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L’exposition du foetus aux produits chimiques augmente les risques d’obésité

En fait, les femmes enceintes qui sont fortement exposées à des produits chimiques communs dans l’environnement, comme les PFC, auraient des bébés plus petits à la naissance et plus gros à 20 mois, selon une étude de la Rollins School of Public Health de l’Emory University. Les experts croient que cette tendance pourrait mener à l’obésité plus tard dans la vie.

Publiée en ligne dans l’Environmental Health Perspectives, l’étude explique que les PFC que l’on retrouve dans divers produits d’emballage, dans les meubles et dans le matériel de cuisine anti-adhésif ont été recensés dans le lait maternel, le sérum humain et le sang du cordon.

Les résultats de l’étude viennent confirmer ce que d’autres recherches sur l’exposition prénatale aux PFC avaient laissé présager.

« Nos découvertes confirment ces études et les preuves émergentes que les produits chimiques dans notre environnement contribuent à l’obésité et au diabète et démontrent que cette trajectoire est établie très tôt dans la vie des gens exposés », dit la scientifique en chef derrière la recherche, Michele Marcus.

Rappelons que les PFC ne constituent pas seulement un danger pour les bébés. Faire cuire la viande rouge dans des poêles à frire anti-adhésives à de hautes températures augmenterait le risque de développer un cancer de la prostate de 40 % chez les hommes.

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L’obésité affecte le sperme

On savait que mal s’alimenter était nocif pour la santé. On apprend maintenant que cela peut aussi avoir une influence sur notre progéniture.

Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Melbourne, en Australie, encourage les futurs papas à prendre soin de leur alimentation avant de songer à la paternité.

Des recherches réalisées sur des souris montrent que le sperme de mâles obèses pourrait entraîner un retardement du développement du foetus et réduire les chances de l’embryon de bien s’implanter dans le corps de la mère.

En plus de limiter les chances de grossesse, l’obésité paternelle réduit aussi le développement du placenta chez la femme, pouvant entraîner des conséquences négatives sur le développement de l’enfant à long terme.

Par chance, certains aliments améliorent la qualité du sperme de l’homme. C’est le cas des noix et autres aliments riches en oméga-3, comme le saumon, les oeufs, les graines, le yogourt, les baies ou les patates douces.

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Limiter le temps de télévision pour contrer l’obésité

En fait, les chercheurs de l’Obesity Prevention Center de l’Université du Minnesota sont intervenus sur les comportements liés à la balance d’énergie dans le corps, comme le temps de télévision, la consommation de boissons sucrées, de malbouffe ou encore l’activité physique.

Ils ont découvert que les jeunes adolescents qui avaient eu des heures de visionnement limitées avaient perdu du poids en un an.

Les résultats soulignent donc que les parents qui limitent les heures de télévision chaque jour aident leurs enfants à garder un poids santé.

« Cette étude est une preuve importante que de réduire les heures de télévision est une stratégie de prévention du gain de poids efficace que les parents peuvent utiliser pour prévenir l’excès de poids chez leurs enfants en changeant l’environnement familial et les règles d’écoute de la télévision à la maison », explique la principale chercheuse derrière cette étude, Simone A. French.

Aux États-Unis, 31 % des enfants ont un poids plus élevé que la normale ou sont obèses, selon une étude nationale réalisée entre 2003 et 2006.

Rappelons que les enfants qui regardent trop la télévision auront de moins bonnes capacités physiques dans le futur.

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Les hommes devraient se mettre en forme avant de concevoir

En fait, le surpoids du père a un impact négatif sur son sperme, ce qui entraîne moins de grossesses réussies, des foetus plus petits et un développement réduit du placenta.

C’est du moins ce qu’ont observé les chercheurs durant l’expérience effectuée sur des souris.

« Nous avons découvert que le développement était retardé chez les fétus produits par des pères obèses. Le ratio d’embryons implantés dans le ventre et le développement du foetus diminuaient chez ces animaux de plus de 15 % », explique Natalie Binder, qui a travaillé sur cette étude.

Les experts espèrent que l’étude donnera plus d’information aux hommes souffrant d’obésité sur l’impact que leur poids a sur leur sperme et les convaincra de perdre quelques kilos avant d’avoir des enfants.

Rappelons que l’âge auquel les hommes conçoivent poserait plus de risques pour la santé du bébé que l’âge de la mère au même moment, puisque le sperme des hommes plus vieux affecte le nombre de mutations génétiques qui peuvent être transmises à l’enfant.

