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L’obésité au Canada est un phénomène surévalué, selon Fraser

Le Devoir et La Presse rapportent des déclarations et observations étonnantes de la part de l’Institut Fraser, qui publie un rapport concernant l’obésité au Canada.

On mentionne d’abord que le fléau ne serait pas aussi alarmant que ce que l’on veut nous faire croire, à tout le moins depuis 2003. Fraser estime que la situation de l’obésité se serait stabilisée depuis quelques années, et que la promotion de ce que l’on appelle « l’épidémie d’obésité » serait grandement biaisée.

L’Institut Fraser va encore plus loin dans son raisonnement, ajoute La Presse, et accuse maintenant le gouvernement d’avoir des intentions cachées et d’utiliser la peur de l’obésité comme une arme personnelle.

Le rapport estime que le gouvernement « diabolise » et « freine la croissance » de certaines entreprises. « Les interventions des gouvernements imposent des coûts sans discernement et diabolisent à tort certains aliments, fabricants et distributeurs de produits alimentaires », mentionne Fraser dans son rapport.

Bien entendu, ces propos ont fait bondir plusieurs regroupements, à commencer par la Coalition québécoise sur la problématique du poids, qui croit que Fraser fait erreur en responsabilisant seulement l’individu.

Un débat qui s’annonce intéressant, en somme, et qui démontre un revers à une médaille qui frôle l’hystérie un peu partout dans le monde, et spécialement chez nous.

À noter : Statistique Canada remarque en effet une stabilisation du taux d’obésité, mais depuis 2011.

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Insuffisance rénale reliée à l’obésité chez l’adolescent

Tel est le résultat présenté par des chercheurs lors du National Kidney Foundation’s 2014 Spring Clinical Meetings.

Parmi les 242 adolescents qui participaient à l’étude longitudinale de l’évaluation de chirurgie bariatrique, 17 % présentaient des protéines dans leur urine, 3 % ont obtenu un débit de filtration glomérulaire (DFG) anormalement bas, alors que pour 7 % il était anormalement élevé (plus de 150).

Comme l’explique Medical News Today, l’albuminurie et la protéinurie (protéine dans l’urine) sont des signes précurseurs de lésions rénales.

D’autre part, les médecins utilisent le test DFG en complément pour estimer la quantité de fluide filtré par les reins.

Un DFG de 90 ou plus indique une filtration normale, mais s’il est trop élevé, cela signifie que les reins sont en hyperfiltration, et donc qu’ils travaillent trop. À long terme, l’hyperfiltration peut mener à une fuite de protéines dans l’urine.

Le Dr Nianzhou Xiao et son équipe du Children’s Hospital Medical Center, à Cincinnati, ont l’intention de suivre les candidats de la chirurgie bariatrique après leur opération pour valider si celle-ci a un impact sur la fonction rénale de ces adolescents.

L’insuffisance rénale fait donc partie des conséquences de l’obésité sévère, et ce, dès l’enfance.

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Assurez-vous de prendre suffisamment de poids pendant la grossesse

Une nouvelle recherche menée aux États-Unis et rapportée par le Telegraph met en lumière un nouveau facteur à considérer pour l’obésité juvénile.

Au départ, les spécialistes croyaient que seules les femmes prenant trop de poids pendant leur grossesse augmentaient le risque de surpoids de l’enfant. Cependant, ils ont découvert que le contraire est également vrai.

La prise de poids idéale se situe entre 22 et 26 livres pendant la grossesse. Les résultats de la recherche effectuée par Dre Monique Hedderson et son équipe de la Kaiser Permanente Division of Research, en Californie, se présentent comme suit :

– Femmes dont la prise de poids était idéale : 14,5 % d’enfants en surpoids ou obèses;

– Femmes dont le poids était sous la moyenne : 19,5 % d’enfants en surpoids ou obèses;

– Femmes en surpoids pendant la grossesse : 20,4 % d’enfants en surpoids ou obèses.

Selon l’auteure principale de la recherche, Sneha Sridhar : « Trop ou trop peu de prise de poids pendant la grossesse peut altérer les mécanismes qui gèrent l’équilibre énergétique et le métabolisme de façon permanente ».

Conséquemment, cela peut avoir un effet à long terme sur la croissance et le poids de l’enfant.

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Le revers de la médaille du surpoids

Le surpoids, voire l’obésité, est-il une condition qui permettrait d’augmenter les chances de survie dans certaines situations données?

C’est la question que pose et sur laquelle se penche une nouvelle recherche du Baker IDI Heart and Diabetes Institute, des travaux rapportés par Top Santé.

