La prise de poids pourrait être importante dès les premiers mois de leur vie et jusqu’à l’âge adulte.
D’anciennes études ont démontré qu’une exposition au plomb peut provoquer des troubles neurologiques. Il peut se cacher dans l’eau potable, certains aliments, les anciennes peintures sur le marché ou encore dans de vieilles demeures, avant que l’utilisation de matériaux à base de plomb soit interdite.
Voilà qu’une nouvelle recherche de l’Université du Michigan effectuée sur des souris enceintes et qui allaitaient démontre que l’exposition au plomb in utero peut provoquer un surplus de poids chez les souriceaux.
Dès l’âge de 9 mois, les tests ont permis de voir que les souriceaux qui avaient été plus exposés au plomb avaient des apports alimentaires plus élevés que la moyenne.
La dépense énergétique, la tolérance au glucose et la variété de l’alimentation sont des éléments qui ont été observés auprès des divers groupes de souriceaux qui avaient été exposés ou non à différents taux de plomb.
Pour Christopher Faulk, scientifique responsable de l’étude : « Il n’existe pas de taux minimum garantissant l’innocuité », rapporte le site français Parents.
Le pesticide DDT, qui a été notamment interdit dans les années 80 dans plusieurs pays occidentaux, mais qui continue d’être utilisé dans certains pays comme l’Inde et l’Afrique du Sud pour combattre le paludisme, peut empêcher le corps de brûler des calories.
C’est ce qui ressort d’une étude parue dans la revue PLoS ONE, qui avance que les filles qui sont nées de mères exposées à l’époque au DDT ont plus de risques de souffrir d’obésité, de diabète de type 2 et de cholestérol que les hommes nés du même type de mères.
Le pesticide n’aurait aucun effet sur ceux-ci, si ce n’est qu’une légère augmentation de la glycémie, ont noté les chercheurs, qui affirment que les filles qui ont maintenant plus de 30 ans sont davantage concernées par les problèmes de santé en lien avec le DDT.
Des analyses ont été pratiquées auprès de souris femelles exposées au DDT. Il a été conclu qu’elles étaient moins en mesure de brûler des calories et plus enclines à les préserver dans leur corps que d’autres souris femelles ou les mâles.
La différence entre les sexes devra davantage être étudiée, confirment les scientifiques, qui ont également remarqué que les souris femelles qui avaient une alimentation riche en graisses étaient plus à risque de développer une maladie que les mâles qui avaient le même genre de régime.
D’anciennes recommandations publiées notamment en novembre 2013 concluaient que les médicaments qui servent de contraception d’urgence contenant du lévonorgestrel (comme le Norlevo) ainsi qu’un autre composant, l’ulipristal, présent notamment dans Ellaone (autre contraception d’urgence) étaient moins efficaces chez les femmes de 75 kg et plus et ne servaient complètement à rien chez celles de plus de 80 kg.
Pour le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) associé à l’Agence européenne du médicament (AEM), la pilule du lendemain est ce qu’il faut, et ce, peu importe le poids d’une femme pour celles qui craignent une grossesse non désirée après une relation sexuelle non protégée.
Un rapport de l’AEM mentionne d’ailleurs : « Les avantages de la pilule du lendemain sur les personnes de poids élevé sont supérieurs aux effets secondaires », rapporte Parents.
Il y a plus d’un an, l’Agence nationale du médicament souhaitait notamment aviser les femmes rondes et indiquer sur les étiquettes des médicaments qu’ils étaient peu efficaces pour certaines d’entre elles.
Le CHMP a toutefois considéré que ces dernières études n’étaient pas assez fondées pour qu’une telle mention écrite alerte ces femmes. Le comité désire donc que les femmes obèses soient au courant de l’existence de ces études et constats, mais que la pilule du lendemain ne leur soit pas totalement contre-indiquée.
Ce sont 81 % des garçons « joufflus » et 71 % des filles rondes qui ne sont pas au courant qu’ils font de l’embonpoint, révèle un sondage effectué auprès d’un grand échantillon (9,1 millions d’individus) de jeunes Américains âgés de 9 à 15 ans et suivis entre 2005 et 2012.
