Le Devoir et La Presse rapportent des déclarations et observations étonnantes de la part de l’Institut Fraser, qui publie un rapport concernant l’obésité au Canada.
On mentionne d’abord que le fléau ne serait pas aussi alarmant que ce que l’on veut nous faire croire, à tout le moins depuis 2003. Fraser estime que la situation de l’obésité se serait stabilisée depuis quelques années, et que la promotion de ce que l’on appelle « l’épidémie d’obésité » serait grandement biaisée.
L’Institut Fraser va encore plus loin dans son raisonnement, ajoute La Presse, et accuse maintenant le gouvernement d’avoir des intentions cachées et d’utiliser la peur de l’obésité comme une arme personnelle.
Le rapport estime que le gouvernement « diabolise » et « freine la croissance » de certaines entreprises. « Les interventions des gouvernements imposent des coûts sans discernement et diabolisent à tort certains aliments, fabricants et distributeurs de produits alimentaires », mentionne Fraser dans son rapport.
Bien entendu, ces propos ont fait bondir plusieurs regroupements, à commencer par la Coalition québécoise sur la problématique du poids, qui croit que Fraser fait erreur en responsabilisant seulement l’individu.
Un débat qui s’annonce intéressant, en somme, et qui démontre un revers à une médaille qui frôle l’hystérie un peu partout dans le monde, et spécialement chez nous.
À noter : Statistique Canada remarque en effet une stabilisation du taux d’obésité, mais depuis 2011.