Le professeur John Dixon dirige la recherche et croit que le surpoids permet en effet de diminuer les risques de décès dans certains cas, une affirmation qui peut sembler plus qu’étonnante.

« Ce phénomène est réel et certifié chez les personnes âgées qui sont protégées par leur surpoids, en particulier celles qui souffrent de maladies graves. Les personnes avec un IMC entre 23 et 33 vivraient plus longtemps que les personnes ayant un IMC dans l’extrémité inférieure du poids normal (entre 18,5 et 23) », affirme le professeur Dixon, citant quelques autres études.

Un autre professeur de l’Université de Melbourne, Joseph Proietto, abonde dans le même sens. Un individu à l’IMC bas a plus de risques de mourir d’une crise cardiaque à cause d’un taux élevé de cholestérol qu’un obèse. Comme son IMC ne révèle pas son taux de cholestérol, il sera probablement moins bien diagnostiqué que l’obèse et donc sûrement pas traité. »

Le phénomène porte même un nom, soit celui du « paradoxe de l’obésité ». Un paradoxe qui pourrait donner de l’espoir à ceux qui souffrent de surpoids, même si cette condition mène souvent en premier lieu à de sérieux problèmes de santé potentiels.

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Être trop mince comporte aussi des risques pour la santé

Une nouvelle étude estime qu’une personne sous le poids santé recommandé court aussi plusieurs risques pour sa santé et pourrait même voir son espérance de vie diminuer, rapporte le ScienceWorldReport.

C’est un physicien du St. Michael’s Hospital de Toronto, le Dr Joel Ray, qui s’est penché sur la question et a analysé les données de 51 études précédentes qui étudiaient les impacts sur la santé d’un poids considéré trop faible.

Les risques de décès prématurés seraient aussi grands, sinon plus, chez les personnes trop minces que chez les personnes obèses, observe le Dr Ray. Ce dernier croit par ailleurs qu’il pourrait être utile de revoir nos façons de penser en termes de quantification et d’analyse du poids des patients.

« Nous avons l’obligation de nous assurer d’éviter de créer une épidémie d’adultes trop minces, et qui seraient en temps normal de poids correct. Nous sommes alors obligés d’utiliser le bon outil de mesure. Si notre objectif est plutôt la lutte à l’excès de gras, nous pourrions changer pour une mesure de la circonférence de la taille », explique le Dr Ray, en lien avec le l’IMC (Indice de Masse Corporelle), qu’il croit désuet et non représentatif.

L’étude complète a été publiée dans le Journal of Epidemiology and Public Health.

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4 étapes pour vous aider à choisir de bons aliments pour vos enfants

L’obésité infantile est au cœur de plusieurs débats. Il est donc essentiel de revoir votre routine, comme l’indique Parenting Squad.

1. Soyez organisé. Les repas doivent être bien planifiés. Sinon, il est normal que vous manquiez de temps et que vous vous tourniez vers des produits transformés, congelés ou de la malbouffe. Un soir de semaine, ou pendant le weekend, coupez fruits et légumes à l’avance pour ajouter dans les boîtes à lunch.

2. Cuisinez à l’avance. Faites participer toute la famille afin qu’ils soient conscients du temps nécessaire pour faire les repas et bien se nourrir. Une soupe, un mijoté, des pâtes, tout cela peut être réfrigéré ou congelé en vue de la semaine.

3. Remplacer les sucreries et les croustilles par des aliments sains. Les enfants n’auront d’autre choix que de prendre un jus de légumes, des fruits et des craquelins santé.

4. Évitez les calories liquides. Une boisson sucrée peut ajouter jusqu’à 600 ou 700 calories à un repas. Remplacez-les par un mélange du style Crystal Light, qui n’ajoute que 10 calories par verre. En plus, les enfants boiront beaucoup plus d’eau.

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Les parents doivent prendre une part de responsabilité pour l’obésité de leurs enfants

L’équipe de recherche menée par Dre Eliana M. Perrin, de l’Université de médecine de la Caroline du Nord, a récemment publié une nouvelle étude dans la revue Pediatrics.

Les experts ont évalué 863 familles à faible revenu et leurs nourrissons, dans le cadre d’un programme de prévention de l’obésité nommé Greenlight.

Les résultats ont révélé que les mauvaises pratiques des parents sont en grande partie responsables de l’augmentation du risque de surpoids et d’obésité de l’enfant, et ce, dès l’âge de 3 ans.

