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Des chercheurs réussissent à « inverser » l’obésité chez des souris

Aussi incroyable que cela puisse paraître, des chercheurs sont parvenus à « inverser » le processus qui mène à l’obésité chez des souris, en isolant et en manipulant une protéine de l’organisme.

Ainsi, selon ce qu’explique santelog.com, les chercheurs d’une équipe internationale ont réussi l’exploit en favorisant la production de la tyrosine protéine kinase-2 (que nous appellerons Tyk2 pour plus de clarté).

La Tyk2 est une enzyme qui permettrait la régulation du poids et donc de l’obésité. Ces théories et observations ont été publiées dans la plus récente édition du magazine scientifique Cell Metabolism.

Le fait d’avoir réussi ce tour de force chez les rongeurs laisse croire qu’ils pourraient reproduire le « traitement » aussi chez l’humain.

C’est la découverte du « tissu adipeux brun » actif chez l’adulte qui a mené à ces conclusions, puisque l’on croyait depuis longtemps que ce type de tissu n’était actif que chez les bébés.

Une corrélation entre ce tissu adipeux et la Tyk2 a ensuite été énoncée, puis maintenant prouvée, selon ce que l’on comprend des conclusions avancées par les chercheurs.

Le professeur Andrew Larner a bon espoir de voir cette enzyme produire d’excellents résultats, et même un jour peut-être inverser carrément le phénomène d’obésité.

D’autres tests et études sur le sujet sont à venir.

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Obésité et surpoids ne font pas bon ménage avec la maternité

(AFP) – L’obésité et le surpoids qui touchent un nombre croissant de femmes en âge de procréer ne font pas bon ménage avec le désir d’avoir un enfant et font courir des risques aux futures mères comme à leurs bébés, soulignent des spécialistes.

Plus de complications pendant la grossesse (notamment hypertension et diabète) et au moment de l’accouchement (davantage de césariennes et d’hémorragies postpartum) pour les femmes, risque accru de fausses couches, de morts in utero, de prématurité, de malformations congénitales (neurologiques et cardiaques) chez les enfants, la liste des conséquences négatives de l’obésité n’a cessé de s’allonger ces dernières années.

« Il y a de vrais risques pour la femme et l’enfant qui ne sont pas suffisamment connus des futures mères et des médecins », souligne la Dre Joëlle Belaïsch Allart, spécialiste de l’infertilité et vice-présidente du Collège national des gynécologues et obstétriciens français, qui tient ses 36es Journées à Paris.

Elle ajoute que les risques débutent dès le surpoids et augmentent ensuite parallèlement au poids, faisant de toute femme obèse une candidate à une « grossesse à risque ».

L’obésité de la mère multiplie également par deux ou trois les risques d’obésité chez son enfant entre 2 et 4 ans.

Peu fréquente autrefois, l’obésité de la femme enceinte est en passe de devenir un problème de santé publique, avec un taux d’obésité et de surpoids atteignant désormais 32 % chez les femmes âgées de 25 à 34 ans (dont 11 % d’obèses) et 37 % chez les femmes de 35 à 44 ans (dont 16 % d’obèses), selon la dernière enquête nationale sur l’obésité ObEpi 2012.

Perdre du poids avant la grossesse

Au-delà des risques encourus, les femmes obèses sont plus fréquemment confrontées à l’infertilité, un phénomène également lié à l’augmentation de l’âge maternel.

Les troubles de l’ovulation sont ainsi nettement plus fréquents tandis que les traitements de stimulation ovarienne sont plus longs et moins efficaces que chez les autres femmes.

« La seule solution pour toutes ces femmes est de perdre du poids avant la grossesse », souligne le Pr Pierre Mares, professeur de gynécologie obstétrique au CHU de Nîmes, qui préconise une prise en charge systématique avant la grossesse, avec l’aide d’équipes pluridisciplinaires.

Mais l’obésité masculine a également sa part de responsabilité dans l’infertilité, en raison d’un risque accru d’anomalie dans leur sperme et d’une baisse de la qualité de celui-ci.

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Le risque d’obésité peut être prédit dès la naissance

Le journal PLoS ONE publie les résultats d’une étude qui a permis à des chercheurs finlandais de développer une formule prédisant le risque pour un nouveau-né de devenir obèse.

Les chercheurs ont d’abord essayé de prédire ce risque en se basant sur des facteurs génétiques complexes qu’ils ont étudiés chez plus de 4000 enfants, pour finalement se rendre compte qu’il était beaucoup plus facile de faire cette prédiction dès la naissance.

Les facteurs de prédiction sont l’indice de masse corporelle des deux parents, le nombre de personnes dans la famille, le poids à la naissance, le statut professionnel de la mère, et si celle-ci a fumé durant la grossesse. Le calculateur est proposé en ligne (en anglais seulement).

Selon l’étude, les 20 % d’enfants dont le risque est le plus élevé à la naissance formeront plus tard 80 % des enfants obèses. Les chercheurs ont indiqué que seulement 10 % des cas d’obésité sont causés par des facteurs génétiques. La formule permettrait donc d’offrir des services et du soutien aux familles le plus à risque.