En fait, un homme plus jeune en transmet en moyenne 25, tandis que ce chiffre atteint 65 chez les hommes âgés de 40 ans.

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L’obésité nuit à la santé mentale à long terme

C’est l’Inserm, en collaboration avec l’University College London et les National Institutes for Health (NIH), qui ont réussi à établir des résultats concluants à la suite de cette recherche.

Ainsi, l’obésité, combinée à la présence d’un facteur de risque métabolique, aurait un impact direct sur la dégénérescence du cerveau. Les tests ont été effectués sur un groupe de 6401 fonctionnaires britanniques, dont la majorité était composée d’hommes de 39 à 63 ans.

Les facteurs étudiés étaient notamment ceux de la mémoire, du raisonnement verbal et mathématique et de la fluidité verbale. Les résultats ont été publiés dans la revue Neurology du 21 août.

Il a été démontré que l’obésité, en tant que facteur unique, ne contribue pas nécessairement à un déclin accéléré de la réponse cognitive. Sur une période d’étude s’échelonnant sur 10 ans, seuls les participants obèses et comportant déjà des facteurs de risque métabolique ont vu leurs fonctions cérébrales chuter plus rapidement.

En résumé, la mémoire, le raisonnement et la logique sont affectés surtout en présence de niveaux élevés de triglycérides, d’hypertension artérielle, de glycémie irrégulière ou élevée et d’une carence en bon cholestérol. Le fait est que ces facteurs sont souvent le lot des gens en surpoids.

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Donner des antibiotiques aux bébés pourrait favoriser l’obésité

(CHICAGO (États-Unis)-AFP) – Donner des antibiotiques aux bébés âgés de moins de six mois pourrait en faire des enfants trop gros plus tard, révèle une étude publiée mardi (21 août).

« Nous pensons habituellement que l’obésité est une épidémie due en grande partie à un régime alimentaire malsain et à un manque d’exercice, mais de plus en plus d’études suggèrent que c’est plus compliqué », souligne Leonardo Trasande de la faculté de médecine de l’Université de New York, un des auteurs de ces travaux.

« Les microbes présents dans nos intestins pourraient jouer un rôle important dans la manière dont nous absorbons les calories. L’exposition aux antibiotiques, surtout au plus jeune âge, pourrait tuer certaines de ces bactéries qui influent sur la façon dont nous assimilons la nourriture dans notre corps et qui, autrement, nous permettraient de rester minces », souligne-t-il.

Les chercheurs ont étudié l’utilisation d’antibiotiques auprès de 11 532 enfants nés à Avon, au Royaume-Uni, en 1991 et 1992.

Ils ont découvert que les enfants exposés à des antibiotiques au cours des cinq premiers mois de leur vie pesaient plus pour leur taille que les autres enfants.

La différence de poids était faible entre 10 mois et 20 mois, mais elle s’accentuait ensuite. À l’âge de 3 ans et 2 mois, les enfants ayant été traités avec des antibiotiques au début de leur vie avaient 22 % de chances supplémentaires d’être en surpoids.

En revanche, les bébés traités avec des antibiotiques au-delà de leur 5e mois ne présentaient pas de différence de poids notable avec les autres.

« Depuis bien longtemps déjà, les éleveurs savent que les antibiotiques sont utiles pour produire des vaches plus grosses pour les revendre », pointe Jan Blustein, elle aussi de l’Université de New York.

« Même si nous devons réaliser d’autres travaux pour confirmer nos découvertes, cette étude menée avec soin suggère que les antibiotiques ont une influence sur la prise de poids chez l’être humain, et tout particulièrement chez les enfants », conclut-elle.

L’étude a été publiée dans l’International Journal of Obesity.

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L’obésité affecte bien plus que le coeur et le métabolisme chez les hommes

Le British Journal of Urology International rapporte que l’obésité affecte bien plus que le cœur et le métabolisme pour les hommes.

Selon des recherches effectuées sur 409 hommes avec une dysfonction urinaire, 29 % avait un tour de taille d’un mètre ou plus.

On a constaté que plus le tour de taille était important, plus les dysfonctions urinaires étaient présentes et moins la santé sexuelle était bonne.

Chez les hommes qui souffraient le plus d’obésité, ils pouvaient uriner plus fréquemment, allant à la salle de bain plus de huit fois par jour.

En outre, 74,5 % des répondants ont dit éprouver des dysfonctions érectiles et 65 % des troubles d’éjaculation.

