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Le manque de sommeil des bébés augmente les risques d’obésité

Bien que l’on ne s’explique pas les causes du phénomène, des chercheurs de l’Université de Washington viennent d’établir un lien entre le manque de sommeil chez les bébés et l’obésité.
 
On croit que c’est peut-être la fatigue due au manque de sommeil qui empêche les enfants de bouger plus. Quoi qu’il en soit, le manque de sommeil chez les moins de cinq ans se résulte souvent en une prise de poids entre 5 et 9 ans.
 
Après avoir suivi 1 930 enfants pendant cinq ans, les chercheurs ont constaté que les plus jeunes dormaient environ une dizaine d’heures par nuit, alors que les plus vieux dormaient neuf heures et demie. Par contre, on note chez les deux groupes que certains jeunes enfants ne dorment que cinq heures et demie par nuit, ce qui est beaucoup trop peu à cet âge.
 
« On a constaté que, parmi ceux qui dormaient peu au début de l’étude, les enfants ayant un poids normal présentaient cinq ans plus tard un surpoids et ceux qui avaient un surpoids devenaient obèses », mentionnent les auteurs des travaux.
 
D’autres facteurs que le manque de sommeil, comme le poids des parents, l’alimentation et le niveau d’activité physique, peuvent influencer le poids des enfants, rappelle le journal Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine.
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Bouger diminue les prédispositions génétiques à l’obésité

Des chercheurs britanniques concluent qu’il est possible de réduire l’influence des variantes génétiques sur notre poids en adoptant un mode de vie actif.
 
20 430 personnes ont participé à l’étude. Les chercheurs ont constaté que la plupart d’entre elles avaient reçu 10 à 13 variantes génétiques qui les prédisposaient à l’obésité.
 
Le niveau d’activité physique de chacune a été évalué. On a ensuite établi un lien entre le nombre de variations génétiques de chaque participant et leur indice de masse corporelle. Les experts ont donc pu déterminer qu’un mode de vie actif diminuait l’influence génétique pour l’obésité.
 
Chez les plus actifs, la prise de poids a été de 379 grammes par variante, comparativement à 592 grammes chez les personnes inactives.
 
Donc, même en étant génétiquement programmé pour être obèse, il est possible de contrer ce phénomène en faisant de l’exercice régulièrement.
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Un lien entre l’obésité et l’endroit où l’on vit

Après avoir comparé 14 nations dans le monde, les chercheurs établissent pour la première fois un lien entre les lieux et la santé.
 
Il existe donc plus de risques de devenir obèse, et par conséquent de souffrir de diabète, chez les personnes qui vivent dans des endroits où la pratique de la marche à pied et du vélo est plutôt impossible.
 
« L’activité physique est cruciale. Si nous continuons à planifier les communautés en privilégiant la voiture comme le mode de transport le plus pratique, on peut s’attendre à ce que les dépenses dans le domaine des soins et de la santé grimpent et que la qualité de vie baisse », explique Lawrence Frank de l’Université de la Colombie-Britannique.
 
Les personnes qui vont au travail en prenant le transport en commun, par exemple, sont plus en forme, car elles montent des escaliers et marchent d’un endroit à l’autre.
Selon l’American Journal of Public Health, les Suisses, les Néerlandais et les Espagnols sont le plus en forme alors que les Américains, les Australiens et les Canadiens sont plus gros.
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De plus en plus d’enfants avec des os faibles

Outre le fait que le diabète de type 2 se déclare de plus en plus jeune en raison du fléau grandissant de l’obésité, ce problème cause aussi une fragilité des os.
 
Une étude du Collège de médecine de la Géorgie, aux États-Unis, a étudié 140 enfants de 7 à 11 ans qui faisaient peu d’exercice et on a constaté que leur densité osseuse était de 4 à 5 % moins importante que celle des enfants de poids normal. On a également observé 30 % plus de sucre dans leur sang, ce qui conduit au diabète de type 2, et ce, même à un tout jeune âge.
 