« Une fois que les enfants sont obèses, il est difficile pour eux de perdre du poids, alors la prévention demeure la stratégie la plus efficace, et celle-ci doit commencer le plus tôt possible », a affirmé l’auteur, Philippe Froguel, selon Science Daily.

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Les caries et l’obésité chez les enfants sans-abris seraient reliées

Il n’est pas surprenant que les enfants provenant de milieux extrêmement défavorisés, par exemple ceux qui sont sans-abris ou vivent dans des refuges, soient moins en santé que la moyenne.

Des chercheurs se sont penchés sur cette population d’enfants parmi les plus démunis, ainsi que sur leurs problèmes les plus criants.

157 enfants américains de 2 à 17 ans ont participé à l’étude. Parmi ceux-ci, 64 % étaient d’origine afro-américaine, 34 % d’origine caucasienne, et 2 % d’origine hispanique ou autre. La plupart de ces enfants dépendaient d’une jeune mère monoparentale.

30,6 % de ces enfants étaient obèses, et 50,3 % avaient des caries. Ces deux chiffres étaient beaucoup plus élevés que la moyenne américaine, qui est de 16,3 % pour l’obésité et de 25 % pour les caries, dans le sous-groupe des 2 à 5 ans.

Plus les enfants vieillissaient, plus leur indice de masse corporelle augmentait, ont aussi indiqué les chercheurs. La consommation d’une grande quantité de boissons gazeuses pourrait expliquer ces deux problèmes, au moins en partie, ont-ils ajouté, selon Medscape.

Les données ont été publiées dans le Journal of Pediatric Healthcare.

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Des changements de style de vie fonctionnent vraiment chez les enfants en surpoids

Constatant que la plupart des études existantes ne s’attardaient qu’à la perte de poids chez les enfants, des chercheurs ont voulu observer les autres effets positifs reliés aux changements de style de vie.

Les enfants et adolescents en surpoids ou obèses ont un risque accru de complications cardiométaboliques, de résistance à l’insuline et d’hypertension, ont fait remarquer les chercheurs.

Ils ont donc analysé les résultats de 38 études qui comparaient les effets de changements de style de vie, incluant des modifications de l’alimentation, à ceux d’une absence d’intervention, des pratiques courantes ou encore à de l’information écrite remise aux parents, par exemple des conseils sur la nourriture et l’exercice.

De façon très claire, des interventions visant à modifier le style de vie apportaient des résultats à court et à moyen terme, comparativement aux autres interventions. En plus de réduire leur indice de masse corporelle et leur pourcentage de gras, ces enfants voyaient également des améliorations au niveau de leur « mauvais » cholestérol, de leur niveau d’insuline et de leur tension artérielle.

Mandy Ho, une infirmière australienne qui a mené l’étude, a indiqué que « les données analysées suggèrent que des interventions de style de vie, incorporant la nutrition, l’exercice et peut-être la thérapie comportementale, sont efficaces pour traiter l’obésité pédiatrique et améliorer la condition cardiométabolique de ces enfants », selon Medscape.

L’analyse a été publiée dans Pediatrics.

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100 calories de trop par jour dues à l’alcool

Une nouvelle étude, rapportée par www.nlm.nih.gov, affirme que les Nord-Américains moyens ingèrent 100 calories de trop par jour à cause de leur consommation d’alcool.

L’étude ne fait pas de distinction entre les types d’alcool. La bière, le vin et les spiritueux se retrouvent tous au banc des accusés dans cette recherche.

Les chercheurs estiment donc à 100 le nombre de calories superflues ajoutées quotidiennement par les Nord-Américains qui consomment de l’alcool. Bien sûr, on souligne que ce n’est pas tout le monde qui a les mêmes habitudes concernant les boissons alcoolisées, mais les recherches parlent également d’un 30 % d’hommes et 18 % de femmes qui prennent de l’alcool quotidiennement.

La moyenne globale, par contre, lance un signal intéressant en concluant que l’Américain moyen consomme moins d’un verre par jour.

Selon la Dre Samara Joy Nielsen, du National Center for Health Statistics (NCHS), les gens ne sont pas conscients que même une faible consommation d’alcool par jour peut mener à des gains de poids.

« Les boissons caloriques comptent. On l’a peut-être oublié, et surtout oublié d’examiner l’apport calorique de ces boissons dans le décompte final des calories ingérées par un adulte », conclut Nielsen.

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Les enfants qui habitent dans des milieux défavorisés risquent plus d’être obèses

Des chercheurs ont analysé les données provenant de 17 530 enfants de 5 ans, qui vivaient dans 4700 quartiers différents partout aux États-Unis. Ils ont ajusté les résultats pour tenir compte du statut économique de la famille, de la composition de celle-ci, du niveau d’éducation de la mère ainsi que du temps passé par l’enfant à regarder la télévision.

