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L’obésité pourrait être une maladie infectieuse

Des chercheurs de l’Université Yale viennent de découvrir que l’obésité pourrait être une maladie infectieuse.
 
Selon la revue Nature, l’obésité et la stéatose hépatique non alcoolique, une maladie du foie, pourraient être déclenchées par une famille de protéines nommées les inflammasomes.
 
Celles-ci peuvent se transmettre, faisant de l’obésité une maladie infectieuse.
 
On constate en fait qu’une carence de deux inflammasomes chez la souris accroît le nombre de bactéries dans l’estomac. C’est ce déséquilibre qui causerait la prise de poids et la maladie hépatique.
 
Lorsque des souris en bonne santé côtoyaient les souris ayant cette instabilité bactérienne, elles devenaient également obèses ou contractaient une stéatose hépatique non alcoolique.
 
Maintenant, les chercheurs doivent étendre leurs recherches afin de savoir si les résultats seront les mêmes chez les humains.
 
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Les programmes scolaires pour contrer l’obésité peuvent engendrer d’autres problèmes

Selon un nouveau rapport du C.S. Mott Children’s Hospital National Poll on Children’s Health, il pourrait y avoir un lien entre l’augmentation des troubles alimentaires chez les enfants et les programmes de prévention de l’obésité inculqués dans les écoles.

Aux États-Unis, 82 % des parents d’enfants âgés de 6 à 14 ans affirment que leurs jeunes fréquentent une école où il y a un programme pour contrer l’obésité.

Parmi ces programmes, on retrouve l’éducation nutritionnelle, la limitation des sucreries ou de la malbouffe, les mesures de l’IMC (Indice de masse corporelle) devant d’autres élèves ou l’incitation à l’activité physique.

7 % des parents déclarent que leurs enfants se sont déjà sentis mal à l’aise, jugés et surveillés lors des périodes de repas à l’école.

 30 % des parents disent être témoins d’un comportement chez l’enfant qui pourrait conduire à un trouble alimentaire.

On parle ici d’une diète inappropriée, d’une inquiétude excessive à contrôler les matières grasses dans les aliments, d’une lecture abusive des étiquettes, d’un refus de manger les repas familiaux ou encore d’un excès dans la pratique d’activité physique.

Les spécialistes rappellent que l’obésité infantile est un problème grave. Afin d’intervenir dans ce qui semble être une épidémie d’obésité infantile, tout le monde doit collaborer.

 Ils disent que les interventions mises en place par les écoles sont souvent mal comprises et mal interprétées par les enfants et les parents.

Une prise en charge dès le début par des parents conscientisés et attentifs qui s’engagent et creusent lorsqu’ils s’aperçoivent d’un problème permet de prévenir au lieu de guérir.

La bonne communication parent-enfant et le respect mutuel sont également des points importants à ne pas écarter du dossier des troubles alimentaires.

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La graisse brune pour lutter contre l’obésité

Des chercheurs ont ouvert la voie sur un éventuel traitement possible contre l’obésité.
Apparemment, la graisse brune (une forme de tissus adipeux du corps) en serait la clé.
Cette graisse permet au corps de se réchauffer lorsqu’il est exposé au froid. Elle brûle alors beaucoup d’énergie déjà stockée dans d’autres tissus du corps.
 
On retrouve surtout cette graisse sur les bébés, dans leur dos, pour les protéger du froid. Habituellement, elle disparaît autour de l’âge d’un an, mais selon le Journal of Clinical Investigation, certains adultes la conserveraient dans la région du cou.
 
Jusqu’à présent, on croyait que la présence de la graisse brune chez l’adulte n’était d’aucune utilité, mais en découvrant qu’elle pouvait aider à brûler les graisses, cela ouvre la voie à des traitements possibles pour lutter contre l’obésité.
 
Plus d’études doivent naturellement être faites pour mieux comprendre les mécanismes sous-jacents.
 
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Un lien entre l’obésité et le système nerveux

Des chercheurs européens ont mis en évidence un lien entre l’obésité et le système nerveux entérique (SNE). Il s’agit d’un « deuxième cerveau » qui doit réguler la fonction digestive.
 
Les travaux ont d’abord démontré que certains aliments pouvaient affecter le fonctionnement du SNE, mais en plus, le « deuxième cerveau » aurait un impact sur l’obésité.
 
En étudiant les effets d’un régime riche en gras et en sucre sur le système nerveux entérique, les scientifiques ont découvert que ce type d’alimentation freinait la perte de neurones qui vient habituellement avec l’âge.
 
