dans l’aventure comme prétendantes.

Pour Jessyka, le début a été marqué par des moments difficiles, entre son envie initiale de rester dans la Vieille Capitale et la dépression post-partum dont elle a souffert après la naissance du premier de ses cinq (!!!) enfants. Pour Jennifer aussi, les choses n’ont pas été si simples dès le départ, entre autres parce que Ludovik était plus pressé qu’elle de partir en famille. Un bref déménagement dans une autre province aura permis à ce dernier de réaliser les gros changements que vivait sa partenaire, et leurs quatre enfants sont là pour attester que tout est maintenant au beau fixe. Mais du côté de Mélissa, qui a déménagé à 45 minutes de chez elle, de Clara, qui s’est d’abord installée seule dans un appartement de Val-Paradis avant d’emménager avec Gabriel, et de Cynthia, qui s’adapte facilement à une nouvelle routine, ce changement de vie s’est fait plutôt en douceur.

Le choix des couples qu’on observe dans La famille est dans le pré est franchement opportun, comme chacun présente une réalité un peu différente de l’autre, tout en suivant drôlement le même parcours, que les tourtereaux soient ensemble depuis quatre ans, six ans ou huit ans. Luc, qui n’a heureusement rien perdu de son humour et de son verbe, travaille toujours dans le domaine agricole, mais n’est plus producteur. Simon et Cynthia, qui ont ensemble deux beaux enfants, ont traversé en famille la perte de Shanie, la fille aînée de cette dernière, et abordent le sujet avec autant d’amour que d’émotion. Clara, qui est dans le seul couple du docu-réalité à ne pas encore avoir un enfant, s’ouvre sur ses difficultés à tomber enceinte et la fausse couche qu’elle a traversée. Tout ça est sincère, sans artifice, vrai. Ça fait du bien d’entendre des gens se confier sur ce qui va moins bien sans que ça soit accompagné d’une mise en scène étoffée pour nous faire brailler, quoi.

On va se l’avouer, La famille est dans le pré peut avoir un côté un peu répétitif. Ça se prend bien en dose hebdomadaire, mais ce n’est définitivement pas le genre d’émission qu’on veut regarder d’une traite. Et il faut être fan de L’Amour est dans le pré pour y trouver son compte, bien évidemment. Mais il faut dire qu’au-delà de son côté téléréalité, c’est un regard comme on en a très peu sur la vie rurale contemporaine au Québec. L’axe y est assez différent de celui de la production de Noovo, puisqu’on focalise moins sur le travail à la ferme et plus sur l’ensemble de la réalité familiale et professionnelle des participants.

La famille est dans le pré aura aussi de quoi rassurer les fans de L’Amour est dans le pré incertains du changement d’animatrice. On entend effectivement Katherine Levac en introduction et elle maîtrise déjà la narration de l’émission en reprenant le même ton doux et chaleureux auquel nous a habitués Marie-Ève Janvier.

Pour la bande-annonce, c’est ici.

La famille est dans le pré sera sur les ondes de Canal Vie les jeudis à 19h30 dès le 8 octobre.

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«Chez Marie-Mai»: La nouvelle vie de la chanteuse!

Au début de l’été, Canal Vie annonçait une toute nouvelle émission de réno-déco pour l’automne, Chez Marie-Mai. Mais c’est seulement le mois dernier qu’on a découvert que la nouveauté serait bien plus que de suivre la chanteuse à travers le chantier de sa nouvelle maison. C’est que Marie-Mai et son conjoint David Laflèche y exposent également leur nouveau mode de vie plutôt atypique, comme les parents de l’adorable petite Gisèle ont décidé de désormais faire maison à part, une décision que l’autrice-compositrice-interprète aborde dans ce docu-réalité.

Il faut tout de même savoir que cette portion plus intime ne représente qu’une infime part de l’émission, dans laquelle les rénovations sont la principale chose mise de l’avant. Non, Marie-Mai ne devient pas Chantal Lacroix; Chez Marie-Mai n’est pas le nouveau Maintenant ou jamais! D’ailleurs, si l’animatrice nous avait proposé de la suivre dans sa reconstruction suite à sa séparation, il faut bien comprendre que ce n’est pas du tout le cas de la chanteuse, qui est toujours dans un couple aussi amoureux qu’avant. Que ce soit clair : Marie-Mai et son conjoint n’habitent plus ensemble, mais ne sont pas au bord de la séparation, bien au contraire. Et c’est justement pour ça que le volet plus personnel de la série est pertinent; il montre d’autres façons de vivre, moins traditionnelles, certes, mais tout aussi valides.

Dès le début du premier épisode, Marie-Mai explique d’ailleurs comment ils en sont arrivés à décider de ne plus vivre sous un même toit. Pour diverses raisons, leur maison de Ste-Adèle ne leur convenait plus et ils désiraient la mettre en vente. C’est à ce moment, alors qu’ils avaient déjà décidé de déménager, que l’idée d’acheter chacun leur maison leur est venue. Leur famille ne s’en porte que mieux, de toute évidence, et c’est beau à voir.

Les proches de Marie-Mai sont bien présents dans l’émission, mais elle s’est également entourée d’experts avec qui une complicité est rapidement née. Érik Maillé, designer d’intérieur qu’on a pu voir dans plusieurs émissions de la chaîne, et l’artiste développent rapidement une chimie très amicale, en plus de merveilleusement s’entendre sur l’ambiance qu’ils veulent créer dans la maison. Et le gars de bras apprécie visiblement travailler avec la chanteuse, qui n’hésite pas à mettre la main à la pâte malgré ses faux ongles. Jeter un bain? Marie-Mai est capable. Retirer tous les caissons de la cuisine? Marie-Mai s’en occupe. Arracher des tapis? Marie-Mai est sur le coup. Pas diva pour deux sous! En plus, la vedette montre bien qu’elle a le sens de l’autodérision.