Selon des études antérieures, le manque de sensibilisation et le point de vue des parents y sont pour beaucoup. Ce sont 50 % des parents d’enfants qui ont un embonpoint qui font l’autruche et affirment que leur jeune n’a pas un surplus de poids.
Ce qui inquiète et exaspère en quelque sorte les spécialistes est que si ces enfants n’ont pas conscience qu’ils sont obèses, comment les aider, prévenir les maladies dangereuses pour leur vie et établir des stratégies de lutte contre l’obésité qui les concerneront ou les intéresseront?
« Les enfants ne font pas attention à ce qu’ils mangent et, dans leur insouciance, ne prennent pas conscience de leur corpulence », affirme le centre de contrôle et de prévention des maladies américain, qui s’est également aperçu que les jeunes provenant de familles plus riches sont plus en mesure de dire s’ils sont gras ou non que les adolescents des familles à faible revenu. Ces derniers seraient plus portés à faire des erreurs de jugement sur leur corpulence, indique Top Santé.
Bien qu’il y ait plus de filles qui se qualifient de rondes que de garçons, c’est 30 % des répondants qui n’ont pas une bonne perception de leurs kilos, en trop ou en moins. En effet, les chercheurs ont remarqué que plusieurs se disent obèses alors qu’ils ne le sont pas, et vice-versa.
Que ce soit des suites du cancer, de maladies cardiovasculaires, d’un AVC, de diabète ou de maladies du foie ou des reins, les hommes et femmes souffrant d’obésité morbide hypothèquent sévèrement leur vie.
Une nouvelle étude de l’Institut National du Cancer a demandé l’analyse des 20 recherches les plus élaborées sur le sujet, comprenant la population de 3 différents pays. Ils ont constaté que les gens situés dans la classe III d’obésité, soit extrêmement obèses, réduisaient leur espérance de vie de façon drastique, pouvant aller jusqu’à 14 ans.
« Alors qu’autrefois, il s’agissait d’une condition rare, le nombre d’obèses de classe III est à la hausse », met en garde Dre Cari Kitahara de l’Institut. « À titre d’exemple, aux États-Unis, 6 % des adultes sont désormais extrêmement obèses, ce qui, pour une personne de grandeur moyenne, représente un surplus de poids de 100 livres. »
Dre Kitahara ajoute qu’avant cette étude, on en savait peu sur le risque de décès prématuré lié à l’obésité extrême. Ces risques ont été évalués après avoir éliminé ceux qui fumaient ou qui avaient déjà un historique de certaines maladies.
La recherche a été publiée dans la revue scientifique PLoS Medicine.
L’aubergine, qui vient en plusieurs variétés, formes et couleurs, contient de nombreux bienfaits pour la santé. Elle est remplie de nutriments et de composés phytochimiques excellents pour la santé.
Côté nutritionnel, sachez qu’une tasse d’aubergine crue contient 20 calories uniquement, 0,8 g de protéine, 4,82 g de glucides, 0,15 g de gras et 2,4 g de fibres.
Cette quantité représente 10 % de l’apport quotidien en fibres, 5 % du potassium, 3 % de vitamine C, 5 % de vitamine B-6 et un peu de fer et de magnésium.
Medical News Today rapporte les multiples bienfaits de ce légume parfois méconnu. Tout d’abord, vous devez consommer la pelure, puisque c’est elle qui renferme la majorité des éléments nutritifs.
La consommation de l’aubergine sur une base régulière :
– Diminue le risque d’obésité et aide à la perte de poids;
– Diminue aussi le risque de mortalité, diabète et maladies cardiovasculaires;
En plus, les flavonoïdes et les antioxydants contenus dans le légume et le reste des vitamines contribuent à la santé du cœur, à réduire le cholestérol et la pression sanguine, en plus de prévenir le cancer grâce aux polyphénols.
Ce sont les chercheurs de l’Université de Göteborg, en Suède, en collaboration avec d’autres spécialistes de l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, l’Estonie, Chypre et la Hongrie, qui ont constaté les bienfaits de ce type d’alimentation.