Chez 12 % des familles, la nourriture solide avait été introduite avant 4 mois, ce qui suggère un risque d’obésité, selon d’autres études, rapporte Medical News Today.

De plus, 43 % des parents mettaient leur enfant au lit avec une bouteille de lait, et 23 % ont admis qu’ils tenaient la bouteille, ce qui peut mener à du gavage.

Environ 20 % des répondants nourrissaient leur bébé dès qu’il pleurait, et 38 % insistaient pour que l’enfant termine sa bouteille de lait.

Enfin, 50 % des bébés étaient placés régulièrement devant la télévision.

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Des enfants souffrant d’obésité morbide retirés des familles par les services sociaux

C’est une question à laquelle les parents de 74 enfants du Royaume-Uni n’ont pas eu le loisir de répondre. Dans le but de mettre un terme au phénomène d’obésité morbide chez les enfants, qui devient une réelle épidémie, les services sociaux ont pris le relai.

Cette procédure a lieu depuis les 5 dernières années. Les données démontrent que le poids de 183 enfants de moins de 11 ans en Angleterre, en Écosse et au Pays de Galles dépassait les 100 kg.

En plus, 8 d’entre eux pesaient au-delà de 127 kg, et le plus obèse affichait 147 kg sur la balance, selon un rapport publié, rapporte mid-day.com.

Selon les informations transmises par le Centre d’information sur la protection sociale, il y a eu une augmentation de 12 % du nombre d’enfants britanniques obèses de moins de 16 ans ayant été admis à l’urgence à cause de leur surpoids.

Parmi les enfants hospitalisés, entre 26 et 46 ont été pris en charge immédiatement par les services sociaux.

Un représentant du service d’éducation a déclaré : « Il ne s’agit pas de quelques livres en trop. Il faut protéger ces enfants qui sont face à de réels problèmes de santé pouvant mettre leur vie en danger ».

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La réforme alimentaire scolaire aux États-Unis porte ses fruits

Il semble que la campagne et la réforme en alimentation dans les écoles américaines aient commencé à porter leurs fruits, alors que l’on recense une hausse de la consommation des fruits et légumes chez les étudiants.

C’est à tout le moins les conclusions proposées par une étude en provenance de la Harvard School of Public Health, à Boston, qui suggère un premier succès pour la réforme qui avait pris naissance en 2012.

On se souviendra que Michele Obama y avait été d’un intense plaidoyer en faveur d’une amélioration de la nourriture proposée dans les écoles, mais surtout d’un accès bonifié aux fruits, légumes et aliments sains pour les jeunes moins favorisés.

Une réforme officielle de la part de l’US Department of Agriculture (USDA) avait alors été proposée à l’automne 2012, rappelle MedicalNewsToday.

Selon les recherches effectuées par l’équipe de Harvard, Juliana Cohen en tête, c’est pas moins de 32 millions d’étudiants qui mangent un repas à l’école chaque jour. Du lot, un grand nombre d’étudiants issus de familles moins fortunées vont chercher 50 % de leur apport calorique quotidien à l’intérieur des murs de leur école.

Cohen et son équipe se réjouissent donc maintenant de constater que la consommation de fruits et de légumes est en hausse de près de 23 % chez ces étudiants.

Un premier pas de franchi, donc, dans la lutte sans relâche que tentent de mener les autorités contre le fléau de l’obésité en Amérique du Nord.

Les conclusions de la recherche en provenance de Harvard ont été publiées dans l’American Journal of Preventive Medicine.

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Obésité infantile en baisse significative aux États-Unis

Il s’agit des résultats publiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), rapporte Top Santé. Si l’on compare les données de ce jour avec celles de 2003, l’obésité chez les 2 à 5 ans a diminué de 43 %.

Même Michelle Obama, femme du Président des États-Unis, a commenté ces résultats ahurissants. Elle s’implique énormément dans la santé des Américains et se dit « ravie des progrès accomplis ces quelques dernières années pour faire baisser le taux d’obésité parmi les plus jeunes Américains. »

Les 4 dernières années ont été décisives selon la Première dame. Les parents et enfants participent de plus en plus au programme Let’s Move, qui encourage l’activité physique et des habitudes de vie plus saines.

Top Santé indique que jeudi dernier, 27 février, la Maison-Blanche a déclaré obligatoire l’affichage de la valeur nutritionnelle sur les emballages des aliments. Une mesure qui permettra aux consommateurs d’effectuer des choix éclairés.

Rappelons qu’il s’agit néanmoins d’une petite victoire, puisque globalement, l’obésité chez le reste des Américains n’a pas diminué.