Lorsque ces neurones sont trop nombreux, ils pourraient accélérer la vidange gastrique et diminuer le sentiment de satiété, ce qui finirait par entraîner l’obésité.
 
« Nous pensons qu’en empêchant l’évolution naturelle du système nerveux entérique au cours du temps, le régime riche en gras et sucre empêcherait le tube digestif de s’adapter à un régime correspondant à l’âge adulte et maintiendrait son phénotype jeune correspondant à une période de la vie où la prise alimentaire est maximale. À terme, la prévention de pathologies neurodégénératives digestives, voire du système nerveux central, pourrait être modifiée par des approches nutritionnelles », expliquent les chercheurs dans le Journal pf Psychology.
 
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Bannir la malbouffe : les Américains pourraient s’inspirer des Québécois

Des économistes de l’Université de l’Illinois se sont penchés sur l’effet qu’avait eu sur sa population l’interdiction de faire de la publicité aux enfants québécois pour de la malbouffe, entre 1984 à 1992.

C’est en comparant les provinces anglophones canadiennes au Québec que les chercheurs ont trouvé que réduire de 13 % la publicité reliée au fast-food chaque semaine permettait de consommer de 11 à 22 millions de repas gras en moins par an et ainsi éviter la prise de 2200 à 4400 millions de calories chez les enfants.

Bien que les résultats ne seraient pas aussi robustes qu’au Québec, l’interdiction pourrait être appliquée aux États-Unis. Pour nos voisins du sud, les chercheurs ne pensent pas que la modération a bien meilleur goût, et l’interdiction complète de publicité de malbouffe devrait être en vigueur.

Cependant, les chercheurs se disent inquiets de ne pas pouvoir atteindre leurs objectifs, puisque lorsque l’étude a été réalisée à la fin des années 80 au Québec, les jeunes regardaient moins la télévision et n’avaient pas accès aux jeux vidéo et à l’Internet comme c’est le cas aujourd’hui.

Un gros débat aux États-Unis entoure la façon de faire au Québec qui est d’interdire la malbouffe dans les publicités pendant les dessins animés ou sur des sites internet pour enfants, ou même sur l’emballage des produits dans les magasins.

Conscientes du problème croissant d’obésité, certaines entreprises alimentaires américaines de premier plan ont déjà signé pour limiter la publicité aux enfants.

Il semblerait qu’environ 11 milliards par année soient consacrés à la publicité pour malbouffe qui attire l’œil des enfants. La restauration rapide est l’une des catégories de produits les plus annoncées.

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Une plante qui fait du bien au coeur

L’églantier a été utilisé pendant des siècles comme remède populaire pour des maladies comme l’arthrite.

Emballées avec de la vitamine C en capsules, les minuscules baies peuvent avoir des bienfaits anti-inflammatoires, notamment pour les patients souffrant de douleurs musculaires intenses.

Mais voilà que l’églantier pourrait avoir une autre fonction. Une étude suédoise publiée dans l’European Journal of Clinical Nutrition a révélé que les patients obèses qui ont consommé une boisson faite à base de poudre d’églantier, chaque jour pendant six semaines, ont vu leur pression artérielle diminuer (-3,4 %) et leur taux de cholestérol baisser (-5 %) significativement.

La consommation de cette poudre permettait également de réduire les chances de développer le diabète de type 2.

Les scientifiques estiment que la baisse du taux de cholestérol combinée à celle de la pression artérielle peut réduire le risque de maladie cardiaque chez les patients obèses de 17 pour cent.

Ils pensent sérieusement que la baie d’églantier pourrait même être utilisée comme une thérapie alternative pour les patients qui sont incapables de prendre les statines anticholestérol, médicaments aux nombreux effets secondaires qui ne peuvent pas être consommés par les diabétiques, notamment.

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Un enfant sur 6 souffre d’obésité aux États-Unis

C’est ce que rapportent les données de 2009 à 2010 du National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) présentées dans deux articles publiés dans le JAMA.

Les chercheurs confirment que l’obésité a considérablement augmenté entre 1999 et 2010 pour les hommes et femmes américains de race noire, blanche et hispanique. Cependant, la variation n’a pas été si remarquable entre 2003 et 2010, car c’est au début de la décennie qu’il y aurait eu un plus grand changement.

Les enfants et les adolescents américains ont suivi une tendance similaire aux adultes. À ce rythme, le surpoids pourrait toucher 30 % des jeunes en 2030. Cependant, ces données peuvent encore se stabiliser.

Entre 2009 et 2010, 16,9 % des enfants et adolescents américains étaient obèses. Les garçons étaient toujours plus susceptibles de souffrir d’un surpoids que les filles, soit 18,6 % contre 15,0 %.