Le régime alimentaire méditerranéen pourrait réduire considérablement l’épidémie d’obésité pour les 188 pays qui, depuis 1980, sont incapables d’en stabiliser la croissance, informe Science World Report. Par conséquent, ce sont 2,1 milliards de personnes, soit environ 30 % de la population mondiale, qui sont en surpoids aujourd’hui.
Les chercheurs, menés par Dre Gianluca Tognon, ont demandé aux parents de lister 43 aliments que leurs enfants mangeaient. Une diète méditerranéenne est constituée principalement de légumes, fruits, noix, poissons et céréales, contrairement à d’autres qui sont basées sur les produits laitiers et la viande.
Les enfants qui suivaient ce type d’alimentation étaient 15 % moins à risque de développer un surpoids ou de l’obésité, en comparaison avec les enfants suivant des régimes alimentaires standards.
Tognon est convaincue que tous les pays qui n’adhèrent pas au type méditerranéen devraient revoir leur alimentation à titre préventif.
« Les parents devraient faire du repos une priorité et une valeur familiale », affirme Barbara H. Fiese, l’une des spécialistes d’une nouvelle recherche. « La routine du sommeil dans une famille a des conséquences chez tous les membres de celle-ci, pas seulement chez les enfants. »
D’ailleurs, le sommeil permettrait de diminuer l’obésité juvénile. Sans compter que de toute façon, les parents ne réussissent apparemment à bien dormir que si leurs jeunes sont endormis.
Les chercheurs ont découvert qu’un sommeil réparateur aide à réguler le métabolisme, même s’ils avouent ne pas comprendre quel est le mécanisme impliqué. En fait, plus précisément, il protègerait les parents de l’obésité, et les enfants d’âge préscolaire du surplus de poids.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les caractéristiques socio-économiques par rapport aux routines de sommeil et la prévalence à l’obésité ou le surpoids chez 337 enfants d’âge préscolaire et leurs parents.
Selon Science World Report, il s’est avéré que le seul facteur de protection significatif était un sommeil adéquat. Les enfants qui dormaient mal étaient beaucoup plus à risque de surpoids.
« Les parents devraient faire du repos une priorité et une valeur familiale », affirme Barbara H. Fiese, l’une des spécialistes d’une nouvelle recherche. « La routine du sommeil dans une famille a des conséquences chez tous les membres de celle-ci, pas seulement chez les enfants. »
D’ailleurs, le sommeil permettrait de diminuer l’obésité juvénile. Sans compter que de toute façon, les parents ne réussissent apparemment à bien dormir que si leurs jeunes sont endormis.
Les chercheurs ont découvert qu’un sommeil réparateur aide à réguler le métabolisme, même s’ils avouent ne pas comprendre quel est le mécanisme impliqué. En fait, plus précisément, il protègerait les parents de l’obésité, et les enfants d’âge préscolaire du surplus de poids.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les caractéristiques socio-économiques par rapport aux routines de sommeil et la prévalence à l’obésité ou le surpoids chez 337 enfants d’âge préscolaire et leurs parents.
Selon Science World Report, il s’est avéré que le seul facteur de protection significatif était un sommeil adéquat. Les enfants qui dormaient mal étaient beaucoup plus à risque de surpoids.
Le système immunitaire pourrait-il s’avérer une nouvelle arme dans la lutte à l’obésité? C’est ce que proposent deux nouvelles études sur le sujet, dont les conclusions sont rapportées par le Science Daily.
Les chercheurs croient que l’activation provoquée du système immunitaire pourrait activer de « bon gras » dans l’organisme, qui permettent de bruler des calories stockées dans l’organisme.
La manœuvre pourrait s’avérer la base d’un nouveau traitement contre l’obésité. « L’idée que la santé métabolique puisse être améliorée par l’activation des cellules immunitaires dans les gras est plutôt fantastique. Cette étude révèle une nouvelle classe potentielle de traitements qui pourraient un jour être utilisés pour traiter les désordres liés à l’obésité », commente l’auteur de l’une de ces études, Bruce Spiegelman, du Dana-Farber Cancer Institute and Harvard Medical School.
Une autre étude publiée presque simultanément par des chercheurs de l’Université de Californie abonde dans le même sens.
Les résultats de ces deux études ont été publiés par Cell Press dans le journal scientifique Cell.