Catégories
Uncategorized

Si maman travaille, bébé est gros?

Une récente étude menée par trois universités américaines a fait un lien entre l’occupation de la mère et le poids de son enfant. Il semble que plus une maman travaille, plus l’indice de masse corporelle (IMC) de son enfant est élevé.

Pour arriver à cette conclusion, on a suivi 979 enfants jusqu’à la 6e année. Pour chaque 5,3 mois où la mère travaillait, l’IMC de son enfant était 10 % plus élevé que la moyenne habituelle.

Cela revient à dire qu’à chacune de ces périodes de 5,3 mois, les enfants engraissaient de près de 500 grammes de plus que ce qui était attendu en fonction de leur croissance.

Rappelons au passage que l’IMC des enfants a été analysé en fonction du statut de la mère, mais que celui du père ainsi que son rôle n’ont pas été abordés.

On ne saurait expliquer ce phénomène pour l’instant, encore moins en tirer des conclusions hâtives.

Toutefois, une piste d’explication serait que les femmes sur le marché du travail ont moins de temps et seraient portées à acheter plus souvent des plats préparés au lieu de cuisiner des repas santé.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dernièrement dans Child Development.

Catégories
Uncategorized

Bientôt une taxe sur les boissons gazeuses?

La Coalition Poids, un groupe québécois de lutte contre l’obésité, a proposé devant le Comité permanent de la santé de la Chambre des communes d’imposer une taxe de 1 % sur la vente de boissons gazeuses et énergisantes. En plus d’inciter les gens à en consommer moins, cela générerait des revenus de 36 millions de dollars, dit le regroupement.
 
La Coalition Poids croit que les boissons gazeuses et énergisantes sont en partie responsables du taux d’obésité croissant au pays. On recommande également d’interdire leur vente dans les établissements régis par le gouvernement fédéral et de règlementer la promotion de ces boissons, surtout en ce qui concerne la publicité destinée aux enfants.
 
« L’épidémie d’obésité est autant un problème de santé publique qu’un problème de finances publiques. Voilà deux raisons majeures pour justifier l’attention de nos élus à l’égard des boissons gazeuses et énergisantes », explique Suzie Pellerin, la directrice de la Coalition poids.
 
Selon les derniers chiffres de Statistique Canada, 24 % des adultes et 9 % des enfants au pays sont touchés par l’obésité.
Catégories
Uncategorized

Un lien entre les amygdales et le poids

L’opération chirurgicale la plus commune chez les enfants est sans contredit le retrait des amygdales. On devrait pourtant s’inquiéter de leur élimination systématique en apprenant les conclusions d’une récente étude.

Il semble en effet, selon la revue Otolaryngology – Head and Neck Surgery, que le retrait des amygdales, avec ou sans celui des adénoïdes, augmenterait les risques de surpoids par la suite.

La recherche dont il est question ici regroupait 795 enfants âgés de 0 à 18 ans, lesquels étaient de poids normal ou en surpoids et avaient eu une opération de retrait des amygdales ou des adénoïdes.

La raison première d’une opération était les difficultés respiratoires durant le sommeil, soit dans 47,7 % des cas à l’étude.

Chez 127 participants, l’indice de masse corporelle (IMC) avait augmenté de 5,5 à 8,2 % à la suite de l’intervention. Pour 419 enfants, cette augmentation a été de 46 à 100 %, tandis qu’elle a été de 50 à 75 % pour 249 des patients.

Plusieurs pistes d’explication pourraient être abordées, dont le fait que la dysphagie dont souffriraient les enfants avant leur opération pourrait être reliée à une perte de calories. Après le retrait des amygdales, l’enfant serait mieux disposé à ingérer plus de calories.

D’autre part, les parents seraient portés à suralimenter leur enfant après une opération chirurgicale. Un meilleur encadrement nutritionnel serait donc nécessaire à la suite du retrait des amygdales et des adénoïdes.