La différence raciale a également été impressionnante : les enfants noirs avaient une obésité de prévalence de 24,3 % comparativement à 21,2 % pour les petits hispaniques et 14,0 % pour les blancs.

Les adolescents plus âgés étaient également une proie plus facile pour l’obésité.

Le NHANES base ses analyses sur des entrevues à domicile et des examens physiques. Les résultats sont publiés aux 2 ans.

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Certains facteurs à la naissance peuvent influencer le développement du syndrome métabolique

Une personne est atteinte du syndrome métabolique lorsqu’elle possède une combinaison de 3 risques particuliers ou plus pour la santé.

Chacun de ces facteurs peut augmenter le risque de contracter le diabète, une maladie cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. Toutefois, le risque est grandement augmenté lorsque ces variables sont combinées.

Une étude grecque estime que la prévalence au syndrome métabolique durant l’enfance et l’adolescence a augmenté ces dernières années, passant d’environ 2 % dans le milieu des années 1990 à environ 10 % aujourd’hui, notamment aux États-Unis et en Europe occidentale.

Précis à 98 % dans l’identification du syndrome métabolique pendant l’adolescence, l’évaluation des 3 facteurs à la naissance permet de faire croire aux auteurs de l’étude que cela pourrait servir de test complémentaire, comme un test de dépistage précoce après la naissance.

Cependant, avant d’évaluer tous les bébés naissants, d’autres précisions doivent être apportées à plus grande échelle, et d’autres points doivent être évalués pour connaître l’influence sur le profil métabolique, tels que le niveau d’éducation parentale, le statut socioéconomique et l’exposition à la fumée secondaire à la maison.

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Obésité infantile : la malbouffe dans les écoles n’y est pour rien

Bien que le pourcentage d’enfants obèses aux États-Unis ait triplé entre le début des années 70 et la fin des années 2000, une nouvelle étude révèle que le gain de poids n’a aucun lien avec la malbouffe offerte à l’école.

Jennifer Van Hook, professeure en sociologie et démographie à la Pennsylvania State University et auteure de cette étude, s’est dite surprise de ce résultat.

Son étude a suivi un échantillon national représentatif d’élèves de la maternelle à la huitième année. Elle a remarqué que malgré la disponibilité accrue de la malbouffe en milieu scolaire, le pourcentage d’élèves qui étaient en surpoids ou obèses n’a pas augmenté, mais même diminué entre la cinquième et la huitième année, passant de 39,1 % à 35,4 %.

Van Hook explique que les écoles ne représentent qu’une petite partie de l’alimentation des jeunes, et leur horaire chargé fait qu’ils ne peuvent pas manger à tout moment de la journée. Le réel danger se situe beaucoup plus à la maison, selon elle.

La professeure rappelle que pour lutter contre l’obésité, il faut inculquer de bonnes et saines habitudes alimentaires lorsque l’enfant a moins de 5 ans. Si les enfants ont pris de bonnes habitudes, la sorte de nourriture offerte dans les écoles n’influencera aucunement le comportement de ces derniers.

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Obésité : effets néfastes sur le bébé durant la grossesse

La mise en place, le maintien et la réussite de la grossesse reposent sur différents mécanismes immunologiques. Un déséquilibre dans ces mécanismes engendre des résultats défavorables durant la grossesse.

Dans une étude publiée dans Advances in Neuroimmune Biology, des chercheurs du Royaume-Uni ont examiné le lien entre l’obésité maternelle et l’inflammation des tissus chez la mère et le poupon.

Due au développement des gènes de cytokines, l’obésité maternelle est associée à une inflammation du placenta.

Il semblerait que les femmes enceintes obèses ont des niveaux élevés d’interleukine-6 (IL-6). Ces derniers se retrouvent également en forte proportion dans le plasma du cordon des bébés, et sont associés à l’adiposité fœtale accrue.

L’adiposité fœtale accrue peut notamment engendrer de l’hypertension et augmenter l’activité de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien de l’enfant, une fois adulte.

L’impact négatif de l’obésité maternelle sur la fonction immunitaire de la mère et de l’enfant consiste en une augmentation du risque de prééclampsie (hypertension artérielle gravidique), probablement via l’inflammation de triglycérides.

L’augmentation de l’indice de masse corporelle de la mère est aussi associée à un risque accru de mortalité néonatale du groupe B, l’apparition précoce de streptocoques et un risque accru d’infections des voies respiratoires.

De plus, l’hyperactivité de la fonction inflammatoire à la naissance est liée au développement des maladies allergiques dans l’enfance.