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L’obésité morbide peut réduire votre vie de 14 ans

Que ce soit des suites du cancer, de maladies cardiovasculaires, d’un AVC, de diabète ou de maladies du foie ou des reins, les hommes et femmes souffrant d’obésité morbide hypothèquent sévèrement leur vie.

Une nouvelle étude de l’Institut National du Cancer a demandé l’analyse des 20 recherches les plus élaborées sur le sujet, comprenant la population de 3 différents pays. Ils ont constaté que les gens situés dans la classe III d’obésité, soit extrêmement obèses, réduisaient leur espérance de vie de façon drastique, pouvant aller jusqu’à 14 ans.

« Alors qu’autrefois, il s’agissait d’une condition rare, le nombre d’obèses de classe III est à la hausse », met en garde Dre Cari Kitahara de l’Institut. « À titre d’exemple, aux États-Unis, 6 % des adultes sont désormais extrêmement obèses, ce qui, pour une personne de grandeur moyenne, représente un surplus de poids de 100 livres. »

Dre Kitahara ajoute qu’avant cette étude, on en savait peu sur le risque de décès prématuré lié à l’obésité extrême. Ces risques ont été évalués après avoir éliminé ceux qui fumaient ou qui avaient déjà un historique de certaines maladies.

La recherche a été publiée dans la revue scientifique PLoS Medicine.

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Insuffisance rénale reliée à l’obésité chez l’adolescent

Tel est le résultat présenté par des chercheurs lors du National Kidney Foundation’s 2014 Spring Clinical Meetings.

Parmi les 242 adolescents qui participaient à l’étude longitudinale de l’évaluation de chirurgie bariatrique, 17 % présentaient des protéines dans leur urine, 3 % ont obtenu un débit de filtration glomérulaire (DFG) anormalement bas, alors que pour 7 % il était anormalement élevé (plus de 150).

Comme l’explique Medical News Today, l’albuminurie et la protéinurie (protéine dans l’urine) sont des signes précurseurs de lésions rénales.

D’autre part, les médecins utilisent le test DFG en complément pour estimer la quantité de fluide filtré par les reins.

Un DFG de 90 ou plus indique une filtration normale, mais s’il est trop élevé, cela signifie que les reins sont en hyperfiltration, et donc qu’ils travaillent trop. À long terme, l’hyperfiltration peut mener à une fuite de protéines dans l’urine.

Le Dr Nianzhou Xiao et son équipe du Children’s Hospital Medical Center, à Cincinnati, ont l’intention de suivre les candidats de la chirurgie bariatrique après leur opération pour valider si celle-ci a un impact sur la fonction rénale de ces adolescents.

L’insuffisance rénale fait donc partie des conséquences de l’obésité sévère, et ce, dès l’enfance.

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Des enfants souffrant d’obésité morbide retirés des familles par les services sociaux

C’est une question à laquelle les parents de 74 enfants du Royaume-Uni n’ont pas eu le loisir de répondre. Dans le but de mettre un terme au phénomène d’obésité morbide chez les enfants, qui devient une réelle épidémie, les services sociaux ont pris le relai.

Cette procédure a lieu depuis les 5 dernières années. Les données démontrent que le poids de 183 enfants de moins de 11 ans en Angleterre, en Écosse et au Pays de Galles dépassait les 100 kg.

En plus, 8 d’entre eux pesaient au-delà de 127 kg, et le plus obèse affichait 147 kg sur la balance, selon un rapport publié, rapporte mid-day.com.

Selon les informations transmises par le Centre d’information sur la protection sociale, il y a eu une augmentation de 12 % du nombre d’enfants britanniques obèses de moins de 16 ans ayant été admis à l’urgence à cause de leur surpoids.

Parmi les enfants hospitalisés, entre 26 et 46 ont été pris en charge immédiatement par les services sociaux.

Un représentant du service d’éducation a déclaré : « Il ne s’agit pas de quelques livres en trop. Il faut protéger ces enfants qui sont face à de réels problèmes de santé pouvant mettre leur vie en danger ».

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5 % des enfants américains souffrent d’obésité morbide

L’auteur principal de la recherche effectuée à la l’École de médecine de l’Université du Minnesota, le Dr Aaron Kelly, a déclaré : « L’obésité sévère chez les jeunes personnes a de graves conséquences sur leur santé. C’est une maladie bien plus importante encore que l’obésité infantile ».

Ce qui est inquiétant, selon le Dr Kelly, c’est que le taux d’obésité infantile commence à se stabiliser, alors que celui de l’obésité sévère a augmenté.

Les troubles de la santé associés sont notamment un taux élevé de diabète de type 2, des problèmes cardiovasculaires à un très jeune âge, incluant la haute pression et le cholestérol. En plus, des signes précoces d’athérosclérose s’ajoutent en cours de route.

