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Attention aux collations

Des psychologues de l’Université de Bristol ont découvert que certains enfants prenant régulièrement des collations courraient la chance de développer un problème de surpoids.

Certains enfants s’attendent à devoir manger une collation afin de se sentir repus. C’est à ce moment qu’ils peuvent développer un problème alimentaire, croient les scientifiques.

L’étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition met en évidence les risques de devenir obèse si l’apport calorifique des collations n’est pas contrôlé.

L’impression d’avoir ou non assez mangé est importante, puisque souvent, elle dicte la grosseur des portions que nous servons. Si des enfants croient qu’ils doivent manger une collation pour se sentir repus, et que la collation est trop calorifique, les problèmes d’obésité peuvent survenir.

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L’hypertension chez les jeunes obèses

On lit dans Hypertension: Journal of the American Heart Association que les jeunes obèses sont réellement à risque de souffrir d’hypertension. Il avait déjà été démontré qu’ils pouvaient faire face à ce problème de santé.

Maintenant, on apprend qu’ils sont trois fois plus à risque d’avoir une haute pression sanguine que les enfants qui ont un poids normal. Cela annonce la pression sanguine qu’ils auront, une fois l’âge adulte atteint.

Selon les résultats de la présente étude, lorsque l’indice de masse corporelle (IMC) d’un enfant dépasse le 85e percentile, l’effet de la masse adipeuse (sous la peau et autour des organes vitaux) sur sa pression sanguine était 4 fois plus important que chez les enfants d’un poids normal.

Mentionnons qu’à partie du 85e percentile, un enfant est considéré en surpoids. On a fait ces constatations après avoir suivi 1111 enfants en bonne santé générale durant 4 ans et demi. Le percentile d’IMC a été choisi pour faire l’analyse, car l’indice comme tel doit changer et augmenter au fur et à mesure que l’enfant grandit.

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Bienfaits rapides de l’exercice chez les enfants

Des chercheurs de la Georfia Health Sciences University présentent leurs conclusions quant à un programme d’exercice suivi par des enfants obèses. Après 12 semaines, on a remarqué une baisse du taux de gras viscéral, une amélioration de la sensibilité à l’insuline et des os plus forts chez les participants.

Ces derniers étaient du nombre de 222 et ils étaient âgés de 7 à 11 ans. Parmi eux, un groupe ne faisait pas d’aérobie, un deuxième en faisait d’un degré modéré (20 minutes par jour) et un troisième en faisait à un degré vigoureux (40 minutes par jour).

Les effets ont été remarqués parmi le groupe qui faisait un exercice quotidien rigoureux. Les chercheurs soulignent donc l’importance de l’activité physique quant à la santé à long terme.

Cette recherche a été présentée récemment lors de la rencontre annuelle (2011) de l’American Society for Bone and Mineral Research; un aperçu en a été publié sur Endocrine Today.

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L’asthme nuit au contrôle du diabète

Souffrir de l’asthme peut nuire au contrôle de la glycémie chez les enfants atteints du diabète, selon une récente étude parue dans Pediatrics. Réalisée auprès de 1 683 enfants et adolescents ayant un diabète de type 1 ou 2, elle révèle par ailleurs que cette conséquence est d’autant plus grave si l’asthme n’est pas traité.

Les présentes conclusions sont basées sur des données datant de 2002 à 2005. En plus des dossiers médicaux des participants, on a utilisé des questionnaires pour évaluer la prévalence de l’asthme, de même que les médicaments prescrits. Finalement, le taux d’hémoglobine A1c des jeunes a été évalué.

On a remarqué, par le biais de cette recherche, que l’asthme touchait 10,9 % des jeunes diabétiques. Chez ceux qui avaient le diabète de type 1, la prévalence était de 10 %, alors qu’elle atteignait 16,1 % chez ceux qui avaient le type 2.

L’obésité, le diabète et l’asthme ont tous les trois augmenté en importance chez les enfants au cours des 10 dernières années. Peu à peu, on a relevé une possible influence de l’obésité sur la prévalence de l’asthme. Il semble aussi que les diabétiques présentent des fonctions pulmonaires plus faibles que les autres.

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Refus d’une fécondation in vitro à des femmes obèses

On apprend dans The Globe and Mail que les femmes obèses pourraient se voir refuser un traitement de fécondation in vitro. Il semble que cette décision serait basée sur plusieurs études ayant fait état de complications médicales pour ces femmes.

Au Centre de fertilité d’Ottawa, par exemple, il s’agirait déjà d’une réalité. Une femme ayant un indice de masse corporelle supérieur à 35 (l’état d’obésité commence à 30) ne peut recevoir ce traitement.

Les discussions vont bon train sur le sujet, et il semble que cela ne deviendrait pas une mesure prise au Québec. Rappelons que depuis un an, les frais des traitements de fécondation in vitro sont remboursés par la province.

Des médecins soutiennent toutefois leur point quant à une telle initiative. Le sujet a par ailleurs été abordé à la rencontre de la Société canadienne de fertilité et d’andrologie à Toronto.

Quant aux détracteurs, ils affirment qu’il s’agit de discrimination. On a donné en exemple le cas de fumeuses, à qui l’on ne refuse pourtant pas le traitement même si leur grossesse est considérée à risque.

Mentionnons finalement que l’Organisation mondiale de la santé a reconnu l’infertilité comme une maladie. Selon l’Association des couples infertiles du Québec, un médecin qui refuserait une fécondation in vitro à une femme obèse en viendrait donc à refuser de la soigner.

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Réduire le poids pour diminuer l’asthme

Les taux d’asthme et d’obésité ont tous deux augmenté au cours des dernières décennies, atteignant maintenant respectivement 10 % et 17 %. Or, selon les résultats d’une étude parue dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, l’un pourrait influencer l’autre.

