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La perception du poids est familiale

Une récente étude américaine a démontré que dans les familles où les membres ont un surpoids ou sont obèses, ces derniers sous-estiment très souvent leur poids corporel.

Après avoir pris le poids des participants de l’étude, on a relevé que 68,5 % des mères étaient obèses ou en surpoids et que 38,9 % des enfants l’étaient.
 
Or, après que les participants aient répondu à un sondage, on a remarqué que 81,8 % des femmes obèses sous-estimaient leur poids corporel. La même chose a été observée chez 86 % des enfants obèses.

Ces données sont assez inquiétantes, car nous savons que l’obésité est en hausse dans les sociétés industrialisées et que ses conséquences peuvent être aussi graves que le diabète et les maladies du cœur.

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Lien entre les otites et l’obésité

Une nouvelle étude ayant porté sur les effets de l’otite chronique a mené à des résultats surprenants. Il semble que la conséquence finale en serait l’obésité.

Pour en venir à cette constatation, on a suivi 42 enfants âgés de 3 à 7 ans qui souffraient tous d’otite chronique et à qui l’on avait posé des tubes. On les a comparés à 42 autres enfants du même âge qui n’avaient pas eu cette infection.
 
On a donc remarqué, après leur avoir fait passer des tests chimiques de goût, que chez les enfants atteints de l’otite, ce sens était altéré par l’infection.
 
Celle-ci réduisait leur capacité à goûter le sucré et le salé, ce qui pouvait entraîner une consommation immodérée de calories et de liquides, faisant ainsi augmenter l’emmagasinement des gras et la rétention des fluides. Ultimement, cela mène à l’obésité.

Les résultats complets de cette expérimentation sont parus dernièrement dans Archives of Otolaryngology – Head & Neck Surgery.

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Lien entre l’asthme et l’obésité

D’après Medpage Today, une recherche américaine a établi un lien entre l’obésité à un jeune âge et l’asthme. Pour tirer cette conclusion, on a suivi plus de 800 enfants et jeunes adultes.

Il semble en fait que les enfants étant en surpoids et qui conservent ce surplus lorsqu’ils deviennent de jeunes adultes courent beaucoup plus de risques de souffrir de l’asthme que ceux qui conservent un poids normal en grandissant.
 
Précisément, ces jeunes étaient 2,4 fois plus à risques de devenir asthmatiques. Le lien était par ailleurs plus marqué chez les garçons. Ces derniers couraient donc 3,3 fois plus de risques, contre 1,9 chez les filles.

Finalement, les enfants en surpoids à l’âge de six à huit ans, mais qui étaient revenus à un poids normal avant la fin de leur secondaire, n’avaient pas de risques de devenir asthmatiques.

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Les antioxydants préviennent l’obésité dès la grossesse

Des chercheurs de l’Hôpital pour enfants de Philadelphie auraient découvert une façon de prévenir l’obésité dès la grossesse.

En effet, une expérience ayant porté sur des animaux (des rats) a démontré que les antioxydants agissaient comme de réels facteurs préventifs de l’obésité avant la naissance de l’enfant.

Nous savons déjà qu’un régime alimentaire riche en gras et en hydrates de carbone prédispose le bébé à l’obésité et au diabète.
 
Or, faire ingérer des antioxydants aux rats durant la grossesse a entièrement prévenu le développement de l’obésité et l’intolérance au glucose.
 
On suggère donc qu’un régime alimentaire gras durant la grossesse augmente le stress oxydant (un excès de radicaux libres incontrôlables), ce qui mènerait aux problèmes de santé mentionnés.
 
Précisément, cette trop grande quantité de molécules réduirait la capacité du corps à réguler les dommages biologiques des cellules.

Ainsi, selon cette étude parue dans Diabetes, on pourrait prédisposer l’enfant à naître avec un certain état de santé en modifiant l’alimentation de la future maman.

