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L’obésité chez les ados a un lien avec la qualité de la relation mère-enfant

La baisse de la qualité de la relation en terme de sécurité affective de l’enfant et de sensibilité de la mère augmenterait le risque qu’un enfant soit obèse à l’âge de 15 ans, selon l’étude publiée dans le numéro de janvier de la revue Pediatrics.

Parmi ces bambins qui avaient de mauvaises relations avec leur mère, plus d’un quart étaient obèses à l’adolescence, par rapport à 13 % de ceux qui avaient des liens plus étroits avec leur mère pendant l’enfance, indique la recherche.

« Il est possible que l’obésité infantile puisse être réduite par des interventions qui améliorent les liens affectifs entre les mères et leurs enfants plutôt que de se concentrer uniquement sur l’apport alimentaire des enfants et l’activité physique », a déclaré Sarah Anderson, professeure adjointe d’épidémiologie à l’Ohio State Universityet auteure principale de l’étude.

Le lien entre la mère et son enfant peut être influencé par certains facteurs qu’elle ne peut pas nécessairement contrôler. « Nous devons réfléchir à la bonne façon de soutenir une meilleure qualité des relations mère-enfant parce que cela pourrait avoir un impact sur la santé des enfants », a souligné Sarah Anderson.

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De nouveaux bienfaits à l’allaitement

Une nouvelle étude révèle que les bébés qui ont été allaités suivent un processus de croissance différent de ceux qui ont consommé du lait en poudre.

Le lait maternel est susceptible d’avoir des avantages pour la santé future des tout petits. Il diminuerait notamment les niveaux de l’hormone de croissance IGF-1 et l’insuline dans le sang. Ceci ferait en sorte de ralentir le taux de croissance et le gain de poids, même après que l’enfant ait commencé à manger des aliments solides.

En revanche, le lait en poudre peut augmenter la production de cellules graisseuses, ce qui favorise le gain de poids pendant l’enfance.

La durée et la fréquence de l’allaitement maternel joueraient également un rôle important, selon les résultats du programme LIFE de la Faculté des Sciences de la Vie à l’Université de Copenhague, au Danemark.

Plus longtemps l’enfant a été allaité, meilleur serait son poids à l’âge de 18 mois. Une période de six mois d’allaitement serait toutefois recommandée par les médecins.

Cette méthode de nourrir les bébés, qui existe depuis la nuit des temps, protègerait aussi les nourrissons des bactéries dans l’estomac, des infections pulmonaires, de l’asthme, de l’eczéma et des allergies. Des avantages sur la santé en général en fin de vie ont également été remarqués.

En plus de faire perdre rapidement du poids après la grossesse (500 calories par jour), il semblerait que l’allaitement diminue également les risques de développer de l’ostéoporose et un cancer des ovaires ou du sein chez la mère.

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Obésité infantile : Les médecins ne communiquent pas assez avec les parents

Votre enfant a un tour de taille imposant et pourtant, votre médecin reste muet comme une carpe concernant ses kilos en trop. Vous n’êtes pas les seuls dans ce cas.

Seulement 22 % des parents ont été informés par leur médecin du surpoids de leur bambin, selon une étude américaine menée de 1999 à 2008 par le National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES).

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi 4985 enfants de 2 à 15 ans.

Même si ce pourcentage a évolué durant l’enquête, seulement 58 % des parents d’enfants obèses se rappelaient en avoir été informés par un professionnel de la santé. Ces résultats montrent à quel point la situation est critique.

Pour lutter contre l’obésité infantile, l’information aux parents pourrait bien devenir une priorité. Les médecins ont le devoir de les prévenir pour qu’ils prennent les mesures nécessaires.

Une modification des habitudes alimentaires et une augmentation de l’activité physique sont des solutions pour que les enfants retrouvent un poids santé.

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Malbouffe : la publicité en ligne néfaste pour les enfants

La British Heart Foundation vient en effet de dénoncer les stratégies des marques pour vendre leurs produits.

