Étiquette : obésité
L’exercice physique, comme une marche quotidienne, est bon pour la femme qui désire devenir enceinte. Cependant, si l’on ne veut pas retarder les chances de conception, il faut éviter le vélo rapide, la natation, la gymnastique, la course et les autres activités à effort extrême plus de cinq heures par semaine.
L’entraînement physique intense est à proscrire chez les femmes de poids normal (IMC moins de 25) qui veulent être enceintes. Selon des études antérieures, l’activité physique intense peut perturber le cycle menstruel, conduire à une absence d’ovulation et même à l’absence de menstruations. Il peut également nuire à l’implantation lorsqu’un ovule fécondé se fixe à la paroi de l’utérus.
Pour celles qui ont un surplus de poids ou qui sont obèses, pour des raisons inexpliquées et encore plus ou moins claires, l’activité physique vigoureuse n’a pas d’impact sur la fertilité.
L’obstétricien et gynécologue Dimitrios Mastrogiannis de l’École de médecine universitaire à Philadelphie explique cette donnée au fait que les tissus adipeux chez la femme obèse produisent plus d’œstrogènes, et ce, peu importe le mode de vie.
Toutefois, le spécialiste tient à préciser que « l’exercice est une bonne chose. Il est lié à moins de risque de maladie cardiovasculaire, de cancer et de diabète. Il permet aussi de meilleures grossesses, un travail plus facile, moins de douleur et moins de naissances induites. Les femmes non obèses, selon cette dernière étude, devraient toutefois s’en tenir à de l’exercice aérobique modéré, si elles veulent améliorer leurs chances de tomber enceintes ».
Les chercheurs de cette récente étude de l’École de santé publique de l’Université de Boston ont observé le mode de vie de 3628 Danoises de 18 à 44 ans qui tentaient de concevoir un enfant avec un partenaire stable, sans traitements de fertilité.
Les résultats de l’étude, qui n’a pas prouvé un lien de cause à effet, ont été publiés dans le journal Fertility and Sterility.
C’est ce que révèlent des chercheurs de l’Université de Californie, San Diego School of Medicine, et de l’Université du Minnesota dans la revue Obesity.
À défaut de changer l’alimentation de son enfant, de l’inscrire à des cours d’activité physique et autres, si les parents ne perdent pas de poids et n’appliquent pas eux-mêmes ces changements dans leur vie, l’obésité ne diminuera pas chez l’enfant, qui a besoin d’être influencé et d’avoir un exemple.
En outre, l’élément clé d’une perte de poids réussie chez le jeune repose sur la perte de poids de ses parents.
Selon les chercheurs, « les parents sont les personnes les plus importantes dans l’environnement de l’enfant. Ces derniers jouent un rôle d’enseignants ».
C’est en évaluant trois types différents de comportement parental pendant cinq mois, auprès de 80 groupes parents-enfants obèses ou avec un surplus de poids et âgés de 8 à 12 ans, que les chercheurs ont conclu que seule une modification de l’indice de masse corporelle chez l’adulte pouvait produire des changements bénéfiques de poids chez l’enfant.
Conformément à des études publiées antérieurement, inciter le parent à maigrir sainement est le facteur prédictif d’une perte et d’une bonne gestion de poids chez l’enfant.
Selon les derniers chiffres, aux États-Unis, 31 % des enfants souffrent d’un surplus de poids important, et cette tendance semble vouloir se propager davantage au Canada.
Les spécialistes de l’obésité ont applaudi la semaine dernière la fermeture de Heroes habitude, la nouvelle attraction de Walt Disney World. L’activité a attiré de vives critiques pour son potentiel humiliant pour les enfants en surpoids.
Cette étude montre qu’il y a un lien entre l’obésité infantile et l’asthme. Elle explique que des facteurs liés à la race et l’ethnicité, en particulier pour les jeunes hispaniques, peuvent modifier cette relation, a notamment déclaré l’auteure principale de l’étude, Mary Helen Black.