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Manger trop rapidement peut entraîner de graves problèmes

Les personnes qui mangent rapidement s’exposent à une mort prématurée résultant de problèmes de santé sous-jacents.
 
Lorsque vous mangez rapidement, vous avez plus de chances d’être obèse. Votre cerveau n’a pas le temps de recevoir le bon signal de satiété, alors vous mangez davantage.
 
L’étude publiée dans le Journal of the American Dietetic Association affirme, par exemple, que les femmes de 40 à 50 ans ont deux fois plus de risque d’être obèses si elles mangent vite.
 
De plus, engloutir votre repas augmente les risques de reflux d’acide.
 
Vous devriez prendre au moins vingt minutes pour chacun de vos repas. Si vous êtes à l’aise une fois debout, sans vous sentir trop plein, alors vous avez assez mangé.
 
C’est sans surprise également que l’on apprend que boire trop rapidement de l’alcool est très dommageable pour la santé. Encore une fois, vous risquez de consommer davantage avant de ressentir les effets.
 
Saviez-vous que respirer trop vite est aussi un problème? Cela peut causer des palpitations, de la fatigue et le syndrome du côlon irritable. Si vous respirez rapidement et êtes essoufflé, cela peut être provoqué par une maladie pulmonaire. Il vaut mieux consulter un médecin dans ce cas.
 
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Les problèmes de poids liés à la grossesse

Une étude réalisée à l’Université de Montréal et publiée dans Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine démontre les causes à effet de la santé de la femme enceinte sur celle de son futur bébé.

2000 cas d’enfants nés au Québec entre 1997 et 1998 ont ainsi été analysés. Les résultats de cette analyse démontrent que l’on peut assez clairement identifier quels seront les enfants qui souffriront dans le futur d’embonpoint ou d’obésité.

Les recherches ont permis de définir quelques dénominateurs communs à ces cas. La mère souffrait elle aussi d’un surplus de poids durant sa grossesse et fumait la cigarette. Dans de nombreux cas, dès l’âge de huit ans, les enfants de ces femmes étaient déjà en surpoids.

Pour les chercheurs, ce résultat démontre sans aucun doute qu’il faut poursuivre la sensibilisation auprès des femmes enceintes afin qu’elles adoptent un style de vie adapté à leur nouvelle condition.

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Impacts de l’obésité infantile : nouvelles données

On parle beaucoup en ce moment des futurs risques pour la santé pour un enfant qui souffre d’obésité. Entre autres, on fait état des nombreux cas de maladies cardiovasculaires et de diabète à prévoir au cours des prochaines années.

Parallèlement, plusieurs soutiennent que le traitement de l’obésité infantile pourrait diminuer ces risques ainsi que ceux du développement de maladies métaboliques.

Une nouvelle étude menée par des experts de l’University of Nottingham renforce ces suppositions. Selon les données parues dans l’International Journal of Obesity, un enfant obèse s’exposerait hors de tout doute à des risques pour sa santé adulte. Et réduire son indice de masse corporelle aurait un certain effet protecteur, quoique léger.

D’autre part, après avoir analysé 11 études ayant porté sur la santé d’Occidentaux, les experts ont remarqué que l’on ne tenait pas compte de l’augmentation de l’IMC avec le temps. Ainsi, un enfant mince qui devient obèse plus tard dans sa vie court de grands risques d’hypertension artérielle, de maladies cardiaques et de diabète de type 2.

Il n’existe pas suffisamment de preuves, par ailleurs, pour établir un lien vraiment direct avec des risques pour la santé qui se retrouvent indépendants de l’IMC à l’âge adulte.

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Prédire l’obésité : nouvelle approche

On lit dans Archives of Pediatric and Adolescent Medicine que la vie du nouveau-né pourrait déjà en dire long sur sa future prévalence d’obésité. Des chercheurs de l’Université de Montréal présentent les résultats d’une étude sur le sujet.

Les risques d’obésité pourraient être remarqués peu après la naissance par l’observation et l’analyse de certains facteurs entourant la vie de l’enfant, notamment par le comportement de sa mère.