Catégories
Uncategorized

Accouchement difficile pour les femmes obèses

Une femme qui était déjà obèse ou en surpoids avant sa grossesse court de plus grands risques lors de son accouchement.

Celui-ci doit plus souvent être provoqué, car le temps de gestation d’une femme dans cet état de santé tend à être trop long. Le recours à une césarienne serait aussi plus fréquent.

Ce sont les conclusions d’une étude de l’Université de Liverpool parue dans le British Journal of Obstetrics and Gynaecology.

Ayant porté sur 30 000 femmes qui ont accouché au cours des 4 dernières années, elle a permis d’établir certaines comparaisons entre les femmes en surpoids et celles d’un poids considéré comme normal.

Il semble donc que 3 femmes obèses sur 10 ont dépassé leur temps de gestation, contre 2 sur 10 pour les autres.

De plus, si le quart des femmes de poids santé ont dû faire provoquer leur accouchement, c’est la réalité de plus du tiers des femmes en surpoids ou souffrant d’obésité.

Parmi celles-ci, 3 sur 10 ont vu leur accouchement se solder par une césarienne, alors que moins de 20 % des femmes en général vivent cette situation à la suite d’un accouchement provoqué.

Catégories
Uncategorized

Le gras, le sel et le sucre, les préférés des petits

Une récente étude menée par deux universités américaines vient de prouver que les jeunes enfants ont une préférence pour les aliments contenant du gras, du sel et du sucre.

De plus, ils associent très rapidement des produits au nom d’une chaîne de restauration rapide ou d’une marque de boisson gazeuse.

Parue dans le Journal of Public Policy & Marketing, cette recherche a tout d’abord porté sur 67 enfants âgés de 3 à 5 ans. Parmi eux, il y avait 31 garçons et 36 filles.

Les mères devaient remplir un questionnaire, tandis que les enfants goûtaient à 11 saveurs naturelles et 11 saveurs artificielles sans voir le nom des produits.

Les résultats concordaient : si la mère avait remarqué l’envie de produits contenant du gras, du sel et du sucre, l’enfant préférait en effet les aliments aux saveurs artificielles.

Une seconde expérimentation a ensuite été faite. On a présenté à 108 enfants (autant de filles que de garçons) des cartes représentant des produits et des marques de commerce. Tous les enfants ont facilement associé le bon produit à la bonne marque.

Il semble donc que les enfants sont sensibles à la persuasion dès l’âge de trois ans. Il faudrait d’une part revoir la publicité qui leur est adressée et, d’autre part, leur apprendre ce que sont les bons aliments bien avant leur entrée à l’école.

Catégories
Uncategorized

Nouvelles recommandations de l’OMS

En ce moment, 43 millions d’enfants dans le monde souffriraient d’obésité ou de surpoids.

Devant ces présentes données, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a émis de nouvelles recommandations.

Tout d’abord, les milieux de vie et d’apprentissage des enfants ne devraient offrir en aucun cas des aliments hautement commercialisés contenant de fortes teneurs en gras saturés, en acides gras, en sel et en sucre.

Ces lieux comprennent les écoles, les garderies, les prématernelles, les centres récréatifs ainsi que les unités de pédiatrie.

Selon l’OMS, l’exposition au marketing et à la publicité des aliments riches en gras et en sel prédisposerait les enfants à choisir de mauvaises habitudes alimentaires et à développer ainsi un surpoids ou l’obésité.

Catégories
Uncategorized

L’Organisation mondiale de la santé va s’attaquer à la malbouffe

En septembre prochain, lors de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, on discutera sérieusement de la possibilité d’instaurer des lois contre la malbouffe.
 
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait savoir que les efforts pour réduire considérablement la malbouffe, ou plutôt la publicité sur celle-ci, surtout pour les enfants, seront à l’avant-plan dans les discussions.
 
On estime que 43 millions d’enfants souffrent d’embonpoint ou d’obésité, et ce, avant même qu’ils aient commencé à fréquenter l’école. Ce fléau est déjà responsable de nombreux décès prématurés dans le monde, car dès leur jeune âge, les enfants souffrent d’une santé déficiente et de certaines maladies graves, comme le diabète.
 
