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Les initiatives scolaires fonctionnent pour lutter contre l’obésité

Selon une étude publiée dans l’American Journal of Health Promotion, les initiatives les plus efficaces sont celles effectuées à « dose élevée » : celles qui ciblent un plus grand nombre d’enfants et qui mettent réellement l’accent sur le changement des comportements à l’intérieur de l’environnement qu’est l’école.

Par exemple, à la suite d’une initiative menée au Colorado, qui a entrainé un changement de menu dans la cafétéria et une plus grande présence de fruits et de légumes, les enfants ont vraiment changé leur perception d’un dîner santé et ont commencé à manger plus de ces aliments.

« Les changements au sein d’une communauté sont difficiles à implanter, et encore plus difficiles à mesurer », a expliqué Allen Cheadle, directeur du Center for Community Health and Evaluation.

« Notre nouvelle connaissance sur le principe de “dose” nécessaire peut aider des intervenants en santé à mieux évaluer l’impact des initiatives en santé sur des groupes d’individus ainsi que des personnes en particulier », selon ce que rapporte Medical News Today.

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L’obésité et la vitamine D

Un lien de plus en plus évident se trace entre des carences en vitamine D et l’obésité, observent des chercheurs qui publient une étude sur le sujet.

Rapportées par The National Library of Medicine, ces recherches font état d’observations qui tendent à laisser croire que l’obésité peut provoquer un manque de vitamine D dans l’organisme.

On ne pourra taxer cette étude de manquer de rigueur, puisque les chercheurs britanniques ont analysé les données de pas moins de 165 000 patients pour tirer leurs conclusions.

Ainsi, une baisse de 4 % du taux de vitamine D serait observable avec un gain de 10 % de la masse corporelle.

À l’inverse, une déficience de vitamine D n’influencerait que minimalement la prise de poids. Pour les chercheurs, donc, la guerre à l’obésité permettrait aussi de régler plusieurs cas de carence en vitamine D, un autre phénomène commun observé.

Plusieurs autres études sur le sujet n’arrivaient pas à conclure de façon claire si une carence pouvait mener à l’obésité, ou si c’était plutôt l’inverse. Il semble que nous ayons maintenant un début de réponse.

La vitamine D est essentielle pour le bon fonctionnement de l’organisme et solidifie les os.

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L’obésité des pères augmente le risque de cancer chez les enfants

Le journal BMC Medicine a publié les résultats d’une récente recherche qui s’est attardée à l’ADN de nouveau-nés, en particulier les données épigénétiques, c’est-à-dire la manière dont l’environnement et l’histoire individuelle ont une influence sur l’expression des gènes.

Les chercheurs voulaient particulièrement étudier l’effet de l’obésité des parents sur leurs enfants, et ont donc comparé ces données avec de l’information sur le poids des deux parents.

Ils ont constaté que le poids des deux parents avait un impact sur le risque de l’enfant de développer un cancer, et pas uniquement celui de la mère, tel que la science le croyait auparavant.

« Durant la spermatogénèse (la production des spermatozoïdes), certaines régions du code génétique pourraient être sensibles aux dommages environnementaux; ces effets peuvent être transmis à la prochaine génération. Il est possible que la malnutrition ou le niveau d’hormones des pères obèses puisse mener à une méthylation incomplète de l’ADN ou à une reproduction instable des gènes », ont noté les chercheurs, selon Medical News Today.

Des études plus poussées doivent être menées pour mieux comprendre ce facteur de risque.

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L’obésité chez les enfants pourrait augmenter le risque de sclérose en plaques

Neurology publie les résultats d’une étude menée aux États-Unis, s’attardant sur le cas de 75 enfants et jeunes qui avaient reçu un diagnostic de sclérose en plaques pédiatrique entre l’âge de 2 et 18 ans. Ces enfants ont ensuite été comparés avec un total de 913 097 enfants qui n’avaient pas la sclérose en plaques.

L’indice de masse corporelle a été évalué pour chaque enfant, et ceux-ci ont été classés en 4 catégories : poids normal, surpoids, obésité modérée et obésité extrême.

Les chercheurs ont constaté que plus de 50 % des enfants atteints de sclérose en plaques étaient en surpoids ou obèses, comparativement à 36 % des enfants et jeunes du groupe de contrôle.