Ce qui fait que le public est toujours au rendez-vous des émissions du genre, c’est bien entendu le côté voyeur qui aime scèner chez les gens, mais aussi les petits trucs qu’on peut dégotter ici et là. Entre une Marie-Mai émotive et une Marie-Mai à l’optimiste débordant, on nous apprend donc comment choisir la parfaite peinture blanche (spoiler : la chanteuse choisit « talc » et « peau de tambour »), l’importance de sélectionner sa robinetterie en premier pour avoir un point de départ à la décoration et autres astuces qui nous donnent le goût de sacrer tous nos murs par terre pour avoir l’espace dont on rêve. Petit plus : on nous incite à donner une deuxième vie aux items dont on ne veut plus.

Chez Marie-Mai s’adresse d’abord et avant tout aux fans de l’artiste, mais tous ceux et celles qui ont des rénos plein la tête y trouveront aussi certainement leur compte. L’émission sera diffusée sur Canal Vie les mercredis à 20h dès le 23 septembre.

Pour la bande-annonce, c’est ici.

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«Savourer» vs «5 chefs dans ma cuisine», qu’est-ce qu’on consomme?

Cet automne, Radio-Canada ne présente pas une, mais bien deux nouvelles émissions de cuisine. Signe que le genre ne s’épuise pas, Marina Orsini est maintenant à la barre de la quotidienne 5 chefs dans ma cuisine, tandis que Geneviève O’Gleman anime désormais le magazine hebdomadaire Savourer. Deux émissions qui partent de la même base, la bouffe, pour donner des rendez-vous très distincts.

Dans le coin gauche, Geneviève s’entoure chaque semaine de deux invités pour aborder sa thématique du jour. Pour la première émission, Lunch sans stress, ce sont Noémie Pichette, copropriétaire de l’entreprise de salades en pot BOCAL, et Ann-Rika Martin, seule gagnante des Chefs! et les mains derrière l’O’Ravito Café-Relais de Lévis, qui épaulent l’animatrice à travers ses recettes. Des invitées bien choisies pour aller avec le thème de l’émission, puisque toutes deux font des lunchs leur gagne-pain.

L’idée de Savourer est donc bien entendu de nous donner des recettes, mais aussi de s’échanger des trucs. Et il y en a! De la viande à fondue pour une cuisson plus rapide, comment acheter un bon Thermos, des astuces zéro déchet, un indicatif qui assure une certaine qualité au vinaigre balsamique sans qu’il coûte une fortune… les vrais foodies sont mieux de prendre des notes, ou encore de consulter régulièrement le site éponyme de l’animatrice.

Mais ce qui fait que Savourer se distingue d’autres émissions du genre, à notre avis, ce sont les discussions à table, pendant que Geneviève et ses invités mangent (pour vrai de vrai, là!) ce qui a été cuisiné. C’est un moment pour parler d’aliments ou pour se partager des conseils pratiques, mais c’est aussi l’occasion de discuter des entreprises ou implications dans le domaine alimentaire des gens reçus sur le plateau. C’est bien beau cuisiner, le vrai plaisir, il est à table, et on l’a bien compris ici.

Il faut mentionner que l’émission est tout de même très axée sur la vie de parents et s’adresse clairement à eux d’abord et avant tout. Est-ce que c’est surtout le cas à cause du thème du premier épisode ou est-ce parce que c’est un peu la marque de commerce de Geneviève, bien connue pour Cuisine futée, parents pressés? Dur à dire.

Dans le coin droit, Marina a une plus grande expérience comme animatrice, mais moins comme fée des fourneaux. Ce n’est donc pas une mauvaise chose qu’elle ait cinq chefs dans sa cuisine! En effet, ce sont les pros qui font à manger ici, et ce sont eux aussi qui nous expliquent des rudiments tels que comment peler un céleri rave (euh, en enlevant la peau, peut-être?). En tout cas, avec cinq différents chefs chaque semaine, c’est une très belle vitrine pour l’industrie.

5 chefs dans ma cuisine est moins familiale; le focus se fait davantage sur la cuisine de chefs qui en jette, mais qu’on est capable de reproduire à la maison sans trop se farcir le coco. Marina, toujours aussi attachante qu’à son habitude, a même pris le temps d’indiquer que c’est ce mélange qui va faire à ses yeux la force de sa nouvelle émission. Comme elle dit, « on flotte déjà dans le bonheur » dès le premier épisode. Quelle femme positive et charmante!

Cette année, le ring est différent à cause des normes sanitaires. Que ce soit avec 5 chefs dans ma cuisine ou avec Savourer, on observe de manière assez évidente la distanciation, mais il est particulièrement intéressant de constater comment chacune des productions s’est adaptée de manière à ce que les gens soient ensemble, sans pour autant cuisiner à deux. Geneviève fait sa popote seule ou en compagnie d’un invité, qui se tient au bout du comptoir et ne touche pas aux aliments, tandis que Marina a une proposition encore plus originale : le chef cuisine de son côté et elle reproduit la recette sur son propre plan de travail, placé en angle avec celui de son invité. Pas bête du tout!

Savourer est diffusée les vendredis à 16h dès le 18 septembre sur ICI Télé. 5 chefs dans ma cuisine est en ondes du lundi au vendredi à 11h30 depuis le 14 septembre, sur la même chaîne.

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