Malgré ces ajustements, les enfants qui vivaient dans des quartiers pauvres avaient 28 % plus de chances d’être obèses, et les enfants vivant dans les quartiers de classe moyenne avaient 17 % plus de chances, comparativement aux enfants vivant dans les quartiers affluents.

Selon l’étude, le fait de vivre dans un quartier à forte proportion ethnique réduisait quant à lui le risque d’obésité de 20 % pour les enfants.

« Nous savons qu’il existe des caractéristiques spécifiques pour les familles et les enfants qui sont associées à l’obésité. Ces relations sont plutôt bien comprises, mais nous ne comprenons pas encore parfaitement l’influence du milieu et de la communauté, par exemple les caractéristiques sociales et démographiques du milieu dans lequel les gens vivent », a expliqué le sociologue Justin Denney, selon MedicalNewsToday.

Près de 32 % des enfants américains sont en surpoids ou obèses. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Social Science & Medicine.

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Il faut s’attaquer au problème d’obésité chez les enfants très tôt, disent les chercheurs

Dans la première étude, menée en Suède, 44 % des enfants obèses de 6 à 9 ans ont réussi à faire baisser leur indice de masse corporelle (IMC) d’au moins un demi-point, comparativement à seulement 8 % des adolescents de 14 et 16 ans.

Les résultats provenant de la deuxième étude, celle-ci menée aux Pays-Bas, ont démontré que des enfants âgés de 3 à 5 ans ont obtenu de bien meilleurs résultats avec une intervention multidisciplinaire pour contrer l’obésité que les enfants ayant reçu simplement les soins habituels.

Les enfants du premier groupe ont non seulement réussi à faire baisser leur IMC d’au moins un demi-point, mais ont aussi maintenu leur perte de poids pendant au moins un an.

Pour chaque année où la prise en charge était devancée, les enfants augmentaient leurs chances de réduire leur IMC d’un demi-point de 47 %.

« De plus en plus de preuves nous indiquent que la petite enfance est une période critique pour prévenir une trajectoire d’obésité qu’il devient beaucoup plus difficile de faire dévier lorsque les jeunes entrent au secondaire », ont observé les auteurs de l’étude, tel que rapporté par MedPageToday.

Les études ont été publiées dans la revue médicale Archives of Pediatrics and Adolescent Medecine.

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Les jeunes obèses auraient le goût moins développé que les autres enfants

Selon une étude menée en Allemagne et publiée dans la revue médicale Archives of Disease in Childhood, les enfants obèses avaient beaucoup plus de difficulté que les enfants de poids normal à reconnaître les goûts amer, salé, sûr et umami (savoureux). Seul le goût sucré était reconnu de façon similaire parmi les deux groupes d’enfants.

94 enfants de poids normal et 99 enfants obèses âgés de 6 à 18 ans ont participé à l’étude, qui consistait à reconnaître 22 goûts différents placés sur leur langue, incluant les cinq différents goûts cités plus haut en quatre niveaux d’intensité pour chacun, en plus de deux échantillons « sans goût ».

Tous les enfants arrivaient généralement à faire la différence entre le sucré et le salé, mais avaient plus de mal à reconnaître les nuances parmi les autres goûts. Les enfants plus vieux y arrivaient mieux, un phénomène normal dû au fait que les papilles gustatives se développent avec l’âge.

Toutefois, peu importe leur âge, les enfants obèses ont eu beaucoup plus de difficulté que les autres à correctement identifier les goûts, mis à part le sucré.

Ces résultats pourraient offrir une piste de compréhension de l’obésité enfantine, suggérant que ces enfants mangent plus pour compenser le manque de sensations, selon le Daily Mail.

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Du sommeil de qualité pour contrer l’obésité

Santelog.com rapporte une étude de l’Académie de Nutrition et de Diététique, qui affirme pouvoir faire une corrélation entre le manque de sommeil et la prise de poids substantielle.

Ainsi, lorsque vient le temps de construire un plan de match pour perdre des kilos en trop, il faudrait inclure le sommeil dans sa stratégie. Il est facile (et normal) de se concentrer sur son régime alimentaire et sur les exercices physiques, mais si on n’en dort plus la nuit, les effets seront plus limités, toujours selon l’étude.

Plusieurs recherches ont déjà démontré certaines corrélations entre le manque de sommeil partiel (moins de six heures par nuit), et il semble qu’elles avaient raison.

De fait, les gens dorment de moins en moins et gagnent du poids, un facteur souvent oublié par les praticiens et nutritionnistes, souligne la professeure Sharon Nickol-Richardsons, de l’Université de Pennsylvanie.

Son équipe a étudié d’autres recherches publiées entre 1996 et 2011 afin de faire la corrélation entre la privation de sommeil et son effet sur l’organisme.

Les chercheurs concluent qu’en plus de nuire au métabolisme, le manque de sommeil augmente l’appétit, ou l’impression d’avoir faim, deux facteurs qui ne favorisent en rien la perte ou la régulation de poids.