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La forme pomme n’est pas plus dangereuse pour le coeur

Voilà une contradiction majeure dans le monde médical. The Lancet rapporte qu’un consortium de 200 scientifiques de 17 pays s’est penché sur l’obésité de 220 000 patients.
 
Alors qu’on a souvent dit que la forme pomme, soit une accumulation de graisse autour de l’abdomen, triplait les risques de crises cardiaques et cérébrales, la nouvelle recherche démontre qu’il n’en serait rien.
En fait, la forme pomme n’est pas plus nocive pour le cœur que l’obésité en général. On confirme que l’obésité générale est un facteur de risque majeur pour la santé cardiaque, mais la forme pomme n’est pas plus à pointer du doigt.
 
N’oublions pas qu’outre le surplus de poids, il existe d’autres facteurs de risques pour les problèmes cardiovasculaires, comme l’hypertension artérielle, le cholestérol, le diabète et le tabagisme.
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Les enfants ingèrent plus de sel que la quantité recommandée pour les adultes

C’est bien connu, les enfants ont une bien mauvaise alimentation, mais les experts sonnent l’alarme.

Selon le Daily Mail, les enfants de sept ans ingurgitent plus de sel que la quantité maximale recommandée pour les adultes.

On recommande aux gens de ne pas dépasser 6 g de sel par jour, mais une récente étude révèle que chez les enfants de 7 à 14 ans, les garçons consomment 6,4 g de sel chaque jour, contre 5,6 g pour les filles. De plus, les experts pensent que ces données sont faussées, car la consommation aurait été sous-déclarée.

Les chercheurs croient qu’une réduction de 42 % de l’apport en sel chez les enfants réduirait considérablement de graves problèmes de santé à l’âge adulte comme la pression artérielle. La malbouffe, les pâtes déjà préparées et les céréales pour enfants ont contribué à augmenter la consommation de sodium.

Les experts se soucient également de la hausse de consommation de gras saturés et de sucre ainsi que du manque de vitamines et de minéraux essentiels chez les jeunes enfants. Cela peut mener au diabète de type 2, aux maladies cardiovasculaires et au cancer, en plus d’encourager le développement de l’obésité infantile.

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La santé mentale des enfants obèses inquiète

Les enfants qui souffrent d’obésité connaissent souvent d’autres problèmes à l’adolescence ou à l’âge adulte, tels le diabète et la dépression. On a aussi pu faire un lien dans les dernières années entre l’obésité et le manque de sommeil.

Or, une récente étude a porté sur ce sujet. Menée par l’Université du Maryland, elle est parue dernièrement dans Journal of Sleep Research.

Ayant porté sur 13 568 adolescents âgés de 12 à 18 ans, elle a tout d’abord démontré que ceux qui dormaient 6 heures ou moins par nuit n’étaient pas plus souvent obèses que ceux qui avaient des nuits normales.

Pourtant, selon Christine Calamaro qui a dirigé cette étude, le lien semblait évident, car le manque de sommeil cause un débalancement endocrinien. Cela fait grimper nos taux hormonaux, dont celui de cortisone en raison de la fatigue et du stress, ce qui cause la faim.

Ainsi, en mangeant plus et en choisissant plus d’aliments riches en hydrates de carbone, notre taux de glucose augmente et ainsi de suite. C’est un cercle vicieux.

Toutefois, cette recherche a fait un lien entre la durée du sommeil et l’apparition de la dépression, car les adolescents dépressifs ont deux fois plus de risques de devenir obèses, de même que ceux regardant la télévision de façon excessive avaient plus tendance (37 %) à développer l’obésité.

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L’influence de la mère, même au déjeuner

Une maman qui déjeune a aussi de bonnes habitudes alimentaires et a un poids santé. De plus, le saut du déjeuner et la tendance à manger des collations caloriques constituent des exemples transmis à l’enfant, d’où le passage de l’obésité d’une génération à l’autre.

