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Obésité infantile : il y a une lacune dans les connaissances parentales

Bien que 40 % des gens savent qu’une mauvaise alimentation peut affecter le poids d’une personne, nombreux sont ceux qui auraient besoin d’aide de la part de pédiatres ou d’autres spécialistes sur la manière d’appliquer leurs connaissances dans la vie quotidienne, expliquent les chercheurs du Centre médical pour enfants de l’Université Johns Hopkins en Floride.

L’obésité est un phénomène multifactoriel et complexe, avouent-ils.

Dans la revue Pediatrics, ils révèlent qu’il n’y a pas vraiment de différence entre les connaissances des parents d’enfants avec un indice de masse corporelle (IMC) normal et ceux en surpoids.

En effet, un facteur hautement négligé dans les deux groupes est qu’il n’y a que 7 % (groupe poids sain) et 8 % (groupe en surpoids) des parents qui croient que le manque d’activité physique influence le poids de leur jeune.

De récentes études ont révélé que les enfants d’âge préscolaire sont sédentaires 85 % du temps.

Les deux groupes ont cité que l’utilisation de la nourriture comme récompense pour une bonne conduite pouvait être un facteur de risque, ajoutant que demander à l’enfant de manger toute son assiette était le facteur le plus critique à l’embonpoint ou l’obésité.

Un tiers des 150 enfants d’âge préscolaire participant à l’étude dépassaient leur poids santé. La plupart provenaient de foyers urbains à faible revenu et étaient d’origine afro-américaine.

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L’obésité infantile peut donner le cancer du foie

C’est grâce à une étude qui s’est étendue de 1930 à 1989 que des chercheurs du Danemark ont réussi à établir un lien entre le cancer du foie et un indice de masse corporelle (IMC) élevé à la naissance.

En effet, les adultes qui étaient obèses durant leur enfance avaient un risque accru de développer un carcinome hépatocellulaire, la forme la plus commune de cancer du foie, à l’âge adulte.

Parmi les données de plus de 165 000 hommes et 160 000 femmes, 252 participants ont développé un carcinome hépatocellulaire, et ce, peu importe le sexe ou l’âge.

Même si le cancer du foie peut être une conséquence d’un trouble de l’alcoolisme, d’une infection par l’hépatite B ou C et d’autres maladies du foie, tous ces éléments ont été retirés de l’étude pour prouver que l’obésité infantile a été le facteur majeur dans le développement du carcinome hépatocellulaire, ont indiqué les chercheurs.

Ils ont démontré qu’en moins de sept ans, le risque de développer un carcinome hépatocellulaire a augmenté de 12 % pour chaque augmentation d’un point de l’IMC. En 13 ans, ce risque augmentait de 25 %.

Après la démonstration que l’obésité infantile peut provoquer un diabète de type 2 et des maladies cardiaques, voilà que les maladies du foie, et plus précisément le cancer de celui-ci, surgissent. Pour les chercheurs, plus que jamais, « l’obésité infantile ne doit pas être sous-estimée ».

L’étude, qui doit être considérée comme préliminaire d’ici sa publication dans une revue scientifique, sera présentée cette semaine à l’International Liver Congress à Barcelone.

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Obésité infantile : certains régimes fonctionnent mieux que d’autres

C’est en proposant trois sortes de régimes distincts à 85 enfants obèses âgés de 7 à 12 ans que des chercheurs de l’Université de Cincinnati se sont aperçus que les enfants préféraient le régime qui ne cause pas de déséquilibre de sucre dans le sang et qui est basé sur des aliments tels que les fruits, les légumes, les grains entiers, la volaille et le poisson.

Les deux autres régimes suggérés étaient un programme faible en glucides axé sur les protéines et un autre contrôlant les portions d’aliments et les calories, soit 55 à 60 % de glucides, 10 à 15 % de protéines et 30 % de gras. En plus d’être moins apprécié par les jeunes, ce dernier régime a été qualifié de compliqué pour les parents qui cuisinent.

L’étude parue dans la revue Pediatrics a indiqué qu’en montrant aux enfants à faire de l’exercice et en leur donnant des conseils d’une diététicienne durant trois mois, les enfants avaient, en moyenne, tous réussi à réduire leur indice de masse corporelle.

Ils avaient réussi à perdre du poids, même si leur tour de taille n’avait pas changé. Ceci pourrait aussi s’expliquer par une poussée de croissance, pensent les chercheurs.

