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La chirurgie bariatrique pour contrer l’obésité?

À Montréal se tient en ce moment le premier Sommet canadien de la chirurgie métabolique présidé par le Dr Nicolas Christou. Ce dernier est aussi professeur à la Faculté de médecine de l’Université McGill et directeur de chirurgie bariatrique du Centre universitaire de santé McGill.
 
Selon le Dr Christou, la chirurgie bariatrique serait la solution la plus efficace pour contrer le fléau de l’obésité et du diabète de type 2.
 
L’Hôpital de Lachine et l’Hôpital Laval à Québec sont deux centres où ce type de chirurgie est pratiqué.
 
Le taux de réussite de la chirurgie bariatrique se situe entre 80 et 100 % des cas. « Seulement 3 semaines après l’opération, l’un de mes patients a vu sa pression sanguine diminuer, son taux glycémique revenir à la normale, son apnée du sommeil et ses douleurs articulaires disparaître », raconte M. Christou.
 
Selon lui, les personnes souffrant d’obésité morbide (ayant plus de 100 livres de trop) devraient être les premières à être opérées. Malheureusement, les listes d’attente s’allongent de plus en plus.
 
Il mentionne que ce type d’intervention coûte au système de santé 20 000 $ par personne, mais selon lui, cette dépense est totalement absorbée après quatre ans et représente moins de coûts que ceux engendrés par les complications liées à l’obésité, comme le diabète et l’hypertension.
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L’obésité est un fléau pour l’armée américaine

Deux anciens chefs d’état-major interarmées, John Shalikashville et Hugh Shelton, sonnent l’alarme dans un article du Washington Post. Selon eux, l’obésité menace la sécurité nationale du pays.
 
En mars dernier, une étude révélait que de plus en plus d’Américains devenaient obèses, et ce, de plus en plus jeunes. Les personnes obèses ne sont toutefois pas recrutées au sein de l’armée américaine, ce qui menace l’avenir de la sécurité nationale, car les futures recrues auront trop de surpoids pour être sélectionnées.
 
« Le taux d’obésité hypothèque la santé des Américains en général et l’avenir de nos forces armées en particulier », mentionnent les deux anciens chefs d’état-major. « Nous prenons ce problème tellement au sérieux pour la sécurité nationale que nous nous sommes joints à plus de 130 généraux, amiraux et autres hauts gradés à la retraite pour demander au Congrès d’adopter une nouvelle loi sur la nutrition des enfants », ajoutent-ils.
 
Ainsi, ils demandent une législation afin que les écoles nourrissent plus sainement les enfants et appuient le projet du président Barack Obama d’ajouter un milliard de dollars par année aux programmes nutritionnels pour les enfants.
 
Ils soulignent également que des soldats sont aussi de plus en plus gros et que certains ne sont jamais promus à des grades supérieurs en raison de leur poids qui ne répond pas aux critères.
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Avoir des parents obèses augmente le risque d’obésité pour les enfants

Pour un enfant dont les deux parents sont obèses, les risques d’obésité sont plus grands, selon une étude britannique publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition.
 
Il semblerait que le poids de la mère, plus que celui du père, est fortement lié à celui de son enfant. Toutefois, on ignore les raisons de ce phénomène.
 
C’est ce qui ressort de l’étude effectuée auprès de 7 000 jeunes âgés de 2 à 15 ans vivant au Royaume-Uni. Les enfants de parents obèses ont douze fois plus de risques de le devenir également.
 
L’enquête effectuée entre 2001 et 2006 a classé les participants en quatre groupes : poids normal, surpoids, obèses et très obèses. On a mesuré le poids et la grandeur des enfants et de leurs parents.
 
38 % des familles avaient au moins un parent obèse, tandis que les deux parents l’étaient chez 8 % et que seulement 14 % des familles étaient jugées de poids normal.
 
Chez les familles dont les deux parents étaient obèses, 22 % des enfants l’étaient également. Chez les familles très obèses, ce taux grimpait à 35 % pour les enfants.
 
12 % des enfants ayant un père obèse l’était aussi, comparativement à 4 % de ceux dont le père était de poids normal. Chez les mères obèses, les enfants l’étaient aussi à 14 %, alors que ce taux est de 3 % pour les enfants nés de mères de poids normal.
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L’obésité chez la future mère cause des problèmes cardiaques au bébé

Une étude américaine soutient que les femmes obèses qui tombent enceintes ont plus de chances d’avoir un bébé avec un défaut cardiaque congénital.
 
