À en croire les dires de la Dre Stephanie von Hinke Kessler Scholder de l’Université de York, lorsqu’un enfant obèse n’obtient pas de bons résultats scolaires, il ne faudrait pas mettre la faute sur son surpoids, mais plutôt sur des éléments environnementaux qui peuvent influencer le poids infantile, comme le statut socio-économique de la famille.
L’Economic and Social Research Council (ESRC) britannique appuie la spécialiste qui « a voulu vérifier si l’obésité entrave directement la performance ou si les enfants obèses réussissent moins bien en raison d’autres facteurs confondants, associés également à l’obésité, comme les niveaux d’éducation ou de revenus de la famille ».
En explorant les données et l’ADN d’environ 4000 enfants participants à l’étude Children of the 90s Birth Cohort Study et en découvrant deux marqueurs génétiques importants qui permettent de pointer du doigt les jeunes qui sont prédisposés à l’obésité, l’experte a pu conclure que les enfants obèses réussissent effectivement légèrement moins bien en classe.
Toutefois, lorsque la chercheuse ne se penche que sur les marqueurs génétiques de l’obésité et ne tient pas compte d’autres facteurs environnementaux, elle ne trouve aucune preuve de cause à effet entre l’obésité et le succès ou la défaite scolaire.
Voilà pourquoi la recherche doit se poursuivre, pour prouver plus en détail que des éléments comme la classe socio-économique de la famille, par exemple, peuvent être des facteurs qui ont plus d’impact sur les résultats scolaires que le poids de l’enfant.
Bientôt un vaccin contre l’obésité
(Relaxnews) – Un nouveau vaccin contre l’obésité a enregistré des résultats prometteurs sur des rats de laboratoire. Ce nouvel outil, qui pourrait s’avérer « révolutionnaire » selon les scientifiques, contribue à stimuler le système immunitaire pour s’en prendre à une hormone qui ralentit le métabolisme et encourage la prise de poids.
L’étude a été publiée dans la revue Journal of Animal Science and Biotechnology. Des tests en laboratoire ont montré qu’à peine quatre jours après l’injection du vaccin, les rats obèses enregistraient une perte de 10 % de leur masse corporelle.
Les chercheurs ont testé deux versions légèrement différentes du vaccin, et toutes deux confirmaient cette perte de 10 % à la suite d’une piqure de rappel, 22 jours plus tard.
Pour juguler l’obésité, ce nouveau vaccin recourt à une forme modifiée de somatostatine, une hormone peptidique. Chez les souris, mais aussi chez l’homme, la somatostatine inhibe l’action de l’hormone de croissance et permet la perte de poids.
Même si, pour cette étude, les cobayes ont reçu de fortes doses du vaccin, une autre étude, dont a récemment parlé le Telegraph anglais, a montré l’efficacité de ce vaccin à moins forte dose. Avant de tester ce vaccin sur des sujets humains, les chercheurs vont mener une batterie de tests sur des cochons et des chiens obèses.
Par ailleurs, l’agence sanitaire américaine a récemment autorisé la mise sur le marché du Lorcaserin, le premier traitement contre l’obésité à être commercialisé depuis plus de dix ans. Ce médicament est distribué par Belviq et fabriqué par le laboratoire Arena Pharmaceuticals.
Un simple vaccin contre l’obésité?
Publiée hier (9 juillet) dans la dernière édition du Journal of Animal Science and Biotechnology, l’étude n’en est qu’à ses balbutiements.
Elle es présentement effectuée sur des souris, mais les résultats sont déjà probants.
Il s’agit en fait d’un vaccin à base de somatostatine JH17 et JH18 modifiés, une hormone peptidique. Cela amène notre organisme à produire des anticorps contre la somatostatine, sans pour autant affecter les hormones de croissance.
Conséquence? Le métabolisme augmente sa dépense énergétique et la maintien, ce qui mène à la perte de poids.
Pour le moment, les résultats obtenus suite à l’injection sur des souris obèses ont été concluants. Une perte de 10% du poids corporel était déjà enregistrée 4 jours après la première injection.
Pendant les 6 semaines de traitement, les souris évaluées poursuivaient un régime hypercalorique, mais au terme de la recherche, la perte de 10% avait été maintenue.