Aux États-Unis, environ 20 % des enfants âgés de 6 à 11 ans sont obèses. Les spécialistes conseillent aux parents de ne pas pousser leur enfant vers n’importe quel régime, mais plutôt de faire appel à des programmes locaux pour trouver une diététiste professionnelle qui guidera la famille vers un mode de vie sain.

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Les médecins ont peur de l’obésité infantile

Diabète de type 2, hypertension, obésité… des problèmes qui ne touchaient que les adultes il y a 30 ans et qui atteignent même les bébés aujourd’hui.

Il est très difficile pour les médecins de savoir quoi faire quand un bébé aussi jeune que deux ans est obèse et souffre de problèmes de santé reliés au surplus de poids.

C’est ce qu’a dévoilé à Radio-Canada le Dr Pierre Geoffroy de Toronto, qui s’inquiète pour les jeunes, mais aussi pour les médecins qui font face à l’épidémie d’obésité.

« Les médecins, nous sommes habitués de penser à un diagnostic. Tandis que l’enfant qui vient avec un problème d’obésité, ce n’est pas quelque chose qui nous vient facilement, car c’est un nouveau problème », explique-t-il.

Depuis 2008, le Dr Geoffroy tente de venir en aide du mieux qu’il peut aux professionnels de la santé en leur donnant une formation sur cette réalité déconcertante.

« Honnêtement, je ne peux pas voir comment les médecins que nous avons aujourd’hui vont pouvoir continuer à prendre soin de tous les gens qui vont avoir des séquelles comme le diabète de l’embonpoint chez les jeunes et les personnes très âgées », fait-il valoir.

À l’aube d’un nouveau dépôt budgétaire en Ontario, le monde médical met de la pression et espère que des choix financiers soient faits pour contrer l’obésité chez les jeunes, afin que les choses changent réellement. Il rappelle au gouvernement sa récente promesse révélant son projet de réduire de 20 % l’obésité infantile d’ici 2017.

Rappelons que l’obésité en Ontario, non loin de chez nous, a coûté à la province 4,5 milliards de dollars en frais directs et indirects en 2009.

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Obésité infantile : tout commence dans l’utérus

Vous faites de l’exercice, vous mangez bien et vous ne réussissez pas à perdre vos kilos en trop. Que se passe-t-il? Il se pourrait bien que vous puissiez blâmer votre mère de votre état actuel.

En effet, des chercheurs de l’Université de Newcastle ont analysé les gènes d’enfants âgés de 9 à 11 ans et ont découvert qu’il est possible d’être programmé à devenir gros, pendant que le bébé est dans l’utérus.

Il semblerait que si la mère ne faisait pas beaucoup d’exercice, ne mangeait pas bien, fumait, prenait de l’alcool et était même exposée à des polluants, cela active et fait monter des gènes.

C’est en recherchant des gènes de même lettre que les experts se sont aperçus que chez les enfants avec un surplus de poids, les gènes se comportaient différemment comparativement à ceux qui étaient minces.

À la naissance, les enfants qui ont développé du surpoids quelques années plus tard affichaient déjà des marques chimiques différentes à leur ADN.

Toutefois, ces marques chimiques sont ouvertes au changement si la personne responsable (mère) modifie son mode de vie.

Les résultats se retrouvent dans la revue PLoS Medicine.

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Obésité infantile: la cuisine maison comporte moins de risques

Un enfant qui mange un repas préparé par sa mère, à la maison, a moins de chance de souffrir d’obésité, expliquent des chercheurs de l’Université de Grenade. 

Les résultats de l’étude, publiée dans la dernière édition de la revue Nutrición Hospitalaria, soulignent le fait que ce repas comporte un meilleur équilibre nutritionnel. 
 
« La mère est la personne de la famille qui connaît le mieux les besoins de ses enfants et a les meilleures connaissances nutritionnelles pour la préparation des repas des enfants », expliquent les chercheurs.
 
L’équipe de recherche a suivi 718 écoliers âgés de 9 à 17 ans dans 13 écoles publiques et privées de la province de Grenade, rapporte Santelog.com.
 
Par ailleurs, l’étude souligne que les mères qui laissent leurs enfants à la cantine ne doivent pas culpabiliser.
 
