Une nouvelle étude confirme que l’alimentation d’avant la grossesse peut avoir des répercussions sur la santé du futur enfant, selon Medical News Today.
On soutient maintenant que si une femme a une alimentation pauvre avant même d’être enceinte, sa progéniture sera plus exposée à des risques d’obésité et de diabète de type 2. Le bébé aurait aussi plus de risques d’avoir un faible poids de naissance.
Présentée il y a quelques jours à l’Experimental Biology Annual Conference à Glasgow, cette expérimentation de l’Université d’Aarhus a été effectuée sur des souris. Des études précédentes basées sur le même modèle animal en étaient arrivées à des résultats similaires.
Les souris qui avaient suivi un régime alimentaire pauvre en protéines durant 10 semaines avant la conception avaient donné naissance à des petits d’un plus faible poids de naissance et présentant une forte sensibilité à l’insuline.
Il s’agirait là de réels effets de l’alimentation avant la grossesse, car ces mêmes souris avaient eu une alimentation normale durant leur gestation.
Les humains répondent de la même façon que les souris quant à l’alimentation durant la grossesse. Un lien peut donc être établi avec celle qui est suivie avant la conception.
On suggère donc aux femmes d’être conscientes de ce qu’elles mangent lorsqu’elles sont enceintes, mais aussi dès qu’elles souhaitent le devenir.