Il s’agit d’un lien ou d’une cause à effet des plus surprenants et difficile à comprendre, mais il appert que les femmes qui travaillent de nuit pourraient être plus à risque de développer un cancer du sein, selon Santé Log.
C’est précisément ce qui ressort d’une étude canadienne sur le sujet, effectuée auprès de près de 3000 femmes possédant différents bilans et statuts de santé.
Pour les chercheurs du Queen’s Cancer Research Institute et de l’Université de Colombie-Britannique en tête de l’étude, le fait de travailler un quart de nuit sur une longue période de temps « brise » ce qu’on appelle maintenant le rythme ou le cycle circadien.
Ce dernier, basé sur les périodes de la journée, commence de plus en plus à être pointé du doigt pour son importance dans l’évolution d’une personne et des événements qui ponctueront sa vie.
Dans le cas qui nous concerne, le fait pour une femme d’être à contresens de ce qui se veut « normal » en termes d’heures de travail, soit de nuit plutôt que de jour, signifierait un risque accru de cancer du sein.
Une partie de l’explication résiderait dans les changements hormonaux observables chez les femmes qui travaillent dans un quart de 3 h à 8 h, par exemple.
Les conclusions de cette étude ont été publiées dans le magazine Occupational and Environmental Medicine.