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Obésité chez les enfants : l’implication des parents est essentielle

Selon une étude de l’American Heart Association, les enfants dont les parents font l’éloge de succès, le suivi du poids et l’application de certaines autres méthodes réussissent à perdre plus de poids que ceux dont les parents ne s’impliquent et ne s’inquiètent pas.

Pour les spécialistes, l’implication est un terme très important, et certaines stratégies particulières se sont montrées plus favorables que d’autres.

Se fixer des objectifs spécifiques, développer des compétences d’autogestion, faire le suivi personnel du comportement de chacun, changer et améliorer son environnement et faire du renforcement positif sont tous des éléments qui, lorsqu’ils sont pratiqués par tous les membres de la famille, aident grandement un enfant obèse à vouloir maigrir.

Mise à part l’implication des parents et du reste des membres de la famille, la déclaration a souligné quelques points efficaces, tels que se fixer des objectifs plus étroits et à court terme au lieu du long terme, offrir des choix de nourriture aux enfants (carottes ou brocoli?) et finalement, réduire l’accès aux facteurs qui contribuent à l’obésité, comme moins d’heures devant l’ordinateur ou la télévision.

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Impacts de l’obésité infantile : nouvelles données

On parle beaucoup en ce moment des futurs risques pour la santé pour un enfant qui souffre d’obésité. Entre autres, on fait état des nombreux cas de maladies cardiovasculaires et de diabète à prévoir au cours des prochaines années.

Parallèlement, plusieurs soutiennent que le traitement de l’obésité infantile pourrait diminuer ces risques ainsi que ceux du développement de maladies métaboliques.

Une nouvelle étude menée par des experts de l’University of Nottingham renforce ces suppositions. Selon les données parues dans l’International Journal of Obesity, un enfant obèse s’exposerait hors de tout doute à des risques pour sa santé adulte. Et réduire son indice de masse corporelle aurait un certain effet protecteur, quoique léger.

D’autre part, après avoir analysé 11 études ayant porté sur la santé d’Occidentaux, les experts ont remarqué que l’on ne tenait pas compte de l’augmentation de l’IMC avec le temps. Ainsi, un enfant mince qui devient obèse plus tard dans sa vie court de grands risques d’hypertension artérielle, de maladies cardiaques et de diabète de type 2.

Il n’existe pas suffisamment de preuves, par ailleurs, pour établir un lien vraiment direct avec des risques pour la santé qui se retrouvent indépendants de l’IMC à l’âge adulte.

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L’obésité infantile : danger

Des chercheurs japonais ont établi un lien entre le tour de taille d’un enfant et ses risques de souffrir de pression sanguine élevée. Leurs résultats paraissent sur Medscape.

Ils ont suivi des enfants de six à sept ans dispersés dans six écoles primaires. Au total, 2334 enfants ont été observés; on a mesuré leur tour de taille et prélevé leur pression artérielle, notamment.

En se basant sur l’échelle de percentiles, après avoir mesuré leur tour de taille, les chercheurs ont effectivement pu faire le lien entre celui-ci et la prévalence d’une trop forte pression sanguine.

Par exemple, les garçons qui se situaient dans le quatrième quart, en ce qui a trait à leur tour de taille, étaient enclins à 38,9 % à souffrir de pression artérielle. Chez les filles, la même condition menait à une prévalence de 26,8 %.

Comme le tour de taille est maintenant associé à la pression artérielle, on pourrait désormais le considérer pour évaluer l’état de santé d’un enfant. Plus facile à mesurer, il présente aussi plusieurs indices quant à des risques métaboliques.

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L’alimentation du père lié à l’obésité infantile

Europe 1 révèle une étude selon laquelle l’alimentation du père, même avant la conception de l’enfant, joue un rôle important dans les risques d’obésité infantile.
 
Les risques d’avoir un enfant en surpoids ou obèse sont accrus si le père, même avant la conception, mange trop gras, trop sucré ou trop salé.
 
« Les carences ou les excès en certains vitamines ou minéraux peuvent avoir des conséquences et, à l’arrivée, ce seront des pathologies qui vont s’exprimer non pas dès la naissance, mais à l’âge adulte », mentionne la chercheuse du Centre d’assistance à la procréation à Bondy, Rachel Levy.
 
Déjà cette semaine, une étude disait également que la malbouffe affectait la fertilité des jeunes hommes, les rendant moins susceptibles de devenir pères plus tard.