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Les heures de repas sont tout aussi importantes que ce que l’on mange

La revue Cell Metabolism dévoile une étude, effectuée sur des souris, qui démontre que les heures de repas influencent autant l’obésité que ce que nous mangeons.
 
Les souris avec un régime alimentaire riche en graisses qui ne pouvaient pas manger n’importe quand durant la journée étaient protégées de l’obésité, comparativement aux souris qui n’avaient pas ce type de régime et qui pouvaient manger à toute heure du jour et de la nuit.
 
L’étude démontre qu’il est donc important de réduire le grignotage le soir et la nuit, tout en fixant des heures pour les repas. De cette manière, on prendrait moins de poids, et il y aurait également moins de lésions au foie et moins d’inflammation.
 
En fait, tous les organes auraient une horloge biologique, un moment de la journée où ils fonctionnent le mieux.
 
En ayant des heures de repas précises, on réduirait de beaucoup le taux d’obésité, selon les chercheurs.
 
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Bien manger rime avec qualité et non quantité

Selon les statistiques, 10 % des enfants québécois âgés de quatre ans font de l’embonpoint, alors que 4 % sont obèses.

Pour la première fois dans la province, une étude permet de voir que ce ne sont pas tous les parents d’enfants d’âge préscolaire qui perçoivent correctement ce que signifie une saine alimentation.

Parmi les parents des 1257 familles interrogées, 40,8 % croient que bien manger rime avec alimentation saine, alors que 31,4 % croient que cela consiste en la variété, et 23,5 % en l’aspect visuel de l’assiette.

Selon Stéphanie Pernice de l’Université de Montréal, nutritionniste et auteure de l’étude, le parent joue un rôle primordial dans l’influence alimentaire des petits. Ces derniers développent d’ailleurs leur comportement et intérêt alimentaire pour le futur jusqu’à l’âge de trois ans.

Au journal La Presse, Mme Pernice a conseillé aux parents d’offrir des aliments sains à leurs enfants, mais de les laisser choisir la quantité à manger.

« À long terme, ça fait des enfants qui ont une alimentation plus variée et une relation plus saine avec les aliments que si on met de la pression », dit-elle.

Parmi les trucs dévoilés par les parents sondés pour que leur enfant mange mieux, la nutritionniste trouve intéressant le fait que 71 % des familles partagent des discussions plaisantes à table, que 40,4 % mangent en famille, que 30,4 % n’ouvrent pas la télévision, que 22,9 % misent sur l’ambiance, et que le quart des parents font participer leurs enfants à la préparation des repas.

Selon la professionnelle, ces points sont beaucoup plus stratégiques que les astuces qui forcent les enfants à manger, comme le camouflage de légumes ou le chantage avec le dessert.

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Grossesse : ne mangez pas pour deux!

Des chercheurs de l’Université Queen Mary à Londres ont déclaré que manger pour deux durant la grossesse et ne pas surveiller les calories consommées peut avoir des effets néfastes sur la santé de la mère et du poupon.

Selon eux, aider les femmes enceintes à développer « des méthodes saines de gestion du poids » ne signifie pas pour autant que leurs enfants manqueront de quelque chose ou que cela nuira à la santé des bébés.

Au contraire, cela peut empêcher des complications pour la mère, de même que les risques que l’enfant soit lui-même diabétique ou obèse à l’âge adulte.

Au Royaume-Uni, environ un tiers des femmes gagnent plus de poids qu’elles ne le devraient durant la grossesse. De plus, elles ont de fortes chances de rester prisonnières de leurs kilos toute leur vie, affirment les experts.

La recherche publiée sur le site bmj.com a évalué les résultats de 44 études distinctes en utilisant des données liées à plus de 7000 femmes.

Les chercheurs affirment qu’un régime équilibré et sain permet également de réduire de 33 % les risques de prééclampsie, de 60 % le diabète gestationnel, de 70 % le risque d’hypertension artérielle et de 32 % le risque de naissance prématurée.

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Obésité infantile : des bactéries intestinales en cause?

Il semblerait que les enfants en surpoids ou obèses ont une plus faible concentration de bactéries du groupe des Bacteroides fragilis, des germes fécaux qui constituent une partie importante de la flore intestinale.

De plus, ces bambins ne consommeraient pas beaucoup de protéines, avancent des chercheurs des universités de Hasselt et d’Anvers en Belgique.