Ce sont des équipes des Instituts nationaux de la santé (NIH) qui se sont penchées sur le sujet. En moyenne, les femmes obèses exposent leur bébé à un risque d’avoir un défaut cardiaque plus important de 15 %. En fait, plus l’obésité est prononcée chez la mère, plus les risques sont grands pour le bébé.
 
Une obésité modérée augmente les risques de 11 %, alors qu’une obésité morbide ou extrême présente 33 % plus de risques de malformations cardiaques pour le futur enfant.
 
Les défauts cardiaques touchent environ huit bébés sur 1 000.
 
« La tendance ne prête aucune confusion : plus la femme est obèse, plus il est possible qu’elle ait un enfant avec un défaut cardiaque », explique le Dr James Mills, auteur principal de la recherche.
 
Selon l’American Journal of Clinical Nutrition, l’étude a été réalisée auprès de 7 392 enfants nés avec une malformation au cœur, comparativement à 56 000 qui n’avaient pas de défaut.
 
Par contre, si vous êtes en surpoids, mais non obèse, ce risque n’est pas présent pour vous. Rappelez-vous qu’une fois enceinte, il est préférable de ne pas suivre de régime pour perdre du poids. Tentez de le faire avant de tomber enceinte.
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Prendre trop de poids durant la grossesse augmente les risques d’obésité

L’American Journal of Clinical Nutrition rapporte que les femmes qui prennent trop de poids durant leur grossesse ont plus de chances d’être obèses dans les années après l’accouchement.
 
En général, ces femmes continuent de prendre en moyenne 44 livres dans les 21 années suivant leur accouchement. Les femmes qui prennent moins de poids ne gagnent en moyenne que 21 livres en 21 ans.
 
Pour en arriver à ces résultats, des médecins de l’Université du Queensland à Herston, en Australie, ont observé l’indice de masse corporelle (IMC) de 2 055 femmes avant et après leur accouchement.
 
Les femmes qui prennent beaucoup de poids alors qu’elles sont enceintes ont deux fois plus de chances d’avoir un surpoids et quatre fois plus de risques de devenir obèses plus tard.
 
Les chercheurs ont établi un lien clair entre le poids durant la grossesse et l’IMC des femmes. L’impact était plus marquant lorsque les chercheurs ont examiné le poids des femmes avant les grossesses et la différence ensuite.
 
Toutefois, il est controversé de demander aux futures mères de s’astreindre à un régime, car cela peut affecter la croissance du fœtus.
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S’entraîner durant la grossesse préviendrait l’obésité

Il a été démontré de nombreuses fois que s’entraîner durant la grossesse était non seulement bénéfique pour la future maman, mais également pour l’enfant à naitre.
 
Une nouvelle étude rapportée par le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism démontre que les femmes qui s’entraînent régulièrement durant leur grossesse donneront naissance à un bébé un peu plus léger.
 
« En considérant qu’un important poids à la naissance est associé à un risque plus élevé d’être obèse, la réduction du poids à la naissance pourrait avoir des bénéfices à long terme sur la santé du bébé plus tard dans sa vie », mentionne le Dr Paul Hofman de l’Université d’Auckland qui a dirigé l’étude.
 
84 femmes ont participé à la recherche. La moitié se sont entraînées 40 minutes par semaine au vélo stationnaire jusqu’à 36 semaines et l’autre moitié n’a fait aucun exercice. Finalement, le premier groupe de femmes a donné naissance à des bébés qui avaient de 49 à 237 grammes de moins que les bébés du deuxième groupe.
 
Il est à noter qu’entre la fin des années 70 et 2004, le taux des enfants obèses de 2 à 17 ans est passé de 3 à 8 %. Chez les adultes, pour cette même période, le taux d’obésité est passé de 14 à 23 %.
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Le sirop de maïs fait grossir davantage que le sucre de table

C’est connu, notre consommation de sucre a grandement augmenté au cours des dernières années, notamment avec la présence de plus en plus grande du sirop de maïs un peu partout.
 
Le sirop est plus riche en fructose et il est grandement présent dans de nombreuses boissons gazeuses, céréales et pâtisseries. Moins dispendieux que le sucre de table, il a servi à remplacer ce dernier dans bien des cas.
 