Ce sont là quelques conclusions d’une récente étude ayant porté sur la prévention de l’obésité de l’École Brown de l’Université Washington à St-Louis. Pour ce faire, on a suivi 1 330 adolescentes en période de postpartum réparties dans 27 États américains.

Les participantes devaient rendre compte de ce qu’elles avaient mangé au déjeuner, à la collation et ce qu’elles avaient bu comme boissons, et ce, sur sept jours.

On a vite remarqué que celles qui déjeunaient de 6 à 7 jours par semaine ingéraient 1 197 kilocalories de moins en collation et 1 337 kilocalories par semaine de moins en boissons gazeuses. De plus, elles avaient un indice de masse corporelle inférieur à celles qui déjeunaient moins de deux jours par semaine.

Finalement, les fruits et légumes, le lait, l’eau et les céréales à l’heure de la collation étaient plus fréquents chez les jeunes mères qui déjeunaient.

Les résultats complets de cette étude sont parus dans le Journal of the American Dietetic.

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Nos enfants mangent-ils trop de collations?

Est-ce que les collations jouent un rôle dans l’épidémie de cas d’obésité infantile que l’on observe depuis quelques années?

Selon Gina Bucciferro, pédiatre et diététicienne du Centre médical de l’Université de Loyola, les collations peuvent jouer un rôle important dans l’apport quotidien de nutriments nécessaires à la bonne santé d’un enfant, lit-on sur Medical News Today.

Aux États-Unis seulement, 88 % des enfants n’ingèrent pas la quantité attendue de fruits par jour et 92 % ne mangent pas suffisamment de légumes pour répondre aux mêmes critères.

Les collations devraient donc être perçues comme une manière efficace de combler ces manques nutritionnels, mais certaines règles devraient être respectées

Ainsi, on recommande de se sustenter après avoir fait une activité physique et l’on propose à ce moment de manger des fruits, des légumes et des céréales entières sans sucre ni gras.

De plus, en proposant ces mêmes aliments deux à trois heures avant un repas, on répondra encore une fois aux besoins nutritionnels de l’enfant sans gâcher son appétit, ce qu’un aliment riche en gras ferait.

D’autre part, il faut éviter de proposer les collations comme des récompenses, car notre relation avec la nourriture se crée à un jeune âge.

Finalement, demeurez aux aguets quant à votre enfant afin de déceler s’il mange une collation pour se désennuyer. Si c’est le cas, proposez plutôt une activité, qu’elle soit physique ou qu’il s’agisse de colorier tout simplement. Réduire le temps devant la télévision constitue une voie positive.

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Risque d’obésité à cause du biberon

Des chercheurs de l’Hôpital pour enfants de Boston ont suivi 840 jeunes enfants afin de voir les incidences entre l’alimentation choisie à un très jeune âge et le développement de l’obésité.

Il semble que donner du lait maternisé et des aliments solides aux bébés soit relié à l’obésité avant l’âge de trois ans. En fait, l’intégration de ce type d’alimentation avant l’âge de 4 mois exposerait davantage les enfants à l’obésité avant leurs 3 ans de 6,3 fois.

Une explication serait que le lait maternisé pourrait faire augmenter la quantité de calories ingérées lorsque les aliments solides sont intégrés à l’alimentation des tout-petits.

De plus, une mère serait moins en mesure d’évaluer si son enfant a atteint son niveau de satiété quand il est nourri au biberon que lorsqu’elle l’allaite.

Justement, cette corrélation entre alimentation et obésité n’a pas été observée chez les enfants allaités. On rappelle donc qu’il est préférable d’attendre que le bébé ait quatre mois avant de lui donner de la nourriture solide, voire qu’il ait plus de six mois.

Dans cette recherche, parue dans Pediatrics, où 67 % des enfants étaient allaités, on a remarqué que ces derniers avaient moins tendance à présenter un indice de masse corporelle égal ou supérieur au 95e percentile comparativement à ceux nourris au biberon.