L’obésité sévère chez les enfants de 2 ans et plus est diagnostiquée lorsque l’indice de masse corporelle (IMC) est au moins 20 % supérieur au 95e percentile, ou un IMC de 35 ou plus.

Le Dr Kelly affirme que l’obésité morbide infantile doit être reconnue comme une maladie chronique grave.

Des recherches doivent également être mises en œuvre pour trouver des avenues innovatrices pour la perte de poids chez les jeunes enfants. Les pratiques courantes, malheureusement, ne sont pas adaptées aux petits. La situation est donc pressante.

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Des probiotiques après une chirurgie bariatrique

Une recherche publiée dans le Journal of Gastrointestinal Surgery nous apprend que les suppléments de probiotiques aident les patients ayant subi une chirurgie bariatrique à perdre plus de poids rapidement et à combler la carence en vitamine B après l’opération.

Une équipe de chercheurs de la faculté de médecine de l’Université Stanford, aux États-Unis, a travaillé avec 44 sujets ayant eu recours à ce type de chirurgie pour traiter leur obésité morbide.

La moitié d’entre eux ont consommé des suppléments de probiotiques, en plus de manger plus fréquemment du yogourt auquel étaient ajoutés des micro-organismes vivants.

Après trois mois, 47,6 % de ces sujets avaient perdu du poids, tandis que le groupe test avait maigri dans 38,5 % des cas.

De plus, la consommation de probiotiques entraîne un taux plus élevé de vitamine B12 dans l’organisme, à raison de 1 214 picogrammes, comparativement à 811 chez ceux qui n’en ont pas pris.

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L’effet secondaire de la chirurgie bariatrique

Une étude, dont les résultats sont publiés dans le Journal of the American College of Surgeons, nous apprend que les patients ayant subi une chirurgie bariatrique sont plus à risque de développer des calculs rénaux trois mois après l’opération.

Pour l’auteur principal de l’étude, le Dr Manoj Monga de l’Université du Minnesota, cet effet indésirable de la chirurgie bariatrique est un moindre mal : « Bien que nos résultats démontrent un risque accru de néphrolithe, la chirurgie bariatrique permet de diminuer l’incidence de maladies cardiovasculaires et du diabète qui sont associés à l’obésité morbide. »

Pendant trois mois, le Dr Monga et ses collègues ont effectué des analyses d’urine sur 24 patients souffrant d’obésité morbide et qui avaient subi une chirurgie. Ils ont noté une hausse d’oxalate de calcium dans les échantillons d’urine, ce qui représente un facteur de risque dans le développement des calculs rénaux.

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Découverte en matière de chirurgie bariatrique

Une recherche, dont les résultats ont été présentés lors de la 25e réunion annuelle de l’American Society for Metabolic & Bariatric Surgery, se penche sur les effets que semble avoir la chirurgie bariatrique chez les patients atteints d’obésité morbide.

Entre 1986 et 2002, des chercheurs de l’Université McGill ont comparé le risque de cancer auprès de 1 035 patients ayant subi une chirurgie bariatrique et 5 746 patients qui n’en avaient pas subi.

« Le lien entre l’obésité et plusieurs formes de cancer est bien établi. Il s’agit de l’une des premières études à suggérer que la chirurgie bariatrique pourrait prévenir le risque de cancer chez un pourcentage statistique et clinique important de personnes obèses morbides », a observé l’auteur principal de l’étude, le Dr Nicholas Christou.

L’incidence de cancer du sein est notamment réduite de 85 %, tandis que le risque de cancer du côlon et du pancréas chute de 70 % chez les personnes ayant subi ce type d’opération. Pour le cancer de la peau, le risque baisse de 60 %.

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Demande d’aide des obèses morbides

Les obèses du Québec s’unissent afin de réclamer au gouvernement du Québec un accès plus rapide et plus facile à la chirurgie bariatrique.

Cette opération, destinée aux gens extrêmement gras, consiste à réduire d’environ 80 % le volume de l’estomac, afin que ces derniers soient rassasiés plus rapidement et en ingurgitant une plus petite quantité de nourriture.

Présentement au Québec, il y a une limite de 1 000 chirurgies bariatriques par année en raison du coût énorme qu’elles représentent. De plus, seulement neuf hôpitaux québécois offrent ce genre de chirurgie.

La Coalition contre l’obésité morbide demande à ce que la limite de chirurgies soit augmentée afin d’améliorer l’état de santé des 200 000 obèses morbides du Québec.

Selon Josée Roy, cofondatrice de la coalition, un régime et de l’exercice ne suffisent pas aux obèses morbides pour améliorer leur santé. C’est pourquoi l’aide du gouvernement serait grandement appréciée.