Keith Haffer, principal responsable de la percée de ce vaccin, rappel que la recherche doit être poursuivie afin de connaître les conséquences à long terme de l’utilisation d’un tel vaccin.
D’autre part, il s’agit avant tout d’une solution contre l’obésité chronique, de plus en plus répandue à travers le monde, ce qui éliminerait la médication et les chirurgies normalement employées pour stabiliser la situation.
Il n’est donc pas question de l’utiliser pour une perte de poids superficielle.
Un simple vaccin contre l’obésité?
Publiée hier (9 juillet) dans la dernière édition du Journal of Animal Science and Biotechnology, l’étude n’en est qu’à ses balbutiements.
Elle es présentement effectuée sur des souris, mais les résultats sont déjà probants.
Il s’agit en fait d’un vaccin à base de somatostatine JH17 et JH18 modifiés, une hormone peptidique. Cela amène notre organisme à produire des anticorps contre la somatostatine, sans pour autant affecter les hormones de croissance.
Conséquence? Le métabolisme augmente sa dépense énergétique et la maintien, ce qui mène à la perte de poids.
Pour le moment, les résultats obtenus suite à l’injection sur des souris obèses ont été concluants. Une perte de 10% du poids corporel était déjà enregistrée 4 jours après la première injection.
Pendant les 6 semaines de traitement, les souris évaluées poursuivaient un régime hypercalorique, mais au terme de la recherche, la perte de 10% avait été maintenue.
Keith Haffer, principal responsable de la percée de ce vaccin, rappel que la recherche doit être poursuivie afin de connaître les conséquences à long terme de l’utilisation d’un tel vaccin.
D’autre part, il s’agit avant tout d’une solution contre l’obésité chronique, de plus en plus répandue à travers le monde, ce qui éliminerait la médication et les chirurgies normalement employées pour stabiliser la situation.
Il n’est donc pas question de l’utiliser pour une perte de poids superficielle.
Les résultats d’une nouvelle étude de l’Université Loyola, parus dans la revue PLoS ONE, prouvent que le cercle d’amis peut influencer le poids d’une personne.
En effet, les chercheurs ont découvert que les étudiants du secondaire prenaient plus de poids si leurs amis pesaient plus qu’eux. Inversement, les jeunes qui s’entouraient de personnes ayant un poids moindre demeuraient plus minces ou prenaient du poids moins rapidement.
Les spécialistes ont examiné les données de 1775 jeunes de deux écoles secondaires, qui devaient répondre à des questions et se soumettre à la pesée. Le but était de savoir si le lien entre le cercle d’amis et l’obésité provenait de l’influence entre comportements réciproques ou du simple fait que ceux qui se ressemblent s’assemblent.
Leur conclusion est qu’il y a un peu de ces deux causes dans le lien. Ainsi, il est vrai que le poids initial influence le choix des amis, mais l’influence sociale porte aussi les jeunes à imiter les comportements de leurs pairs.
Et malheureusement, cette influence est encore plus vraie pour les voies plus préjudiciables, donc les adolescents peuvent facilement reproduire les mauvais comportements alimentaires de leurs amis.
En fait, la plupart des jeunes ou des enfants qui consomment des boissons gazeuses sucrées ne sont pas plus à risque de développer de l’obésité que leurs camarades qui boivent des boissons meilleures pour la santé.
« Nous avons découvert que les boissons sucrées étaient les plus populaires durant l’enfance, mais n’avons pas remarqué de lien consistant entre la consommation de ces boissons et le surpoids ou l’obésité », explique l’auteure de la recherche, Susan J. Whiting.
Toutefois, il ne faut pas sous-estimer les dommages que peuvent causer de telles boissons à la santé globale des enfants, ni les écarter de la liste des facteurs pouvant mener à l’obésité infantile.
« Les habitudes alimentaires et de boissons formées tôt dans la vie ont tendance à se poursuivre jusqu’à l’âge adulte. La surconsommation de boissons sucrées pourrait augmenter les risques de surpoids et d’obésité chez votre enfant », dit-elle.
Rappelons que les enfants qui consomment régulièrement des boissons gazeuses seraient plus à risque de développer des maladies cardiovasculaires en vieillissant.