Pour attirer les enfants, des jeux et des bannières sont notamment mis en ligne. Ces techniques inciteraient les enfants à manger plus d’aliments gras et sucrés.

Ce phénomène est inquiétant, surtout à l’heure où les petits Anglais surfent avec l’obésité.

L’association britannique explique que les enfants ne sont pas en mesure de décoder les messages publicitaires. Du coup, les petits sont tentés par les produits qu’ils voient en ligne.

Pour éviter ces tentations, de nouvelles règles devraient être adoptées par le gouvernement et certaines compagnies alimentaires. Ces mesures permettraient ainsi de protéger les enfants des dangers de la malbouffe.

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Obésité : les parents sont-ils bien renseignés?

On lit dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine les résultats d’une enquête sur la conscience des parents quant à l’état de santé de leur enfant. Il semble que près du quart des parents n’avaient jamais été informés par un médecin (ou tout autre représentant des services de santé) que leur enfant souffrait d’un surpoids.

Pourtant, ce sont les parents qui détiennent le rôle le plus important quant à la prévention et au traitement de l’obésité. Le nombre d’enfants obèses n’a cessé d’augmenter depuis les 10 dernières années.

Ainsi, bien que les parents démontrent en général une bonne motivation pour changer les habitudes alimentaires et le style de vie au sein de leur famille, très peu en reçoivent l’avis de leur médecin, lorsque la situation le requiert.

Cette enquête visait un échantillon d’environ 5000 enfants âgés de 2 à 15 ans. Sur tous les parents sondés, seulement 22 % s’étaient fait dire que leur enfant était en surpoids par leur médecin. Chez ceux dont l’enfant était carrément obèse, 58 % en ont reçu l’avertissement du médecin.

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La sécurité des enfants obèses

Afin de vérifier si les enfants qui souffrent d’obésité bénéficient des mêmes mesures de sécurité en voiture que les autres, des spécialistes dans le domaine ont étudié une série de cas d’accidents.

Ils ont donc passé en revue près de 1000 situations où des enfants avaient été inclus dans un accident de la route. Mentionnons que les sujets étaient âgés d’un an à huit ans. Il en ressort que le surpoids ou l’obésité n’augmentait pas les risques de blessures chez les enfants.

Tous les participants à cette étude avaient été correctement attachés dans leur siège d’auto ou avec une ceinture de sécurité, sur un siège d’appoint, et ce, en fonction de leur poids.

Il semble que les sièges d’aujourd’hui soient adaptés au surpoids que peuvent présenter certains enfants, et qu’il en existe un éventail de choix acceptable. Il faut dire qu’à l’heure actuelle, 32 % des enfants sont obèses ou ont un surpoids, aux États-Unis.

Les résultats complets de cette analyse paraissent dans la présente édition de Pediatrics.

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Peut-on vraiment prédire l’obésité?

On apprend sur Medscape que des chercheurs tentent de mettre au point un outil pouvant prédire efficacement les risques d’obésité chez un enfant.

Une première étude, l’Avon Longitudinal Study of Parents and Children, en aurait déjà établi certaines bases, et l’on pourrait s’en servir pour effectuer le suivi efficace de divers éléments reliés à la santé d’enfants de moins de 13 ans.

Cinq principaux facteurs ont été établis pour le bon fonctionnement de cet outil innovateur. Il s’agit du poids de naissance, de l’indice de masse corporelle (IMC) de la mère avant la grossesse, de son tabagisme durant la grossesse, du gain de poids du poupon et de l’IMC du père. Mentionnons que cette dernière donnée s’est avérée plus ou moins fiable aux fins d’évaluation.

Par la suite, près de 19 000 enfants nés au Royaume-Uni ont été évalués. Les éléments avant naissance et de grossesse ont été plus difficiles à recueillir que les autres.