Selon le biologiste des os Norman Pollock, toute personne obèse peut souffrir de fragilité des os, mais il est surprenant de constater le phénomène chez des personnes de plus en plus jeunes. Des os fragiles exposent à un plus grand risque de fractures.
 
On a établi un lien surtout entre la graisse viscérale, qui se concentre autour de l’abdomen, et une moins grande densité osseuse. Par contre, la graisse corporelle répartie sur tout le corps ne provoque pas ce phénomène, puisque l’on mesure dans ce cas une plus grande densité des os.
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Un déséquilibre de consommation entre les omégas-3 et omégas-6 favorise l’obésité

Depuis un moment déjà, on a démontré les effets bénéfiques des omégas-3 et omégas-6 sur la santé. Mais des chercheurs français viennent de découvrir qu’un déséquilibre dans la consommation augmentait les risques d’obésité, et ce, sur plusieurs générations.

 

En moyenne, en Occident, on consomme 15 omégas-6 pour 1 oméga-3, alors que les spécialistes préconisent plutôt 5 omégas-6 pour 1 oméga-3, selon ce que rapporte le Journal of Lipid Research.

Cet important déséquilibre favorise l’obésité de génération en génération, selon les travaux du Dr Gérard Aihaud et ses collègues de l’Université de Nice. « On connaît le rôle bénéfique des omégas-6 dans le traitement de l’hypercholestérolémie et celui des omégas-3 dans le fonctionnement cérébral. Toutefois, consommés de manière déséquilibrée, ils augmentent les facteurs favorisant l’obésité et peuvent avoir des conséquences graves, à long terme, sur la santé humaine », affirment les chercheurs.

Ces omégas sont essentiels à l’organisme. On retrouve surtout les omégas-3 dans les graines de lin, les noix et les poissons gras comme le saumon, et les omégas-6 dans les huiles végétales, les graines, les céréales comme le maïs, ainsi que les œufs.

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Obésité : le cerveau serait aussi en cause

Contrairement à la croyance populaire, un surplus de poids n’est pas seulement causé par une alimentation malsaine. Le cerveau jouerait aussi un rôle important dans le phénomène.
En effet, certaines personnes n’arrivent pas à garder la ligne et pour cause, leur cerveau ne leur dit pas assez rapidement qu’elles ont suffisamment mangé dans bien des cas. C’est ce que démontrent les recherches d’une équipe de l’Université de Yale qui a testé la théorie sur des rats.
 
Certains des rongeurs possédaient des terminaisons nerveuses plus lentes, donc le message de satiété parvenait moins rapidement. Ces rats mangeaient toujours plus que les autres à chacun des repas, cumulant ainsi un surplus de poids.
 
L’étude met aussi en évidence une hérédité génétique.
 
Ce dérèglement du cerveau expliquerait pourquoi, au sein d’une même famille, deux enfants qui mangent les mêmes aliments n’ont pas du tout le même physique.
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Ne mangez pas pour deux

Il est faux de croire qu’une femme doit « manger pour deux » durant la grossesse. Cela augmente les chances d’être en surpoids et obèse, selon des informations dévoilées dans le Daily Mail par l’Institut national de la santé au Royaume-Uni.
 
Près de la moitié des femmes enceintes sont en surpoids ou obèses, ce qui les expose à plus de risques de développer des problèmes de santé qui pourraient même s’avérer mortels.
 
Si les femmes enceintes ont un surplus de poids, elles ont plus de chances d’avoir un caillot de sang, une prééclampsie, de vivre une fausse couche ou même d’avoir un bébé mort-né.
 
En principe, on recommande aux femmes enceintes de ne pas manger plus jusqu’à leur dernier trimestre. En plus, elles ne devraient pas ajouter plus de 200 calories par jour à leur alimentation, soit l’équivalent de deux bananes ou un café au lait. Elles devraient aussi faire 30 minutes d’exercices modérés tous les jours et ne boire que de l’eau.
 