La bonne nouvelle c’est que ces problèmes peuvent facilement être traités avec une simple perte de poids. Même avec aussi peu que 6 cm de tour de taille en moins, on note une amélioration significative pour ces problèmes.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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L’obésité affecte la puberté et le système reproductif

 

Une étude publiée dans le Frontiers in Endocrinology démontre que l’obésité peut entraîner des troubles de la fertilité.

« […] l’état nutritionnel est important pour la reproduction, des syndromes métaboliques causés par l’obésité peuvent affecter profondément la capacité à se reproduire. […] Un extrême ou l’autre, l’anorexie ou l’obésité, peut être associée à des problèmes de la reproduction », explique l’un des auteurs de la recherche, Patrick Chappell.

En fait, la sécrétion normale d’une hormone, la kisspeptine, peut être dérangée par des signaux endocriniens.

L’obésité en début de puberté peut affecter le pancréas, le foie et d’autres glandes endocrines.

Également, l’obésité dérèglerait l’horloge circadienne du corps — reliée aux cycles du sommeil — entraînant une puberté précoce.

Il existe une corrélation entre la puberté précoce et les cancers des organes reproducteurs ainsi que le diabète, entre autres.

Rappelons que le stress et le divorce de parents ont aussi été déclarés responsables de certains cas de puberté précoce.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

 

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Des enfants obèses, des enfants cardiaques

Cholestérol, diabète et hypertension artérielle sont des conditions qui peuvent concerner la plupart des enfants obèses et qui, tôt ou tard, peuvent faire en sorte que leur vie cesse plus rapidement qu’elle ne le devrait.
 
Parue dans la revue Archives of disease in childhood, une étude néerlandaise a dévoilé que les bambins qui souffrent d’obésité sont beaucoup plus exposés à des risques cardiaques que les autres.
 
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont demandé à des pédiatres de remplir des questionnaires pour cibler le cas de 500 enfants en surpoids. Parmi ces derniers, les « deux tiers des enfants présentaient au moins un facteur de risque cardiovasculaire ».
 
Divisés en catégories, 56 % d’entre eux faisaient de l’hypertension artérielle, 14 % détenaient un taux élevé de sucre dans le sang, tandis que 54 % avaient un fort taux de cholestérol, relate le journal Le Figaro qui ajoute que « les trois quarts des jeunes obèses après 10 ans vont le rester ».
 
Devant ce constat, les experts conseillent que les risques de maladies cardiovasculaires chez les jeunes soient envisagés beaucoup plus tôt et que des examens soient effectués plus précocement.
 
Bien que l’obésité infantile touche davantage les milieux défavorisés, la Dre Myriam Dabbas-Tyan, pédiatre à l’hôpital Necker-Enfants malades à Paris, conseille aux parents de tout de même encourager leurs jeunes à avoir de meilleures habitudes de vie, bouger plus et manger plus sainement.
 
Elle spécifie également que s’il le faut, modifier le mode de vie de toute la famille peut faciliter la tâche et assurer un avenir meilleur à tous.
 
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Exercice et bonne nutrition pour perdre des kilos après la grossesse

Pratiquer un sport de façon faible ou modérée, comme la marche, et avoir un régime équilibré n’a pas que des effets positifs durant la grossesse, mais aussi après l’accouchement, notamment en ce qui a trait à la perte rapide du poids de la mère.

En effet, il a été démontré dans une étude qui s’est penchée sur le cas de 49 femmes enceintes de 16 à 20 semaines que parmi celles qui avaient adopté une saine alimentation et avaient fait de la marche, surtout durant le second et le troisième trimestre de leur grossesse, 28 % se sont retrouvées à 4,4 livres de leur poids avant leur grossesse deux mois après l’accouchement, comparativement à 7 % chez celles qui avaient fait peu attention durant la grossesse.

Pour les besoins de l’enquête qui paraîtra en août dans le Medecine Journal & Science in Sports & Exercise, l’American College of Sports Medicine avait sélectionné au préalable un ensemble de femmes qui avaient toutes un poids santé avant leur grossesse. C’est en divisant le groupe en deux, et en faisant faire de l’exercice et un régime équilibré à certaines, qu’ils se sont aperçus que malgré un poids santé à la base, les résultats pouvaient grandement différer après l’accouchement.

Mentionnons toutefois qu’à la naissance, les bébés avaient tous un poids similaire, peu importe le groupe de femmes. Cela suggère qu’à court terme, le régime et l’exercice durant la grossesse ont peu d’impact sur le poids du nourrisson.

Les chercheurs rappellent que les futures mères devraient consommer seulement 200 à 500 kilocalories de plus par jour durant le deuxième et le troisième trimestre, et non « manger pour deux » comme le laissent croire certains.