Pour arriver à ces conclusions, les selles de 26 enfants (6 à 16 ans) obèses et 27 de poids normal ont été analysées pour évaluer la présence de différents types de bactéries dans l’intestin.

Présentée à Lyon en France lors d’un congrès européen sur l’obésité, la nouvelle étude n’a révélé aucun lien significatif entre les bactéries intestinales et les niveaux d’activité physique. Toutefois, les chercheurs ont prouvé une association entre l’alimentation et les bactéries intestinales.

En effet, certains aliments contenant des prébiotiques ou probiotiques peuvent aider à prévenir l’obésité, car ces derniers peuvent stimuler la croissance des bactéries utiles dans le tractus digestif et ainsi combattre le gain de poids.

Les chercheurs croient que certaines lignes directrices existantes sur la consommation de protéines auraient besoin d’être révisées.

Les données et les conclusions de cette recherche doivent être considérées comme provisoires jusqu’à une publication dans une revue médicale.

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Y a-t-il un lien entre le cododo et l’obésité infantile?

Une étude des hôpitaux universitaires de Copenhague au Danemark, présentée au Congrès européen sur l’obésité à Lyon en France, révèle que les enfants qui n’ont jamais pu se blottir contre leurs parents dans le lit conjugal après un réveil durant la nuit sont trois fois plus à risque d’être obèses que ceux qui ont droit à ce privilège.

Les observations ont été recueillies auprès de 500 enfants danois âgés de 2 à 6 ans qui présentaient un risque accru de surpoids parce qu’ils avaient un poids à la naissance élevé, que leur mère était obèse avant de tomber enceinte ou que leur mère était défavorisée.

Les enfants qui ont droit au cododo se sentent plus en sécurité, et cela peut les protéger de l’obésité, avancent les chercheurs qui précisent que le sentiment de rejet peut entraîner un excès de poids.

Mentionnons que des recherches antérieures tentaient de démontrer que le cododo accentuait l’obésité infantile. Toutefois, cette récente étude met à jour le contraire.

Bien que l’étude ait associé le faible indice de masse corporelle au cododo, les chercheurs n’ont pas pu prouver qu’il y avait un lien direct de cause à effet entre le deux.

Les résultats doivent demeurer préliminaires jusqu’à publication dans une revue médicale.

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Le poids avant la grossesse peut influencer l’intelligence des enfants

Des recherches antérieures ont démontré que l’obésité chez une femme avant la grossesse pouvait avoir un effet négatif sur les organes du fœtus comme le cœur, le foie et le pancréas.

Parce que le développement du fœtus est sensible aux caractéristiques physiologiques de la mère, des chercheurs de l’Université de l’Ohio ont tenté de savoir si l’obésité maternelle pouvait également affecter le cerveau du fœtus.

À la suite de tests en mathématiques et lecture réalisés sur 3412 enfants âgés de 5 à 7 ans, on a conclu que les enfants nés d’une mère obèse avaient une fonction cognitive plus faible.

En effet, ces petits ont obtenu en moyenne trois points de moins en lecture et deux points en moins dans leurs résultats de mathématiques à des examens généralement utilisés pour analyser la fonction cognitive des bambins.

Il a été démontré que les fillettes et les ainés d’une famille où la mère est obèse auraient des aptitudes cognitives légèrement supérieures aux garçons et aux enfants qui naissent en deuxième ou troisième, mais tout de même inférieures aux enfants nés de mères avec un poids santé.

L’enquête parue en ligne dans le journal Maternal and Child Health appuie également les études qui suggéraient que des facteurs socio-économiques (scolarité et salaire de la mère, milieu familial, etc.) jouent aussi un rôle sur les aptitudes cognitives de l’enfant.

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Les mères ont de la difficulté à admettre que leur bébé est gras

« C’est seulement de la graisse de bébé », voilà ce que disent et pensent sincèrement 88 % des mères qui ont en fait un bébé avec de l’embonpoint.

Selon une étude de l’École de médecine de l’Université du Maryland, qui a observé 281 couples mère-enfant, les mères d’un bébé obèse sont plus susceptibles d’être aveugles quant au poids de leur enfant.

Parmi les participantes âgées de 18 à 46 ans, 70 % d’entre elles n’ont pas réussi à pointer la bonne silhouette dessinée pour refléter et évaluer le poids exact de leur poupon. Malgré cette erreur, la plupart des mamans se disaient satisfaites du poids de leur bébé.

Les chercheurs croient que cette ignorance est due au fait qu’un poids santé durant les premières années de vie est signe de parentalité réussie, car les parents sont responsables de la santé, de la nutrition et de l’activité physique de leurs bambins.

