Bien que 40 % des gens savent qu’une mauvaise alimentation peut affecter le poids d’une personne, nombreux sont ceux qui auraient besoin d’aide de la part de pédiatres ou d’autres spécialistes sur la manière d’appliquer leurs connaissances dans la vie quotidienne, expliquent les chercheurs du Centre médical pour enfants de l’Université Johns Hopkins en Floride.
L’obésité est un phénomène multifactoriel et complexe, avouent-ils.
Dans la revue Pediatrics, ils révèlent qu’il n’y a pas vraiment de différence entre les connaissances des parents d’enfants avec un indice de masse corporelle (IMC) normal et ceux en surpoids.
En effet, un facteur hautement négligé dans les deux groupes est qu’il n’y a que 7 % (groupe poids sain) et 8 % (groupe en surpoids) des parents qui croient que le manque d’activité physique influence le poids de leur jeune.
De récentes études ont révélé que les enfants d’âge préscolaire sont sédentaires 85 % du temps.
Les deux groupes ont cité que l’utilisation de la nourriture comme récompense pour une bonne conduite pouvait être un facteur de risque, ajoutant que demander à l’enfant de manger toute son assiette était le facteur le plus critique à l’embonpoint ou l’obésité.
Un tiers des 150 enfants d’âge préscolaire participant à l’étude dépassaient leur poids santé. La plupart provenaient de foyers urbains à faible revenu et étaient d’origine afro-américaine.