C’est qu’un enfant qui souffre d’obésité pourrait réduire ses symptômes de l’asthme en perdant du poids. Il semble d’ailleurs qu’un enfant obèse nécessite plus de médicaments contre l’asthme qu’un autre de poids normal.

En plus de diminuer les risques d’asthme et d’en maîtriser les effets chez les enfants, la perte de poids réduirait aussi son incidence chez l’adulte. C’est la première fois que l’obésité et l’asthme sont ainsi mis en relation, bien que leur lien avait déjà été démontré.

Cette fois, des chercheurs de l’University of California ont analysé des données portant sur 32 000 enfants qui avaient reçu un diagnostic d’asthme; près de la moitié de ces derniers étaient obèses ou en surpoids.

Il est donc apparu que les enfants au poids le plus élevé recevaient plus de prescriptions annuelles d’inhalateurs. Par exemple, un enfant au poids normal en employait 2,8 par année, contre 3,1 pour un enfant obèse.

Toutefois, on ne saurait encore statuer lequel cause l’autre, quant à l’asthme et l’obésité. On rappelle malgré tout que le meilleur moment pour prévenir l’obésité, c’est durant l’enfance.

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Les enfants sont-ils tous égaux?

On lit dans le Bulletin hebdomadaire épidémiologique que les inégalités sociales, en ce qui a trait à la santé, seraient visibles dès la maternelle. Les enfants de cinq ans vivraient de telles différences selon la région qu’ils habitent.

Selon sa situation socio-économique, un enfant serait plus enclin à souffrir d’un surpoids, voire d’obésité, et il serait plus vulnérable à avoir des caries dentaires. Par exemple, on a remarqué qu’un enfant de la maternelle avait moins tendance à accuser un surpoids si son père occupait un poste de cadre que s’il était ouvrier.

D’autre part, les petites filles seraient plus nombreuses à avoir un surpoids (14 %) que les petits garçons (10 %). S’ils vieillissent un peu, cet écart s’amenuise toutefois (20 % contre 19 %).

En général, on estime que les inégalités sociales liées à la santé ici observées chez des enfants de la maternelle prendraient leur source dans les habitudes de vie, surtout en ce qui concerne l’alimentation.

Selon son milieu social et son environnement, un enfant serait plus ou moins enclin à consommer des boissons gazeuses, à écouter la télévision et jouer à des jeux vidéo, ou jouer à l’extérieur. Toutefois, on n’a pu vérifier, dans la présente enquête, si les enfants pratiquaient ou non un sport de façon régulière.

Ces constats ont été faits selon une enquête menée auprès de 23 000 jeunes enfants de 2005 à 2006.

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Un gène à l’origine de la minceur?

Alors que de nombreux gènes ont été attribués à l’obésité, c’est la première fois que des chercheurs en identifient d’autres qui sont liés à la minceur.
 
La revue Nature nous apprend que ces gènes du groupe 28 font partie du chromosome 16.
 
L’année dernière, des chercheurs affirmaient que les personnes qui n’avaient pas ces gènes étaient 43 fois plus susceptibles d’être obèses.
 
Apparemment, une personne sur 2 000 possède ces gènes, ce qui fait en sorte que les hommes qui les ont sont 23 fois plus susceptibles de souffrir d’insuffisance pondérale, et les femmes cinq fois plus à risques.
 
Cette découverte pourrait également expliquer les retards de croissance chez l’enfant.
 
Maintenant, les chercheurs doivent comprendre la duplication des gènes afin de mieux expliquer ce mécanisme et éventuellement mettre au point des traitements contre l’obésité et l’extrême minceur.
 
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De plus en plus de diabétiques

Le nombre de personnes diabétiques a plus que doublé ces trente dernières années.
C’est ce que dévoile une étude conjointe de l’Imperial College de Londres et de l’Université Harvard.
 
En 1980, on comptait 153 millions de diabétiques dans le monde. En 2008, il y en avait 347 millions, et ce nombre ne cesse de grimper, mentionne The Lancet. De 85 à 95 % des cas sont du diabète de type 2.
 
Plusieurs facteurs peuvent expliquer le phénomène, comme le vieillissement de la population, la croissance démographique. Toutefois, c’est surtout le taux d’obésité continuellement en croissance que l’on associe également au nombre accru de diabétiques.
 
Une mauvaise alimentation et la génétique sont aussi des facteurs qui peuvent favoriser le développement de la maladie.
 
L’Organisation mondiale de la santé affirme que le diabète est responsable de trois millions de décès chaque année.
 
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Problèmes métaboliques dès sept ans

On parlait récemment des risques pour la santé des enfants obèses. Une étude américaine vient de les documenter en utilisant pour la première fois des données concernant des enfants atteints ou non d’obésité juste avant leur puberté.

Selon les résultats parus dans la revue Obesity, des enfants obèses âgés de 7 à 9 ans seulement présentent des différences métaboliques avec les autres. Ils montrent aussi près de trois fois plus de gras dans leur foie que les enfants de poids normal.

Les enfants considérés comme obèses ont aussi un tour de taille presque double de ceux qui ne le sont pas. On parle d’ailleurs de problèmes métaboliques, car leur résistance à l’insuline est deux fois plus forte.

On confirme donc la prédominance à long terme de maladies telles que le diabète pour ces enfants, compte tenu de ces grandes variations du métabolisme. Mentionnons finalement que parmi les 123 enfants de cette étude, 23,6 % souffraient d’obésité.

Quant au syndrome métabolique comme tel, lequel n’a pas encore été décrit lorsqu’il s’agit d’un enfant ou d’un adolescent, 16 % des enfants répondaient à la définition même de ce problème de santé. Huit pour cent en satisfaisaient un critère par une autre définition.