Le risque de développer la sclérose en plaques était une fois et demi plus élevé pour les filles en surpoids, 1,8 fois plus élevé pour celles qui souffraient d’une obésité modérée, et 4 fois plus élevé pour celles qui se trouvaient dans la catégorie d’obésité extrême. Cette association n’a toutefois pas été constatée chez les garçons.

« Même si la sclérose en plaques pédiatrique est rare, notre étude confirme que les parents d’enfants obèses devraient être attentifs à des symptômes comme l’engourdissement ou la faiblesse dans les membres, et parler de ceux-ci à leur médecin », a noté l’auteure, Dre Annette Langer-Gould, selon Science Daily.

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Six bonnes habitudes de vie à inculquer à vos enfants

1. Rendez l’exercice agréable : Montrez à vos enfants que bouger, c’est plaisant, ce n’est pas une corvée! Faites des marches ensemble régulièrement. Donnez-vous le but de faire un peu d’exercice en famille chaque jour. Encouragez et félicitez vos enfants!

2. Fournissez-leur des choix santé : Remplissez le frigo de fruits, de légumes et de grains entiers. Laissez de côté les gâteries trop grasses ou trop sucrées. Parlez-leur de nutrition.

3. Jardinez : Si vous avez la place, c’est une expérience géniale de montrer aux enfants comment la nourriture qu’ils mangent pousse. Ça leur fera apprécier la valeur de leurs repas! Vous pouvez aussi seulement faire pousser des herbes, par exemple.

4. Amusez-vous avec la nourriture : Essayez de rendre leurs aliments colorés et agréables à voir. Faites par exemple des brochettes de fruits dans leur lunch. Essayez de leur assembler une boîte bento. Faites des formes avec leur nourriture…

5. Montrez l’exemple : Appliquez ce que vous leur inculquez aussi. Mangez bien, bougez, ayez de bonnes habitudes de vie… C’est là le conseil le plus important.

6. Soutenez des initiatives santé autour de vous : Participez à des courses de 5 km pour une bonne cause, faites du bénévolat dans un jardin communautaire… Impliquez-vous!

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Seulement 20 minutes d’exercice par jour peuvent prévenir le diabète chez les enfants

Des chercheurs ont enrôlé 222 enfants obèses et leur famille dans l’étude. Ces enfants âgés de 7 à 11 ans faisaient très peu d’exercice et n’avaient pas de conditions médicales chroniques qui auraient pu influencer les résultats.

Toutes les familles ont reçu une formation sur un mode de vie sain, puis les enfants ont été séparés en 3 groupes : soit aucun exercice particulier, soit 20 minutes d’exercice aérobique par jour, soit 40 minutes d’exercice par jour.

Après 13 semaines, sans grande surprise, les enfants des deux groupes avec de l’exercice avaient de meilleurs résultats quant au marqueur de la résistance à l’insuline, qui est un signe avant-coureur du diabète.

Par contre, la différence entre les deux groupes d’exercice n’a pas été significative. Les enfants dans le groupe des 40 minutes d’exercice ont réduit leur taux de graisse corporelle de 1,4 %, comparativement à 0,84 % pour le groupe des 20 minutes.

Selon Medscape, les résultats « suggèrent que 20 minutes d’exercice par jour sont suffisantes pour voir des bienfaits sur la santé, et les écoles qui veulent réduire le temps récréation devraient tenir compte de ces données ».

 

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3 minutes supplémentaires par repas pour diminuer le risque d’obésité

C’est ce qu’explique Barbara H. Fiese, directrice du Family Resiliency Program.

La recherche effectuée vise à aider les familles qui vivent avec peu de moyens. Trop souvent, vu le manque de temps et d’éducation, le fait d’être monoparental ou la facilité d’accès à la malbouffe, les enfants de familles pauvres sont plus à risque d’obésité.

Dans l’étude proposée par Fiese, selon medicalnewstoday, les familles vivant de peu de moyens passent environ 15 à 17 minutes ensemble au repas.

Or, à partir de 20 minutes passées en famille par repas, et ce, au minimum 4 fois par semaine, les enfants du primaire étaient beaucoup moins à risque d’obésité que ceux des autres familles peu aisées.