Cette découverte pourrait améliorer l’approche des services sociaux et médicaux, pour ainsi mieux venir en aide aux poupons et à leurs mères.

Pour tirer ces conclusions, on a analysé des données concernant le développement de l’enfant de 1998 à 2006. On s’est en particulier intéressé à 1957 bébés, lesquels ont été suivis jusque dans l’enfance, soit de 5 mois à 8 ans. Le poids et la taille des jeunes sujets ont été prélevés sur une base annuelle.

Si tous les bébés présentaient une courbe d’indice de poids corporel semblable au départ, une différence est apparue lorsqu’ils ont eu deux ans et demi. Dès trois ans et demi, on pourrait donc prédire les risques futurs d’obésité.

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L’obésité infantile : danger

Des chercheurs japonais ont établi un lien entre le tour de taille d’un enfant et ses risques de souffrir de pression sanguine élevée. Leurs résultats paraissent sur Medscape.

Ils ont suivi des enfants de six à sept ans dispersés dans six écoles primaires. Au total, 2334 enfants ont été observés; on a mesuré leur tour de taille et prélevé leur pression artérielle, notamment.

En se basant sur l’échelle de percentiles, après avoir mesuré leur tour de taille, les chercheurs ont effectivement pu faire le lien entre celui-ci et la prévalence d’une trop forte pression sanguine.

Par exemple, les garçons qui se situaient dans le quatrième quart, en ce qui a trait à leur tour de taille, étaient enclins à 38,9 % à souffrir de pression artérielle. Chez les filles, la même condition menait à une prévalence de 26,8 %.

Comme le tour de taille est maintenant associé à la pression artérielle, on pourrait désormais le considérer pour évaluer l’état de santé d’un enfant. Plus facile à mesurer, il présente aussi plusieurs indices quant à des risques métaboliques.

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Risques d’obésité dès la naissance?

Selon Mail Online, les pédiatres seraient en mesure de définir si bébé est prédestiné à devenir obèse, et ce, dès sa naissance.

Il semble qu’en suivant sa courbe de croissance, laquelle se base entre autres sur le poids de naissance jusqu’à celui des trois ans de l’enfant, on pourrait voir si celui-ci court de grands ou de faibles risques de souffrir d’obésité plus tard dans la vie.

Certains experts continuent toutefois de croire qu’il ne s’agit que de graisse de bébé. Pourtant, une étude américaine ayant porté sur 44 000 enfants et s’étant étalée sur 10 ans a démontré que ceux qui augmentaient de 2 percentiles ou plus durant leur croissance se retrouvaient avec 2 fois plus de risques d’être obèses à 5 ans.

D’autre part, les bébés qui s’avéraient le plus à risque de devenir obèses plus tard dans leur vie avaient affiché une augmentation de deux percentiles ou plus avant l’âge de six mois.

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Les régimes et l’exercice ne suffisent pas toujours

Après avoir suivi 50 personnes mises au régime pendant 10 semaines, des chercheurs constatent qu’une fois le poids souhaité atteint, il y a un changement au niveau des hormones. C’est surtout le cas pour celle qui régule l’appétit, alors que l’augmentation de cette dernière conduit à une reprise du poids.
 
L’étude, menée en Australie et publiée dans le New England Journal of Meidicine, démontre bien pourquoi il est si difficile de perdre du poids.
 
« Notre étude fournit des indices permettant de comprendre pourquoi les personnes obèses qui perdent du poids ont souvent tendance à en reprendre. Cette rechute est souvent physiologique et n’est pas uniquement due au retour à d’anciennes habitudes », explique le coauteur Joseph Proietto.
 
« L’étude explique aussi que le problème de la faim suivant une perte de poids doit être traité. Cela pourrait être possible grâce à une prise de médicaments sur le long terme ou à une manipulation hormonale, mais nous devons effectuer des recherches sur ces possibilités », ajoute-t-il.
 
Il est donc crucial de cibler les bonnes habitudes dès l’enfance, mais le plus important consiste à tenir compte des dérèglements hormonaux lors d’une stratégie de perte de poids.
 
