Les rythmes de l’Afrique, des Caraïbes ou de l’Amérique latine sont à peu près tous à la base des tendances pop et folk. Au programme du Festival, Manu Dibango, père de la world music selon l’organisateur Frédéric Kervadec, ouvrira le spectacle au Métropolis dès ce soir (13 juillet).
C’est Manu Dibango qui a créé la chanson Soul Makossa, popularisée ensuite par Michael Jackson et plus récemment par Rihanna. Voilà donc un bon exemple de la fusion du rythme africain avec la modernité, sur lequel se base le Festival cette année. L’accent sera plus que jamais accordé à la relève, mais les grands noms de la musique traditionnelle marqueront également la programmation.
Ceux qui ont marqué Nuits d’Afrique honoreront les Québécois de leur présence. On pense à des artistes internationaux tels que Oumou Sangaré, Soukous Stars ou Kassav. D’autre part, le Festival extérieur se déplace dans le Quartier des spectacles, ce qui, selon Kervadec, permettra de toucher un plus grand nombre de personnes.
Plus de 53 concerts sont prévus, dont 3 très attendus : celui d’Emeline Michel, diva d’Haïti, de Grupo Fantasma, groupe latino-américain gagnant d’un Grammy l’an dernier, et celui nommé Révélations en salle, qui dévoile des vedettes d’autres pays à la population québécoise.
Le Journal Métro rapporte les commentaires de Frédéric Kervadec : « L’une de nos forces, c’est le rassemblement des Québécois de souche et des communautés culturelles ».