Que ce soit des suites du cancer, de maladies cardiovasculaires, d’un AVC, de diabète ou de maladies du foie ou des reins, les hommes et femmes souffrant d’obésité morbide hypothèquent sévèrement leur vie.
Une nouvelle étude de l’Institut National du Cancer a demandé l’analyse des 20 recherches les plus élaborées sur le sujet, comprenant la population de 3 différents pays. Ils ont constaté que les gens situés dans la classe III d’obésité, soit extrêmement obèses, réduisaient leur espérance de vie de façon drastique, pouvant aller jusqu’à 14 ans.
« Alors qu’autrefois, il s’agissait d’une condition rare, le nombre d’obèses de classe III est à la hausse », met en garde Dre Cari Kitahara de l’Institut. « À titre d’exemple, aux États-Unis, 6 % des adultes sont désormais extrêmement obèses, ce qui, pour une personne de grandeur moyenne, représente un surplus de poids de 100 livres. »
Dre Kitahara ajoute qu’avant cette étude, on en savait peu sur le risque de décès prématuré lié à l’obésité extrême. Ces risques ont été évalués après avoir éliminé ceux qui fumaient ou qui avaient déjà un historique de certaines maladies.
La recherche a été publiée dans la revue scientifique PLoS Medicine.