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La vie à la campagne et la santé des enfants

On entend souvent que les enfants qui vivent à la campagne ont certains avantages sur la santé, en comparaison à ceux vivant à la ville, notamment quant à leurs moindres risques d’allergies.

Pourtant, on lit sur Nurse.com qu’une récente enquête publique fait état d’une réalité bien différente. Les enfants qui grandissent en région rurale auraient des défis particuliers à affronter.

Entre autres, il semblerait que ces enfants, en comparaison à ceux de la région urbaine, seraient plus enclins à souffrir d’une maladie chronique. Les taux d’asthme, de diabète et d’obésité se sont avérés plus élevés pour eux.

Ces observations ont été réalisées selon une enquête nationale américaine effectuée auprès de parents. Ces derniers ont fourni des renseignements sur la santé de leurs enfants, comme l’indice de masse corporelle, leurs aptitudes et comportements sociaux et la présence d’une maladie chronique.

D’autre part, certains aspects du milieu de vie ont été pris en compte : la qualité de vie de la communauté, le statut socio-économique et la santé des parents eux-mêmes.

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Conditions reliées chez l’enfant

Selon une récente étude parue dans l’American Thoracic Society’s American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, certains éléments de la santé d’un enfant sont en effet relié.

On a déjà entendu parler d’une possible relation entre le manque de sommeil et l’obésité. Certaines interdépendances viennent ainsi d’être posées par une équipe de l’University of Chicago.

Il semble donc que chez l’enfant, l’obésité, les troubles respiratoires du sommeil et le processus cognitif sont reliés. Ces interdépendances sont d’une importance majeure chez l’enfant, car son développement cérébral est en plein essor.

D’autre part, le nombre grandissant d’enfants obèses semble avoir un impact sur ces relations. La perte de poids comprendrait donc non seulement des avantages pour la santé, mais pour le potentiel d’apprentissage.

Les troubles respiratoires du sommeil augmenteraient le risque de problèmes cognitifs et de poids. Inversement, le surpoids amplifierait les troubles respiratoires du sommeil et les problèmes cognitifs.

De plus, il s’est avéré que de bonnes aptitudes cognitives pouvaient avoir un effet de protection quant à la prise de poids.

Pour tirer ces conclusions croisées, les chercheurs ont suivi 351 enfants, dont la moyenne d’âge était de presque 8 ans (7,9).

Mentionnons toutefois que l’étude ne tenait compte que d’un développement normal de l’enfant; avoir inclus parmi les sujets des enfants aux troubles respiratoires du sommeil plus graves pourrait avoir exagéré les résultats obtenus.

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La télévision aggrave-t-elle le diabète?

Une recherche parue dans Diabetes Care nous indique qu’une corrélation entre le temps passé devant la télévision et le diabète infantile existe. Les chercheurs peinent toutefois à expliquer cette relation.

Ils ont remarqué que des enfants ayant le diabète de type 1 qui passaient beaucoup d’heures à écouter la télévision avaient des taux de sucre sanguins moins bons que les autres.

Après avoir suivi 296 sujets ayant le diabète de type 1, dont des enfants, ils ont constaté que ceux qui passaient 4 heures ou plus par jour devant un écran présentaient un taux d’hémoglobine A1C de 9,3 %, en comparaison au taux de 8,5 % de ceux qui le faisaient moins longtemps.

Une explication possible de ce lien, selon les chercheurs, serait que les enfants qui écoutent beaucoup la télévision sont aussi portés à grignoter plus que les autres. Toutefois, la présente recherche ne peut encore rien prouver en ce sens.

D’autres facteurs de qualité de vie pourraient aussi être pris en compte, comme l’activité physique et l’obésité, voire le revenu familial, mais ils ne peuvent pas non plus expliquer la corrélation ici présentée.

Malgré tout, les experts soulignent l’indicateur que cette recherche soulève quant aux habitudes de vie d’un enfant diabétique – ou non – et dans quelle mesure il est modifiable.