Néanmoins, on a pu, grâce à ce nouveau barème, établir que le gain de poids du poupon représente un enjeu majeur quant à la prévalence de l’obésité. De plus, le fait que les deux parents soient obèses augmentait les risques de l’obésité de l’enfant par six.

L’utilisation d’un outil du genre pourrait être très utile pour conseiller les familles sur de bonnes habitudes de vie, et ce, en faisant un suivi très précis de la santé de l’enfant. On imagine déjà une calculatrice spéciale qui servirait au mieux les pédiatres.

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Pas de bonbons durant les fêtes d’enfants…

Une récente étude parue dans le Journal of Nutrition, Education and Behavior fera certainement réagir plus d’un tout-petit. Des chercheurs suggèrent de bannir les petits gâteaux et les bonbons dans les fêtes d’enfants.

De plus en plus, on remarque la tendance des écoles à interdire les sucreries lors des fêtes ayant lieu au sein de l’établissement. On tente maintenant de propulser cette interdiction à la maison.

La raison en est évidemment de prévenir l’obésité infantile, un phénomène aussi grandissant qu’inquiétant. Or, la présente étude a démontré que les enfants pouvaient ingérer jusqu’au tiers de toutes leurs calories quotidiennes pendant une fête d’anniversaire.

De plus, ces calories proviennent d’aliments riches en gras, qui comprennent beaucoup de sucre et peu de nutriments. Les exemples sont nombreux : gâteau, croustilles, jus, crème glacée, etc.

Cela semble bien entendu radical comme méthode. Toutefois, les chercheurs rappellent qu’une année comprend de nombreux jours fériés et que chaque élève de la classe fêtera son anniversaire. Si chacun de ces moments devient une occasion de s’empiffrer, ils considèrent qu’il y a là matière à réflexion.

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L’obésité vient-elle du père?

Il semble qu’un homme qui a un surpoids ou qui est obèse pourra nuire à la santé future de sa progéniture. Des chercheurs australiens viendraient de démontrer un lien entre le poids du père et les risques futurs d’obésité de ses enfants.

Nous lisons en effet sur Fox News, qu’après avoir suivi plus de 3000 familles de 2004 à 2008, les chercheurs ont remarqué que les enfants issus d’un père en surpoids seraient plus enclins à avoir le même problème plus tard.

Précisément, un enfant de quatre ans dont le père est obèse ou a un surpoids sera plus à risque que les autres à avoir le même problème une fois qu’il aura atteint l’âge de huit ans.

Dans la même suite d’idée, un enfant dont les deux parents sont obèses sera encore plus enclin à souffrir lui aussi d’un problème de poids.

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L’allaitement et la santé psychologique

On lit dans l’European Journal of Public Health qu’il serait hautement bénéfique pour la santé psychologique d’une femme d’avoir été allaitée lorsqu’elle était enfant. Cet effet n’a pu être remarqué chez les hommes.

Depuis quelques années, plusieurs études démontrent les impacts de l’allaitement sur la santé. On soutient notamment qu’il peut prévenir l’obésité, et ce, en stimulant la santé cardiaque et en abaissant la tension artérielle et le cholestérol.

On présente maintenant un nouvel impact de cette forme de nutrition après avoir suivi plus de 13 000 sujets. Ces derniers faisaient partie de deux études différentes, pour un total de 17 000 personnes.

Dans le cadre des deux recherches, les mères devaient mentionner si elles avaient allaité leur enfant durant moins d’un mois ou au moins un mois. Par la suite, la santé psychologique des enfants a été évaluée à partir des observations de leurs enseignants et d’eux-mêmes.

Chez les femmes qui avaient été allaitées durant au moins un mois, on a relevé de plus faibles taux de détresse émotionnelle, d’anxiété et d’angoisse.

D’autre part, ces femmes faisaient preuve de plus d’« auto-efficacité », c’est-à-dire la croyance d’une personne quant à sa capacité d’influencer les événements de sa vie.

Toutefois, on n’a pas pu définir si ces effets étaient le fruit de facteurs biologiques ou sociaux.