Il serait désormais possible d’aborder de nouveaux traitements pour une forme de déficit de l’attention. Se basant sur un modèle d’analyse testé sur des souris, des chercheurs de la Washington University School of Medicine ont réussi à vérifier l’efficacité de médicaments sur le cerveau.
En employant la numérisation, ils ont été en mesure de constater l’élévation du taux de dopamine, une substance chimique cérébrale. C’est que l’augmentation du taux de dopamine a été reconnue pour son effet atténuant des symptômes d’une forme de déficit de l’attention.
Il s’agit de la neurofibromatose de type 1 (la NF1); de 60 à 80 % des enfants qui en sont atteints auraient des symptômes marquants du déficit de l’attention. Plusieurs ont donc d’importantes difficultés scolaires.
Toutefois, le modèle expérimenté par ces chercheurs américains n’en est pas un parfait, soulignent-ils. Il peut malgré tout représenter un atout majeur quant à une certaine forme du dysfonctionnement du système de l’attention.
Les résultats complets de cette recherche sont parus dans Experimental Neurology.