Pendant huit semaines, des chercheurs ont servi à boire à des rats de laboratoire une eau sucrée avec du sirop à teneur élevée en fructose (la moitié de la concentration trouvée dans les boissons gazeuses). Un autre groupe de rats a reçu une eau avec sucre de table. Bien que les deux groupes aient consommé le même nombre de calories, les rats qui avaient eu le sirop de maïs avaient pris beaucoup plus de poids que ceux ayant reçu le sucre.
 
On a noté que les rats plus gras avaient accumulé une quantité anormale de tissus adipeux à l’abdomen.
 
Selon les médecins, le sirop de maïs riche en fructose est un sucre qui s’absorbe très rapidement, plus que le sucre de table. Ceci favorise la formation d’acides gras libres, lesquels réduisent le taux de bon cholestérol et font augmenter les risques de maladies coronariennes.
 
Un surplus de poids à l’abdomen favorise les problèmes cardiaques et le diabète.
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Des algues marines pour combattre l’obésité

Voici une grande nouvelle dans la lutte contre l’obésité. Certaines espèces de grandes algues marines permettraient de combattre ce fléau, selon des chercheurs de l’Université de Newcastle, en Angleterre.
 
Cette recherche, menée par Iain Brownlee, chercheur en physiologie moléculaire, et Jeff Pearson, biochimiste, a été dévoilée lors de la rencontre de l’American Chemical Society la semaine dernière à San Francisco. Certaines grandes algues pourraient réduire l’absorption des graisses de plus de 75 %.
 
C’est la fibre naturelle des algues, l’alginate, que l’on a testée et comparée avec 60 autres types de fibres afin de voir quelle quantité de graisse pouvait être éliminée avec un système digestif artificiel.
 
Les résultats démontrent que ces fibres fonctionnent réellement mieux que les médicaments vendus en pharmacies. « Il existe un nombre incalculable de médicaments miracles pour perdre du poids. Mais peu d’entre eux peuvent se baser sur des preuves scientifiques », mentionne Iain Brownlee.
 
Ainsi, l’alginate pourrait être ajouté à des aliments comme le pain, les biscuits ou les yogourts, permettant donc à 75 % des graisses d’être éliminées par le corps.
 
Les premiers tests effectués se sont avérés prometteurs. Il faudra donc mener des essais cliniques afin de vérifier si le tout est aussi efficace qu’on le croit. Si oui, ces fibres pourraient être le remède tant attendu contre l’obésité.
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L’obésité rend dépressif et la dépression rend obèse

Des psychiatres néerlandais affirment que l’obésité et la dépression seraient intimement liées.
 
En fait, être obèse déprime et être déprimé fait grossir. Selon une étude de l’Université de Leyde, qui s’est penchée sur 15 études totalisant 59 000 personnes, les gens qui souffrent d’obésité auraient 55 % plus de risques de développer une dépression, alors que les dépressifs ont 58 % plus de chances de devenir obèses.
 
Par le passé, les spécialistes avaient émis une théorie voulant que l’obésité soit souvent le résultat d’une dépression et cela semble maintenant plausible. Elle pourrait aussi être un effet secondaire des antidépresseurs.
 
Dans les dernières années, les taux de dépression et d’obésité sont en hausse. Dans le monde, plus de 1,6 milliard de personnes seraient en surpoids et plus de 400 000 d’entre elles seraient obèses.
 
Voilà donc une des raisons pour lesquelles on tente de trouver un moyen de contrer ce fléau qui cause bien des soucis de santé, comme l’hypertension, le diabète, l’apnée du sommeil et les maladies cardiovasculaires par exemple.
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Deux verres d’alcool pour rester mince

Les femmes d’âge moyen qui consomment deux verres d’alcool par jour prennent moins de poids que celles qui se tiennent loin de l’alcool.
 
Selon les Archives of Internal Medicine, une équipe de l’hôpital Brigham and Women’s de Boston a suivi un groupe de 19 220 femmes américaines pendant 13 ans. On a étudié leur consommation d’alcool durant tout ce temps.
 
Les femmes qui buvaient deux verres d’alcool quotidiennement avaient pris moins de poids que celles qui n’avaient rien consommé.
 
Les participantes avaient consommé de la bière, du vin blanc, du vin rouge et des spiritueux.
 
Par contre, les chercheurs ne recommandent pas l’alcool pour lutter contre le fléau de l’obésité, car sa consommation est aussi liée à des effets psychosociologiques.
 
Au cours de l’étude, il semble que ce soit le vin rouge qui était le plus efficace. Tout comme nous savions déjà que ce dernier avait des effets bénéfiques sur les maladies cardiaques.