Les dirigeants croient que des lois interdisant la publicité de la malbouffe devraient éventuellement voir le jour, tout comme cela a été le cas avec le tabac il y a quelques années.
Catégories
Uncategorized

Sommeil et obésité chez l’enfant

Des chercheurs de l’Université de Chicago ont effectué une recherche ayant porté sur 308 enfants âgés de 4 à 10 ans.

Parmi ces derniers, il s’est avéré que ceux qui cumulaient le moins d’heures de sommeil et qui avaient des horaires irréguliers de sommeil avaient 4,4 fois plus tendance à souffrir d’obésité.

Les enfants obèses tendaient à dormir moins, et ce, de plus en plus jusqu’à la fin de la semaine. Toutefois, si leur temps de sommeil était compensé durant le week-end, leur risque d’obésité chutait à 2,2.

De plus, selon cette étude parue dans Pediatrics, il semble que dormir un peu plus chaque nuit serait bénéfique pour la santé des enfants en général.

En effet, une demi-heure quotidienne de sommeil influence l’indice de masse corporelle et réduit les effets métaboliques pouvant entraîner le diabète et les maladies vasculaires.

Finalement, la moyenne d’heures de sommeil était de 8,5 par jour chez les participants de cette étude. La norme recommandée correspond pourtant à une moyenne quotidienne de 10 heures.

On suggère donc fortement de proposer des horaires les plus stables possible aux enfants afin qu’ils profitent des bienfaits d’une bonne nuit de sommeil.

Dormir suffisamment, rappelons-le, est associé à de meilleures habiletés d’apprentissage, une meilleure mémoire et une plus grande attention.

Catégories
Uncategorized

Les raisins pour combattre l’obésité?

Beaucoup de personnes aiment les raisins. Heureusement, ce petit fruit offre de nombreux avantages pour la santé
 
En effet, des chercheurs du Centre de la science de la santé de l’Université du Texas à San Antonio viennent de découvrir que le raisin pourrait être un aliment pour combattre l’obésité.
 
Selon le Journal of Biological Chemistry, le raisin contient du resvératrol, un polyphénol qui possède des antioxydants et d’autres propriétés bienfaitrices. Il stimulerait également l’expression de l’adiponectine, une hormone dérivée des cellules qui produisent et stockent la graisse.
 
En d’autres mots, le resvératrol et l’adiponectine auraient des propriétés anti-obésité, antivieillissement et anti-insuline.
 
L’étude a été réalisée sur des animaux, mais s’annonce fort prometteuse. D’autres recherches doivent d’abord être menées avant de déclarer officiellement que le raisin est un aliment anti-obésité.
 
Si les mêmes résultats se confirment sur l’humain, cela pourrait conduire à des traitements pour aider les personnes à conserver un poids santé.
Catégories
Uncategorized

Enfant et télé : les parents à la rescousse

Il semble que le surpoids et l’obésité peuvent être évités chez l’enfant si la mère et le père proposent des activités sportives au lieu de le laisser devant la télévision.

Cette influence serait tout aussi efficace si les parents posent des actions positives quant à l’alimentation de leur progéniture.

Précisément, le temps d’écoute de la télévision pourrait diminuer de près d’une heure par jour.

Ce sont là les conclusions d’une récente étude publiée dans le Medicine & Science in Sports & Exercise.

Il s’agit d’une recherche menée conjointement par les universités de Wollongong and Newcastle en Australie. Elle a porté sur 165 enfants âgés de 5 à 9 ans et faisant tous de l’embonpoint.

Dans l’ensemble, après 6 mois, les participants regardaient en moyenne la télé 55 minutes. Après 1 an, la moyenne était de 39 minutes.

Ce qui apparaît comme le plus durable et efficace est bien l’activité physique. On ne peut donc que constater encore une fois l’influence du parent sur le comportement de son enfant.