Parmi les bébés participants, âgés en moyenne de 20 mois, 54,1 % d’entre eux étaient des garçons, et plus de 71,9 % de ces derniers étaient obèses ou avaient un surpoids.

Il est prouvé que les bébés qui sont en surpoids à tout moment pendant les deux premières années de leur vie sont plus susceptibles d’être obèses à l’âge de 5 ou 10 ans.

Les spécialistes conseillent aux mères d’allaiter le plus longtemps possible, de ne pas introduire les aliments solides avant l’âge de quatre mois, de s’assurer que le nourrisson dort au moins 12 heures sur une période de 24 heures et de se libérer de la poussette dès que l’enfant démontre un intérêt pour bouger.

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Reconnaître les publicités de fast-food augmente les risques d’obésité

Lors de la rencontre annuelle des Pediatric Academic Societies, des chercheurs ont démontré qu’il existait un lien entre la reconnaissance des publicités des fast-foods et l’obésité.
 
Encore une fois, on constate donc un lien entre les publicités et les produits riches en gras saturé.
 
« Nous savons que les enfants et les adolescents sont très exposés à la publicité des fast-foods, en particulier à la télévision. Cette étude d’association entre l’obésité chez les jeunes et leur niveau de familiarité avec ces publicités suggère que les jeunes réceptifs sont à risque accru de surpoids et d’autres conséquences pour la santé », explique le Dr Auden C. McClure.
 
3342 jeunes de 15 à 23 ans ont participé à l’étude. Ils devaient visionner 20 images de fast-food desquelles on avait retiré les marques. Ces publicités avaient été diffusées l’année précédente.
 
Après avoir tenu compte de différents facteurs, on constate quand même que les jeunes qui reconnaissent les publicités sont deux fois plus à risque d’être en surpoids ou obèses.
 
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L’obésité favorise la polyarthrite rhumatoïde

Avec le nombre croissant de personnes obèses et souffrant de polyarthrite rhumatoïde, des chercheurs de la Mayo Clinic ont voulu savoir s’il y avait un lien entre les deux.
 
En effet, pour les femmes, l’obésité favorise la polyarthrite rhumatoïde.
 
Après avoir analysé les dossiers médicaux de 813 personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde, on constate qu’il y aurait un lien, pas encore clair, avec l’obésité.
 
« Nous savons que les tissus adipeux et les cellules produisent des substances actives dans l’inflammation et l’immunité. Nous savons aussi que l’obésité est liée à de nombreux autres problèmes de santé, comme les maladies cardiaques et le diabète, et très probablement à l’auto-immunité », explique le Dr Eric Matteson.
 
Selon le Arthritics Care & Research, la polyarthrite rhumatoïde est caractérisée par le fait que le système immunitaire attaque les tissus et cause de l’inflammation aux articulations. Parfois, cela peut affecter d’autres organes et causer de la fièvre et de la fatigue.
 
Habituellement, la pathologie débute dans les mains et les pieds, pour ensuite toucher les genoux, les chevilles, les hanches et les épaules.
 
Dans les cas plus graves, il peut y avoir des complications comme des troubles cardiaques, des maladies pulmonaires, de l’ostéoporose ou encore le syndrome du canal carpien.
 
D’autres recherches sont donc nécessaires pour mieux comprendre comment l’obésité peut mener à la polyarthrite rhumatoïde.
 
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Les repas en famille réduisent les risques d’obésité

Des chercheurs de la Rutgers State University au New Jersey concluent que partager un repas réduit les risques d’obésité.
Selon les résultats présentés à la rencontre de l’American Society for Nutrition, les repas en famille sont particulièrement bénéfiques pour la santé, en particulier celle des enfants.
 
Malheureusement, aux États-Unis, 40 % du budget des familles est consacré à la prise de repas à l’extérieur.
 
Cependant, en France, les repas en famille demeurent une institution. Le taux d’obésité dans ce pays est d’ailleurs beaucoup moins élevé que chez les Américains.
 
Manger à l’extérieur se caractérise également par de mauvais choix alimentaires.
 
Cette étude, qui a analysé 68 rapports à ce sujet, apporte une fois de plus la preuve que les repas en famille sont bénéfiques pour la santé de tous.
 
On constate ainsi une plus grande consommation de fruits et légumes, de fibres ainsi que d’aliments riches en calcium et vitamines. Il y a également moins de grignotage.