En résumé, les parents, même monoparentaux, qui affirmaient que le rituel du repas revêtait de l’importance et qu’ils y passaient 20 minutes ou plus pour échanger avec leurs enfants, avaient des jeunes plus en santé.

Plus de 200 familles pauvres ont participé à la recherche. À la suite de ces résultats probants, Barbara H. Fiese doit poursuivre avec la prochaine étape, qui consiste à éduquer les familles en ce sens.

Il demeure que ces résultats peuvent s’appliquer à toutes les familles. Lorsque le repas est considéré comme un moment de qualité à passer en famille, les habitudes alimentaires s’améliorent, et le risque d’obésité chute considérablement.

Un truc facile, mais que l’on doit prendre le temps d’appliquer.

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Le Viagra en renfort dans la lutte à l’obésité

Le Viagra connait un élan de popularité sans précédent en Amérique du Nord, et une récente étude pourrait bien encourager davantage cette mode.

D’après Santé Log, des chercheurs ont établi que le populaire médicament contre les troubles érectiles aurait un autre effet qui pourrait être utilisé dans la lutte à l’obésité.

Selon les auteurs de l’Université de Bonn, le Viagra aurait la capacité de transformer les graisses, faisant passer certaines graisses blanches en graisses brunes, celles-là mêmes qui se transforment en énergie au lieu de se stocker dans l’organisme.

Il pourrait donc être combiné à un autre type de traitement contre l’obésité et ainsi permettre un contrôle du poids plus efficace.

Les chercheurs affirment travailler depuis longtemps afin de démontrer ce lien. Ils souhaitent que cette étude pave la voie à de nouveaux outils et de nouvelles façons de faire en la matière.

L’obésité est considérée par un grand nombre de spécialistes comme la « maladie du siècle », un fléau qui peut mener à différentes maladies graves et chroniques, ou encore à des problèmes cardiaques.

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L’exposition au PVC durant la grossesse est liée à l’obésité

Des chercheurs ont exposé des souris enceintes à des concentrations de tributyltine, une toxine libérée dans le plastique de type PVC, similaires à celles que les jeunes humains obtiennent simplement à partir de leur environnement.

Cette seule exposition, sans aucune autre dose subséquente, a causé de l’obésité, incluant un taux de gras plus élevé dans le foie et l’expression de gènes reliés à l’obésité chez les enfants, petits-enfants, et même les arrières-petits-enfants de ces souris, même si ces autres générations n’avaient jamais été exposées au contaminant.

Ces données suggèrent qu’une exposition à des composites appelés « perturbateurs endocriniens » en bas âge causerait des effets permanents sur la manière dont le corps métabolise la graisse. Cet effet est apparemment transmis d’une génération à l’autre sans mutations génétiques.

La poussière normalement présente dans une maison typique contient des niveaux élevés de tributyltine, ce que les chercheurs affirment être très important dans le cas des jeunes enfants, qui passent beaucoup de temps à jouer sur les planchers, les tapis et les divans.

L’étude a été publiée dans le journal Environmental Health Perspectives.

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Beaucoup plus de risques immédiats pour les enfants obèses

Des chercheurs ont analysé les données provenant de 43 300 enfants américains âgés de 10 à 17 ans. Ils ont évalué la corrélation entre le poids et 21 différents indicateurs de leur santé générale, de leur fonctionnement psychosocial et de maladies spécifiques.

Les enfants obèses avaient trois fois plus de chances que les enfants de poids normal de souffrir d’au moins trois problèmes de santé physique, de santé mentale ou reliés au développement. Les jeunes qui avaient un surplus de poids sans pour autant être obèses avaient quant à eux un risque plus élevé de 30 %.

Les enfants obèses étaient plus susceptibles de souffrir de toutes ces conditions très variées, en plus d’une mauvaise santé générale : problèmes émotifs et comportementaux, problèmes scolaires, déficit de l’attention avec hyperactivité, dépression, problèmes cognitifs et de développement, asthme, allergies, maux de tête, otites et problèmes au niveau des os, des muscles et des articulations.

L’auteur de l’étude, Neal Halfon, qui est professeur à l’UCLA, a expliqué qu’il s’agissait de la première étude à « esquisser un portrait vraiment complet de l’obésité chez les enfants, et nous avons été vraiment surpris de constater le nombre de problèmes qui étaient associés à ce fléau dans une population aussi jeune », selon Science Daily.