Mais attention, suivre un régime durant sa grossesse pourrait grandement nuire au fœtus. L’idéal serait donc plutôt de perdre du poids avant de tenter de fonder une famille.
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Les enfants avec un trouble de coordination sont plus susceptibles d’être obèses

Les enfants qui présentent un trouble de développement de leur coordination ont plus de chances de souffrir d’embonpoint ou d’être obèses.
 
1 979 jeunes de 75 écoles en Ontario ont été suivis pendant deux ans. On a mesuré leur indice de masse corporelle (IMC) et fait passer des tests standards pour définir leur coordination et leur équilibre notamment.
 
111 d’entre eux (46 garçons et 65 filles) ont été identifiés comme ayant des troubles de coordination et leur IMC était supérieur aux autres.
 
Communément appelé le Syndrome de l’enfant maladroit, celui-ci est souvent identifié lorsque l’enfant a du mal à lacer ses chaussures, à attacher ses boutons ou sa fermeture éclair, à écrire lisiblement ou encore à prendre part à des activités physiques.
 
En raison de leurs difficultés, ces jeunes sont moins actifs physiquement donc plus susceptibles d’avoir des problèmes de poids, ce qui peut conduire au diabète de type 2 et à d’autres problèmes de santé.
 
Selon les chercheurs, il est donc primordial d’identifier ces jeunes le plus tôt possible afin d’intervenir et de prévenir les problèmes de santé.
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Les enfants sont plus gros si leur mère travaille à temps plein

L’American Journal of Epidemiology nous apprend que les enfants sont 48 % plus susceptibles d’être en surpoids ou obèses si leur mère travaille à temps plein.
 
L’augmentation du taux d’obésité chez les enfants pourrait être associée au fait que les mères travaillent de plus en plus. Plusieurs facteurs peuvent expliquer le taux d’obésité grandissant chez les enfants, notamment l’explosion à la malbouffe, la sédentarité, mais aussi le fait que leur maman travaille à temps plein. Ainsi, elles préparent moins de repas en famille et surveillent moins l’alimentation de leurs enfants.
 
La nouvelle étude ne démontre toutefois pas de preuve concluante que le travail des mères est relié au taux d’obésité. Il s’agit seulement d’une constatation et d’un des nombreux facteurs possibles pour expliquer le phénomène.
 
8 500 personnes au Royaume-Uni ont été suivies depuis leur naissance en 1958 et on constate que leurs enfants sont 50 % plus susceptibles d’être plus gros qu’eux ne l’étaient durant leur enfance.
 
Si les parents sont eux-mêmes en surpoids ou obèses, alors leurs enfants ont de trois à six fois plus de chances que les autres de l’être également.
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L’obésité influencée par la taille du cerveau

Il semblerait que l’obésité ait un lien avec un cerveau de moindre volume, selon des chercheurs de la faculté de médecine de l’Université de Boston.
 
De plus, selon leurs observations, l’obésité augmenterait le risque de développer de la démence, comme l’Alzheimer.
 
733 personnes, dont la moyenne d’âge était de 60 ans, ont participé à cette étude. Les chercheurs ont mesuré leur indice de masse corporelle (IMC), leur graisse abdominale et le volume de leur cerveau grâce à l’imagerie par résonnance magnétique (IRM). De plus, on a observé la densité des plaques dans leur cerveau, qui caractérisent souvent les maladies comme l’Alzheimer.
 
« Nos résultats confirment la relation entre l’accroissement de l’IMC et la réduction du volume du cerveau, chez les sujets les plus âgés et d’âge moyen, observée précédemment dans un groupe de moins de 300 sujets. Encore plus important, ces données montrent un lien plus fort entre l’obésité, particulièrement l’excès de graisse se trouvant dans les viscères, et un risque accru de démence et de maladie d’Alzheimer », mentionne le Dr Sudha Seshadri.
 
Ces découvertes pourraient donc conduire à de nouvelles stratégies de prévention. Selon les données de 2005 de l’Organisation mondiale de la santé, 4,6 millions de nouveaux cas de démence sont enregistrés chaque année dans le monde.