Des experts de l’Université de Californie, d’Hawaii et de la Norwegian University of Science and Technology ont analysé les diverses trajectoires de croissance cérébrale postnatale.
Lorsqu’un bébé voit le jour, son cerveau fait environ un tiers de la taille de celui d’un adulte. La petite boîte crânienne prendra de l’expansion et grossira de 1 % par jour au fil des premières semaines de vie.
Après trois mois, le nourrisson aura un cerveau un peu plus gros que la moitié de la taille du cerveau adulte.
En examinant par IRM 87 bébés naissants des deux sexes et en bonne santé, les chercheurs ont découvert que lorsqu’un petit garçon naît, son cerveau est légèrement plus grand que ceux des filles (347 cm3 vs 335 cm3). Qui plus est, sa croissance lors des 3 premiers mois est plus rapide (66 % vs 63 %).
Le cervelet qui se situe derrière le cerveau et qui gère le mouvement, la coordination et l’équilibre est la zone cervicale qui se développe le plus vite. Quant à l’hippocampe qui aide à la mémoire, elle serait la partie la plus lente à faire ses preuves.
Ces nouveaux constats publiés dans le JAMA Neurology pourraient aider à prévenir et mieux détecter certains troubles du développement, écrit Santé Log.
Des trousses hygiéniques utilisées avec des pratiques saines d’accouchement conduisent à une baisse de la mortalité chez les nourrissons nés à la maison, rapporte une nouvelle étude publiée cette semaine par PLoS Medicine.
Les chercheurs, dirigés par Nadine Seward et Audrey Prost de l’Institute of Child Health de l’University College London, ont analysé les données provenant de trois études précédentes pour enquêter sur les liens entre la mortalité néonatale, l’utilisation d’ensembles d’accouchement et les pratiques individuelles de naissance.
Les chercheurs ont constaté que l’utilisation de ces ensembles de naissance était liée à une chute spectaculaire (48 %) de la mortalité néonatale.
Ces résultats renforcent l’importance de l’hygiène lors d’un accouchement. Les coûts de ces ensembles sont faibles : 0,44 $ US en Inde, 0,40 $ US au Népal et 0,27 $ US au Bangladesh.
Près de 20 000 accouchements à domicile ont été suivis dans les zones rurales de l’Inde, du Népal et du Bangladesh pour arriver à ces conclusions.
Une étude américaine publiée dans la revue Pediatrics a révélé que, comparativement aux bébés qui dorment bien, les bébés avec des problèmes de sommeil sont beaucoup plus susceptibles d’avoir encore des difficultés quand ils seront en âge préscolaire.
Des chercheurs du Centre hospitalier pour enfants de Cincinnati, dans l’Ohio, ont constaté qu’un enfant sur 10 qui a moins de trois ans a un problème de sommeil.
Les chercheurs ont interrogé plus de 250 mères sur les comportements de sommeil de leurs enfants qui étaient âgés de 6 à 36 mois
Les scientifiques ont conclu que les bébés qui dormaient bien dès les premières semaines ne développaient pas de troubles du sommeil. Par contre, 21 à 35 enfants sur 100 qui dormaient peu ont continué à avoir des nuits agitées, quelques années plus tard.
Les chercheurs ont également constaté que les types de problèmes de sommeil différaient selon l’âge des enfants.
Pour ceux de moins de deux ans, le problème le plus fréquent est celui de s’endormir et de rester endormi. À trois ans, les enfants font plus fréquemment des cauchemars et sont plus agités.
Sans oublier l’effet néfaste que cela peut avoir chez les parents et le reste de la famille, les spécialistes rappellent que les problèmes de sommeil chez les petits peuvent avoir un impact sur l’humeur, l’attention, la capacité d’apprentissage et de développement chez ces derniers.
Pour le bien-être de toute la famille, une routine pour les heures de coucher et de réveil est primordiale et demeure la meilleure solution, selon les chercheurs.
Manque criant de sages-femmes
On apprend sur NouvelObs qu’il manque 350 000 sages-femmes à l’échelle mondiale en ce moment. C’est ce que révèle un récent rapport du Fonds des Nations Unies pour la population, le FNUAP.
En atteignant un objectif fixé par l’ONU de 112 000 sages-femmes de plus, 95 % des naissances dans 38 pays en voie de développement seraient accompagnées par une personne qualifiée. La date-butoir de ce projet est 2015.
Aujourd’hui encore, 358 000 mères décèdent chaque année des suites de leur accouchement et 2 millions de nouveau-nés meurent durant leurs 24 premières heures de vie. De plus, 2,6 millions de bébés ne survivent pas jusqu’à l’accouchement.
Il est primordial que les femmes enceintes soient mieux suivies avant et après la naissance de leur enfant. De cette façon, les taux de mortalité reliés la grossesse, à l’accouchement et à la période postnatale seraient diminués. On évalue que 61 % des décès maternels, 49 % des morts avant la naissance et 60 % de celles après celle-ci pourraient être empêchés.